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Infos du 13 au 21 mars 2021 - Bellême

dimanche 21 mars 2021, par Jean-Noël

Nous portons dans notre prière les défunts de cette semaine : Monique Guimond, 88 ans, à Bellême ; Pierre Paquet, 85 ans, à Bellême ; Madeleine Liget, 86 ans, à Bellême ; Jacky Brosse, 74 ans, à La Perrière ; Lina Vadé, 100 ans, à La Chapelle-Souëf ; l’abbé Maurice Leroux, 87 ans, à La Ferté-Macé.

[|4e dimanche de Carême|]Samedi 13 mars 2021
16 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Dimanche 14 mars 2021
10 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Nous portons dans notre prière : Joseph Cartier, Michel Hubert, Robert Labarre, Monique Guimond, Catherine de Vaucelles.

Mardi 16 mars 2021
9 h messe à l’oratoire du presbytère
14 h réunion du groupe Saint-Thomas d’Aquin sur « Laudato si »

Mercredi 17 mars 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
20 h 30 en direct de la webTV du diocèse, conférence à trois voix : André et Roger Vallée, Jean Tinturier, martyrs du S.T.O.  avec Mgr Maurice de Germiny (postulateur) et les Pères Édouard Cothenet (Bourges) et Claude Boitard (Séez)

Jeudi 18 mars 2021 - rencontre ouverte à tous avec le père Philippe Pottier, administrateur diocésain et le père Stéphane Ciailliaux
9 h 30 église Saint-Sauveur « Le devenir du Pôle missionnaire du Perche sud » :
—  qu’attendons-nous en priorité des prêtres qui sont au service de l’Église en Perche sud ?
—  conditions favorables à l’appel de bénévoles à des responsabilités ?
11 h 30 messe d’action de grâce à l’église Saint-Sauveur

Vendredi 19 mars 2021 - Fête de Saint-Joseph
15 h réunion de la Conférence Saint-Vincent-de-Paul
16 h 45 messe en l’honneur de saint Joseph à l’église Saint-Sauveur

[|5e dimanche de Carême|]Samedi 20 mars 2021
16 h 30 messe à l’église Notre-Dame de Bellavilliers

Dimanche 21 mars 2021
10 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Nous portons dans notre prière : l’abbé Bernard Maillard (7e anniversaire), Pierre Perdu.

Sauvés par grâce et invités à livrer le combat !

Au cœur du Carême, la liturgie de ce dimanche nous invite à tourner notre regard vers Dieu qui se donne à voir sur le visage de Jésus de Nazareth. « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique (…) non pas pour condamner le monde mais pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jn 3, 14-21).

Dans une belle méditation, saint Paul écrit : « Dieu est riche en miséricorde ; à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions des morts par suite de nos fautes, il nous fait revivre : c’est bien par grâce que vous êtes sauvés » (Eph. 2,4-10).

Savons-nous voir les signes et les appels de Dieu ?

Le Livre des Chroniques est une relecture de la déportation du peuple d’Israël à Babylone et du retour au pays cinquante ans après. Il relit comment l’inconstance, l’insouciance et l’infidélité du peuple d’Israël lui ont été fatales : indifférence à Dieu, obstination à suivre des voies qui conduisent à la mort. Ce peuple de croyants a relu sa déportation à Babylone comme la conséquence de son aveuglement et de sa surdité. Et pourtant : « Sans se lasser, Dieu leur envoyait des messagers car il avait pitié de sa Demeure et de son peuple. Mais eux tournaient en dérision les envoyés de Dieu, méprisaient ses paroles et se moquaient des prophètes ; finalement, il n’y eut plus de remèdes à la colère grandissante du Seigneur contre son peuple » (2 Ch 36, 14-16).

Le peuple d’Israël a relu sa déportation à Babylone comme un appel de Dieu à revenir vers Lui. Ne pouvons-nous pas, nous aussi, relire notre vie et la vie de nos sociétés à la lumière de la Parole de Dieu ?

Quand nous voyons la violence gratuite déferler sur notre monde, quand nous constatons les difficultés à vivre harmonieusement ensemble que connaissent nos sociétés, quand nous demeurons indifférents aux blessures que subit notre maison commune, ne pouvons-nous pas nous poser la question : ne sommes-nous pas devenus ce peuple sourd qui n’écoute que lui-même ? Ne sommes-nous pas devenus ce peuple aveugle indifférent aux autres ? N’entendons-nous pas les appels de Dieu qui ne veut pas la mort du pécheur mais qu’il se convertisse et qu’il vive ? Ne voyons-nous pas les signes que Dieu nous fait pour nous inviter à revenir vers lui comme des fils égarés qui retrouvent les chemins de l’amour ?

Dieu ne nous abandonnera jamais

Finalement, après cinquante ans d’exil à Babylone, après ce temps d’épreuve et de purification, le roi de Perse Cyrus sera l’instrument choisi par Dieu pour libérer son peuple. Ainsi, après avoir pris Babylone, Cyrus dira aux exilés : « Tous ceux d’entre vous qui font partie de son peuple, que le Seigneur leur Dieu soit avec eux, et qu’ils montent à Jérusalem » (2 Ch 36, 19-23). Et ils reconstruiront le Temple et la Ville.

Saint Jean, qui chante l’amour de Dieu pour les hommes, sait bien que le cœur même de l’homme est assiégé. En lui, se livre le combat des ténèbres contre la lumière. « Quand la lumière est venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière parce que leurs œuvres étaient mauvaises. En effet, tout homme qui fait le mal déteste la lumière, de peur que ses œuvres ne lui soient reprochées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient reconnues comme des œuvres de Dieu. »

Faisant référence au Livre des Nombres et de la traversée du désert, Jésus raconte l’épisode des serpents venimeux et du serpent d’airain dressé par Moïse comme une sorte d’antidote. Ainsi, Jésus annonce son élévation sur la croix. Cet instrument de torture est devenu pour nous le signe de l’Amour sauveur. Le prophète Zacharie l’avait annoncé : « Ils regarderont vers Celui qu’ils ont transpercé » (Za 12, 10).

Accueil de la grâce pour combattre le Mal

Ce temps privilégié du Carême ne nous invite-t-il pas à cette double reconnaissance ? Reconnaître, d’une part, que nous sommes sauvés par grâce, par pur amour de Dieu qui ne veut que notre bien et désire nous garder précieusement en vie éternelle dans les paumes de ses mains. Reconnaître, d’autre part, que nous avons à mener à l’intérieur de nous-mêmes le combat avec la lumière de Dieu qui nous habite contre les forces du mal qui cherchent à nous assiéger — mensonge, haine, violence, médisance… — pour éteindre la lumière et faire mourir la vie de Dieu qui est en nous. Combat et accueil de la grâce — les deux ne s’opposent pas. Nous sommes invités à tenir ensemble le don de Dieu et la volonté de l’homme. N’est-ce pas là invitation à nous préparer à célébrer les sacrements de l’Amour de Dieu pour le pécheur que sont le sacrement de la pénitence et de la réconciliation et celui de l’Eucharistie ? Les sacrements de la Pâque, du passage de la mort à la Vie !
Jacques Roger

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Vivre la Semaine sainte et Pâques

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Le couvre-feu nous oblige à modifier les horaires. Ainsi, nous prévoyons :

Dimanche de la Passion et des Rameaux
Samedi à 16 h 30 église d’Igé
Dimanche à 10 h 30 église de Bellême
Bien noter que chacun doit apporter son rameau ou son buis.

Mardi saint
14 h 30 messe chrismale à Sées (s’inscrire auprès d’Anne-Marie)

Jeudi saint
15 h messe de la Cène du Seigneur à l’église de Bellême

Vendredi saint
11 h chemin de croix à l’église de La Perrière
15 h office de la Passion à l’église de Bellême

Samedi saint
15 h office de lectures en ce jour de grand silence à l’église de Bellême

Dimanche de Pâques
6 h 30 vigile pascale en passage de la nuit à la lumière
10 h 30 messe de la Résurrection à l’église de Bellême, 11 h à l’église d’Igé