Infos du 14 au 22 août 2021 - Bellême

Cette semaine, nous portons dans notre prière : Roland Gisselbreckx, 85 ans, à Bellême.

[|Fête de l’Assomption de Marie|]Samedi 14 août 2021
22 h messe aux chandelles à Origny-le-Butin

Dimanche 15 août 2021
10 h 30 messe à l’église de Dame-Marie
12 h église Saint-Sauveur de Bellême (Jean-Michel Manière)

Nous portons dans notre prière : Michel Hubert, André Boisseau, Ginette Bidault, Nicole Dordoigne, Georgette Blandin, Marie-Claude Davière.

Jeudi 21 août 2021
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Vendredi 20 août 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Samedi 21 août 2021
11 h église d’Igé, baptême d’Andy Jinjonet
15 h Appenai-sous-Bellême, mariage d’Anne de Roodenbeke et Pierre-Marie Dumont
17 h Appenai-sous-Bellême, baptême de Paul Langlais

[|21e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 21 août 2021
18 h 30 messe à Bellavilliers

Dimanche 22 août 2021
10 h 30 messe à Bellême

Nous portons dans notre prière : Nicole Dordoigne, Louis Gosnet, les familles Danest-Giroux.

Vendredi 27 août 2021 - En route vers la Confirmation
Rendez-vous des jeunes à 10 h le vendredi 27 août devant l’église de Préaux-du-Perche. Marche vers Le Royau. Jeux, réflexion, prière. Messe à 16 h et fin de la journée à 17 h au Royau. Prévoir pique-nique et bonnes chaussures.

Les familles, parents et frères et sœurs sont également invités à participer à cette première rencontre.

Arrimés à Marie, la première de cordée, nous sommes bien assurés

Elle est belle cette fête de l’Assomption de Marie. On l’a appelée « la Pâque de l’été », car c’est bien la participation plénière de Marie à la Résurrection de son Fils que nous fêtons aujourd’hui. « Il est parmi les morts le premiers ressuscité », indique saint Paul aux chrétiens de Corinthe. Et Marie, en son Assomption participe pleinement à la résurrection de son Fils. Comme le dit la préface de la liturgie eucharistique : « Parfaite image de l’Église à venir, elle guide et soutient l’espérance du peuple de Dieu encore en chemin. » Ce dogme de l’Assomption est vécu, prié, célébré depuis les premiers siècles par le peuple chrétien.

Depuis les origines, en effet, Marie a eu une place privilégiée dans la foi chrétienne. Un peu comme la première de cordée assurée par le Christ Ressuscité. Mais curieusement, ce n’est que le 1er novembre 1950 que le pape Pie XII l’a proclamé solennellement. Il l’a fait le jour de la Toussaint pour marquer que Marie est au cœur de la sainteté. Elle est la reine de tous les saints reconnus par l’Église mais aussi les saints anonymes qui ont vécu leur vie en harmonie avec la volonté de Dieu et avec nous tous qui sommes appelés à la sainteté. C’est notre vocation première comme le souligne souvent dans ses lettres l’apôtre Paul. Et à sa suite le pape François dans sa belle lettre sur « La sainteté dans la société actuelle ». La sainteté qui s’exprime tout simplement dans l’ordinaire de nos vies par la foi-confiante et par la charité active.

Foi confiante et charité active sont bien unies en Marie

À peine a-t-elle répondu favorablement dans la foi à l’appel de l’Ange du Seigneur à devenir la mère du Fils de Dieu, que Marie se lance en toute hâte visiter charitablement sa cousine Élisabeth qui, elle aussi, dans sa vieillesse attend un enfant « car rien n’est impossible à Dieu ». C’est bien la foi et la charité de Marie qui sont, ici, mise en avant. La charité mue par sa foi.

À travers sa charité, Marie, à la suite de son Fils, enfante un monde nouveau. Un monde nouveau qui demeure encore en germe en chacun d’entre nous et dans notre monde. Ce monde nouveau ne sera achevé que dans le Ciel de Dieu mais nous avons la mission de travailler à le faire advenir déjà sur cette terre où nous sommes plantés.

Ce monde nouveau est décrit sous forme imagée par le livre de l’Apocalypse qui est un livre d’espérance bien utile en temps de crise. Le livre de l’Apocalypse affirme, en effet, que le mal, le péché et la mort sont vaincus en puissance et sont en passe d’être vaincus définitivement lorsque le Christ sera « tout en tous ». Le livre de l’Apocalypse révèle ce monde nouveau enfanté par Marie et inauguré par le Christ mais qui n’est pas encore parvenu à pleine maturité.

Ce monde nouveau est pour nous, à la fois, le don d’une grâce et le fruit d’un combat. Le don d’une grâce car il est déjà présent en nous depuis notre baptême où nous avons été consacrés par l’huile parfumée qui diffuse la bonne odeur du Christ et qui fait de nous d’autres Christ.

C’est aussi le fruit d’un combat. Ce combat n’est pas de tout repos. Jésus l’a mené et nous invite à le mener avec lui. Il peut sembler parfois que dans ce combat la mort, le mal et le malin soient victorieux — nous le voyons en permanence sur les écrans de nos téléviseurs et il déchaîne trop souvent sa haine sur les réseaux sociaux, mais ce n’est que provisoire, nous indique notre foi.

Car, grâce au Christ et à ceux qui demeurent unis au Christ ressuscité et qui se mettent à son école, la paix et l’amour triompheront. Comme le rappelle saint Paul, nous vivons en ce temps les souffrances du douloureux accouchement d’un monde qui a les promesses de la vie : grâce à ceux qui, comme Marie, mettent leurs pas dans les pas de Jésus, grâce à tous les hommes et les femmes de bonne volonté qui refusent la violence et la haine.

La fête de l’Assomption de Marie célèbre la foi confiante et la charité sans faille de Marie

C’est sans doute un appel pour nous à donner notre confiance en ce Dieu qui s’adresse à nous à travers les Écritures saintes mais aussi dans le dialogue que nous pouvons avoir les uns avec les autres. Tout le cantique d’action de grâce de Marie est marqué par cette charité de Dieu qui se fait proche des cœurs pauvres, des humbles, de ceux qui sont tombés, de ceux qui se trouvent laissés sur le bord du chemin. Notre devoir de charité, quand nous l’exerçons, est vraiment une participation à l’œuvre de Dieu lui-même qui est Amour-Charité.

Arrimés à Marie, la première de cordée, nous sommes bien assurés pour parvenir au sommet de la montagne de Dieu où le Christ ressuscité nous attend pour nous introduire dans la maison du Père où tout est joie et paix dans l’Esprit saint.
Jacques Roger