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Infos du 10 au 18 octobre 2020 - Bellême

dimanche 18 octobre 2020, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière : Marie-Rose Garcia, 98 ans, à Bellême, André Philippe, 85 ans, à Bellême, Nicole Dordoigne, 74 ans, à La Chapelle-Souëf, Daniel Bellessort, 69 ans, à Chemilli.

[|28e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 10 octobre 2020
18 h 30 messe à Vaunoise

Dimanche 11 octobre 2020
10 h 30 messe à Bellême

Nous portons dans notre prière : Nicole Dordoigne.

Mardi 13 octobre 2020
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 14 octobre 2020
9 h 15 salle des fêtes de Nocé, réunion des acteurs pastoraux avec Mgr Habert sur le devenir du Pôle missionnaire du Perche sud
10 h église de Chemilli, inhumation de M. Daniel Bellessort
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 15 octobre 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 16 octobre 2020
18 h messe à l’oratoire du presbytère

Samedi 17 octobre 2020
15 h 30 Bellême, mariage d’Oriane Fosse et Anthony Fontaine

[|29e dimanche du Temps ordinaire - Offrande pour les missions

|]Samedi 17 octobre 2020
18 h 30 messe à Sérigny

Dimanche 18 octobre 2020
10 h 30 messe à Bellême

Nous portons dans notre prière : André Philippe, Marie-Rose Garcia,
Dominique Maudet, Lucette et Charles Pilpay.

« Non, merci ! J’ai autre chose à faire »

Il n’a pas de chance le Seigneur. Il invite largement et tous déclinent l’invitation. Comme dimanche dernier dans la parabole des vignerons qui ont usurpé la vigne et dépossédé le propriétaire, la parabole des invités au festin s’adresse aux chefs d’Israël qui ont entendu l’appel des prophètes mais ont fait la sourde oreille. Jusqu’au fils qu’ils ont mis à mort sur la croix.

Les invités de la parabole déclinent l’invitation. Ils ont autre chose à faire. De plus important ? De plus urgent ? Et pourtant, le roi invite à la célébration des noces de son fils. Ce n’est pas rien. Les uns déclinent l’invitation par indifférence, les autres par haine du maître puisqu’ils vont jusqu’à maltraiter et tuer les serviteurs qui viennent prévenir les invités, autrement dit les prophètes de la première alliance.

Comme dans les paraboles précédentes, il s’agit, pour Matthieu, de montrer le refus des chefs d’Israël de reconnaître en Jésus le Messie promis par Dieu, annoncé par les prophètes et manifesté en la personne de Jésus. Cette parabole s’inscrit dans la ligne de celle de dimanche dernier : le Seigneur attendait de sa vigne de bons fruits, elle en a donné de mauvais. Ce dimanche, les invités se détournent de l’Alliance que Dieu a conclu avec eux. Après s’être tourné en priorité vers Israël, le Seigneur se tourne vers les païens : « Le repas de noce est prêt mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez inviter tous ceux que vous rencontrerez aux croisées des chemins ».

Nous sommes tous questionnés par cette parabole : venez au banquet, Dieu veut vous combler, Dieu veut vous sauver. Car c’est bien de nous dont il s’agit. Nous sommes invités à partager la joie que Dieu trouve en la personne de son Fils dont il célèbre les noces avec l’humanité à chaque Eucharistie. Là, il se donne lui-même à nous. Nous sommes les invités privilégiés au repas du Seigneur. Il nous invite gracieusement. Nous n’avons aucun mérite.

Simplement, il nous demande de revêtir le vêtement de noce, autrement dit d’habiller notre cœur de lumière et de bonté. Ne s’agit-il pas pour nous de quitter nos vieux habits ? Les habits noirs et en guenille de la haine ou de la rancune, de la jalousie ou de la médisance pour revêtir l’habit lumineux de la reconnaissance, de l’émerveillement, de la confiance et de la bienveillance. N’est-ce pas l’habit de notre baptême qui nous configure au Christ ressuscité et nous engage à sa suite ? Cet habit de lumière qui, à la longue, peut s’assombrir de notre fait, le Christ nous invite à le retremper dans l’eau de notre baptême, à sec en quelque sorte, par le sacrement du pardon.

Et chaque fois que nous nous avançons pour recevoir en nourriture le corps eucharistique du Seigneur, ne disons-nous pas cette magnifique prière qui nous situe dans la vérité de notre être devant Dieu : « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir mais dis seulement une parole et je serai guéri » ?

Le repas eucharistique préfigure pour nous le repas de la fin des temps où le Seigneur rassemblera l’humanité au-delà de la mort qui n’existera plus. Isaïe le souligne : « Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de de son peuple. » Dès maintenant, nous sommes invités à nous réjouir de la promesse qui nous est faite à partager la vie même de Dieu dans un banquet joyeux et fraternel dont l’Eucharistie est un avant-goût.

Mais, en attendant, nous sommes appelés à adopter, comme nous y invite saint Paul, un style de vie simple et sobre, en prenant les événements comme ils viennent : « Je sais vivre de peu, je sais aussi vivre dans l’abondance. À être rassasié et à souffrir la faim. » Saint Paul nous invite à mettre notre confiance dans le Christ « qui donne la force [de vivre] » et à nous montrer solidaires les uns des autres.

Il y a 58 ans, le 11 octobre 1962, le saint pape Jean XXIII ouvrait le concile Vatican II. Nous rendons grâce à Dieu pour ce concile qui demeure pour nous comme un guide pour notre vie chrétienne et ecclésiale. Nous n’avons pas fini de découvrir à travers ses textes la richesse de la Parole de Dieu et de l’Eucharistie, l’importance de la vie en Église et de la présence à la vie du monde.

Hier, le pape François a déclaré bienheureux un jeune Italien de 15 ans, Carlo Acutis, décédé d’une leucémie en 2006. « Être toujours uni à Jésus, c’est le but de ma vie », indiquait ce jeune adolescent pour qui la messe quotidienne était le lieu de sa rencontre avec le Seigneur : « L’Eucharistie, expliquait-il, c’est mon autoroute pour aller au ciel. »

Il n’y a pas d’âge pour la sainteté : le vieil Angello Roncalli — pape Jean XXIII — le jeune Carlo Acutis en sont les témoins en notre temps.

En cette semaine de prière pour la mission universelle de l’Église, ne sommes-nous pas appelés à nous tenir aux croisées des chemins pour inviter nos frères à revêtir leur cœur de bonté et de miséricorde et à participer au repas eucharistique où Jésus nous invite, repas qui anticipe le banquet qui réunira l’humanité autour du Créateur qui se fera lui-même et — n’est-ce pas étonnant ? — notre serviteur ?
Jacques Roger