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Infos du 9 au 17 octobre 2021 - Bellême

dimanche 17 octobre 2021, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière : Juliette Paumier, 95 ans, au Gué-de-la-Chaîne, Berthe Corbin, 89 ans à Bellême, Jacqueline Marais, 78 ans, à Igé.

[|28e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 9 octobre 2021
18 h 30 messe à Sérigny

Dimanche 10 octobre 2021
10 h 30 messe à Bellême avec les Pèlerins de Lourdes

Nous portons dans notre prière : Michel Hubert, Juliette Paumier.

Lundi 11 octobre 2021
10 h Bellême, inhumation de Mme Berthe Corbin
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
18 h au Haras du Pin, grande soirée avec RCF 61 (passe sanitaire). S’inscrire auprès de Patrick Bruneau : 06 17 21 48 43

Mardi 12 octobre 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
16 h 45 catéchèse des enfants du primaire
19 h au presbytère, rencontre des parents des jeunes de 6e

Mercredi 13 octobre 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
13 h 30, presbytère rencontre des confirmands adultes
15 h à Igé, inhumation de Mme Jacqueline Marais

Jeudi 14 octobre 2021
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Vendredi 15 octobre 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
17 h 30 Conférence Saint-Vincent-de-Paul

Samedi 16 octobre 2021
14 h 30 à Bellême, mariage d’Elsa Barré et Anthony Kerharo
16 h à Bellême, baptême de Clémence Lowe

[|29e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 16 octobre 2021
18 h 30 messe à Chemilli

Dimanche 17 octobre 2021
10 h 30 messe à Bellême

Nous portons dans notre prière : Jean Hamel, Bernard et Guy Chaillou.

Quand la Parole tranche dans le vif

Il est sympathique, cet homme qui demande à Jésus ce qu’il convient de faire pour obtenir la vie éternelle. C’est un bon pratiquant, il est en règle avec la Loi, on l’imagine toujours prêt à rendre service. Mais il est insatisfait. Il désire faire plus, avancer dans la vie spirituelle. Son insatisfaction plaît à Jésus qui, indique saint Marc, « posa son regard sur lui et se mit à l’aimer ». C’est un fidèle pratiquant du repos du sabbat et de la charité fraternelle. Parce qu’il l’admire, Jésus l’appelle à aller plus loin que la pratique commune demandée à tous : « Une seule chose te manque. Vends ce que tu as. Donne-le aux pauvres et tu auras un trésor dans le ciel Puis, viens et suis-moi. » L’Évangile indique : « Il s’en alla tout triste car il avait de grands biens. »

Une parole de feu adressée à une liberté

Voilà une parole de feu adressée à une liberté dans l’aujourd’hui d’une vie humaine, n’est-ce pas cela la Parole de Dieu ? Pierre, Jacques, André et les autres ont répondu « oui » et « laissant leurs filets, ils suivirent Jésus ». D’autres, comme cet homme, ont tourné les talons. « Il s’en alla tout triste car il avait de grands biens. »

Jésus tire la leçon, et par deux fois, il indique à ses disciples : « Comme il est difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le Royaume de Dieu ! » Les richesses dont parle Jésus, c’est tout ce qui nous tient fermés, prisonniers, blindés devant tout appel à aimer. On peut être fermé parce qu’on est riche d’argent, mais aussi parce qu’on est riche de certitudes et qu’on est fermé à toute nouveauté suscitée par l’Esprit, fermé à toute recherche, y compris celle de Dieu ; on se contente d’une pratique a minima. On peut aussi être riche de pouvoir et de puissance et être fermé à tout appel.

Tout est possible à Dieu

Devant ces remarques de Jésus les apôtres sont perplexes : Si telles sont les exigences de l’Évangile, « Alors qui peut être sauvé ? » Jésus les regarde : « Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu ! »

Voilà l’Évangile de la grâce : le don gratuit de Dieu donne force et courage de répondre à l’appel de Jésus ; le don gratuit de Dieu s’exprime par sa justice et sa miséricorde. Devant les exigences de l’Évangile, quelqu’un peut-il se dire être « en règle » ? Personne ne pourra jamais croire que ses actes, ses œuvres ou ses mérites lui obtiendront le salut de Dieu. Dieu pourra toujours nous dire : « Une seule chose te manque… »

Si nous sommes sauvés, ce ne peut être que par grâce de Dieu. Cela ne veut pas dire qu’il faut nous reposer sur nos lauriers et ne rien faire. Au contraire ! Si nous ne voulons pas repartir tout tristes, il y a toujours la possibilité de répondre à de nouveaux appels à suivre le Christ. Mais on n’est jamais candidat pour le parcours du chemin de croix, le vrai, celui qu’on ne choisit pas, celui que la vie nous livre au quotidien : l’enfant, le voisin, le malade, le chômeur, le paumé… qui nous dérangent.

La Parole juge des intentions et des pensées du cœur

Avec notre Église, nous venons de recevoir le rapport Sauvé. Il nous fait mal. Mais ne l’oublions pas, il fait surtout mal aux victimes qui ont attendu si longtemps avant de pouvoir parler. Ce rapport de Ciase qu’il nous faudra lire n’est-il pas pour nous et pour notre Église la Parole que Dieu nous adresse aujourd’hui ? Comme l’indique la lettre aux Hébreux : « Elle est vivante la Parole de Dieu, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants ; elle pénètre au plus profond de l’âme ; elle juge des intentions et des pensées du cœur (…) Nous aurons à lui rendre des comptes » (He 4/12-13).

Si nous en sommes-là aujourd’hui, peut-être est-ce parce que nous n’avons pas mis l’Évangile de Dieu au cœur même de nos vies et de la vie de notre Église institutionnelle. Ce rapport de la Ciase nous met devant la vérité de faits que Jésus réprouve fortement, nous l’entendions dans l’Évangile dimanche dernier. Mais, nous dit encore Jésus : « Celui qui fait la vérité vient à la lumière. » Ce rapport, qui nous fait mal, pourra être salutaire pour nous et pour notre Église s’il conduit à la conversion des personnes, de nous-mêmes et à la réforme de certains comportements. Entendons Jésus nous dire et dire à notre Église : « Une seule chose te manque ». Ne s’agit-il pas, en permanence de transformer le pouvoir, que nous exerçons tous d’une manière ou d’une autre, en service dans le respect de tout être humain ?

Demander l’intelligence du cœur et l’esprit de sagesse

Pour pouvoir suivre Jésus, il nous faut demander, comme nous y invite le livre de la Sagesse, non pas la richesse, la puissance, la santé ou la beauté, mais « l’intelligence » du cœur et « l’esprit de Sagesse ».

Faisons nôtre la prière du psalmiste : « Apprends-nous la vraie mesure de nos jours ! Rassasie-nous de ton amour au matin, que nous passions nos jours dans la joie et les chants ! » (Ps 89). N’est-ce pas là que se trouve notre espérance ?

Mardi dernier sœur Véronique Margron citait Bernanos : « L’espérance est une détermination héroïque de l’âme, et sa plus haute forme est le désespoir surmonté. (…) L’espérance est un risque à courir, c’est même le risque des risques. L’espérance est la plus grande et la plus difficile victoire qu’un homme puisse remporter sur son âme… On ne va jusqu’à l’espérance qu’à travers la vérité, au prix de grands efforts. »
Jacques Roger

[|Les enjeux théologiques de Laudato si’

Vendredi 15 octobre 2021 à La Source à Sées

Inscription : annonce.foi@diocesedeseez.org ou 02 33 81 15 04|]

Matin
9 h 30 : ouverture de la rencontre
Intervention du P. Frédéric Louzeau : « Seigneur, fais que je vois » : Laudato si’ et l’Évangile du salut
Ateliers en petits groupes

12 h 30 : repas

Après-midi
14 h 00 : témoignage d’expérience en congrégation. Dialogue contemplatif à la chapelle de La Source
Mise en pratique : Quelle invitation pour nous ? Réponses aux questions et conclusion.
16 h 30 : fin

La journée sera suivie d’un temps de lancement en diocèse du synode sur la synodalité à 17 h 00 à la cathédrale