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Infos du 17 au 25 octobre 2020 - Bellême

dimanche 25 octobre 2020, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière : Daniel Bellessort, 69 ans, à Chemilli, Paulette Arzac, 88 ans à La Chapelle-Souëf.

[|29e dimanche du Temps ordinaire - Offrande pour les missions|]Samedi 17 octobre 2020
18 h 30 messe à Sérigny

Dimanche 18 octobre 2020
10 h 30 messe à Bellême

Nous portons dans notre prière : André Philippe, Marie-Rose Garcia, Lucette et Charles Pilpay.

Mardi 20 octobre 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 au presbytère Groupe Saint-Thomas d’Aquin « Le Mooc de la messe »

Mercredi 21 octobre 2020
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 22 octobre 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 23 octobre 2020
15 h Conférence Saint-Vincent-de-Paul
18 h messe à l’oratoire du presbytère

[|30e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 24 octobre 2020
18 h 30 messe à Saint-Martin-du-vieux-Bellême

Dimanche 25 octobre 2020

10 h 30 messe à Bellême

Nous portons dans notre prière : Dominique Maudet (1er anniversaire), Karim Bencheick et Claude Garnier.

Citoyens et chrétiens, faut-il choisir entre Dieu et César ?

Le piège est tendu par les pharisiens et les partisans d’Hérode qui, ennemis depuis toujours, pour une fois s’unissent contre Jésus mais celui-ci, Jésus, déjoue le piège.

Avec un brin d’humour, il les invite à sortir de leur poche une pièce à l’effigie de César. C’est bien la preuve qu’ils paient l’impôt qui est dû à l’État : « Rendez à César ce qui est à César ».

Il n’y a pas de pièce à l’effigie de Dieu ; par contre, l’homme n’est-il pas créé à l’image de Dieu ? « Rendez donc à Dieu ce qui est à Dieu ». Nous appartenons au Seigneur. César passe, Dieu demeure.

Les deux domaines que sont le temporel et le spirituel ne sont pas confondus, ils ne sont pas non plus totalement séparés. La foi n’est pas qu’une question privée où certains voudraient la reléguer. Elle a aussi des conséquences sociales et prend corps dans des décisions de type politique car elle travaille les consciences pour faire grandir l’humain.

Ainsi, chaque être humain — et le chrétien est un être humain comme les autres — est planté sur la terre pour y fleurir et y porter des fruits. Mais si le chrétien a bien les pieds sur terre, il a aussi et en même temps la tête au ciel, le cœur en Dieu. Cette présence de Dieu en nous doit inspirer et orienter nos comportements humains. Chaque chrétien doit pouvoir dire avec le poète : « Rien de ce qui est humain ne m’est étranger ». Ce n’est pas pour rien que Jésus est à la fois homme et Dieu, pleinement homme et pleinement Dieu « sans confusion ni séparation ».

Citoyens et chrétiens, faudrait-il choisir entre Dieu et César ? Il ne s’agit pas, en effet, de confondre Dieu et César et de vouloir faire une société où le religieux s’imposerait à tous et où les religieux feraient la loi ; mais il ne s’agit pas non plus de séparer ces deux domaines : la semaine à César et le dimanche à Dieu. C’est bien dans la vie sociale, dans l’ordinaire de nos jours que notre foi en Dieu doit prendre corps et se manifester. Notre foi n’est-elle pas un puissant levier pour élever nos sociétés au rang d’humanité ? Cette mission que nous recevons au baptême, n’est-elle pas d’une brûlante actualité alors que nous voyons la violence et la haine déferler dans nos sociétés ?

Ne sommes-nous pas invités à tenir ensemble mystique et politique, contemplation et action, l’une éclairant l’autre et lui donnant tout son sens au service du bien commun ?

Isaïe rapporte que Dieu a choisi le roi païen Cyrus pour délivrer Israël de l’exil où il avait été déporté. Cela ne veut-il pas dire que Dieu peut se servir de tout et de chacun pour réaliser son projet de salut ? Salut qui concerne aussi bien notre corps personnel que notre corps social. C’est bien pour cela que saint Paul appelle l’Église le corps du Christ et que, membres de l’Église, nous sommes reliés à ce corps dont la tête — le Christ — est déjà ressuscitée. Notre corps personnel, social et ecclésial a promesse de résurrection et de vie éternelle.

En attendant d’être tout entier dans le ciel de Dieu et de connaître la joie sans fin, nous sommes invités à demeurer sur cette terre unis à Lui. Ayons la tête au ciel mais gardons les pieds sur la terre. Cette terre, le Seigneur nous la confie pour que nous l’humanisions. Puissions-nous mériter l’éloge que saint Paul fait aux chrétiens de Thessalonique : « Sans cesse, nous nous souvenons que votre foi est active, que votre charité se donne de la peine, que votre espérance tient bon en notre Seigneur Jésus Christ. »
Jacques Roger