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Infos du 23 au 31 octobre 2021 - Bellême

dimanche 31 octobre 2021, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière : Paulette Roguet, 85 ans, à Bellavilliers, Inès Adeline, 21 ans, à Montpellier.

[|30e dimanche du Temps ordinaire - Offrande pour les Œuvres missionnaires|]Samedi 23 octobre 2021
18 h 30 messe à Saint-Martin-du-vieux-Bellême

Dimanche 24 octobre 2021
10 h 30 messe à Bellême

Nous portons dans notre prière : Paulette Roguet, Luc et Yves Raineau.

Lundi 25 octobre 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
20 h préparation d’un après-midi de Noël « toutes générations » pour le samedi 18 décembre

Mardi 26 octobre 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mercredi 27 octobre 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Jeudi 28 octobre 2021
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Vendredi 29 octobre 2021
11 h messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 réunion du Mouvement Chrétien des Retraités

Samedi 30 octobre 2021
10 h à 11 h confessions
11 h à l’église Saint-Sauveur, messe anniversaire Mme Valiton
14 h 30 à Bellême, mariage de Solenn Le Divelec et de Stanislas de Lassus

[|31e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 30 octobre 2021
18 h 30 messe à Bellavilliers

Dimanche 31 octobre 2021
10 h 30 messe à Bellême

Nous portons dans notre prière : Albert Bidault, Paulette Roguet, Paulette et Placide Bruneau, l’abbé René Detoc.

[|Fête de tous les saints|]Dimanche 31 octobre 2021
18 h 30 messe à Igé

Lundi 1er novembre 2021
10 h 30 messe à Bellême

Nous portons dans notre prière : Michel Hubert, Jean Bresteau, Thérèse et Philippe Bouvier, Marie-Thérèse et André Collard, Lucette et Charles Pilpay.

Mardi 2 novembre 2021
10 h 30 église Saint-Sauveur messe pour les défunts

[|Synode sur la synodalité dans l’Église

Vivre le cheminement synodal dans notre paroisse|]Parmi les 10 thèmes proposés par le diocèse, l’Équipe pastorale a retenu deux propositions à travailler en paroisse :

  • I. Les compagnons de voyage ;
  • VI. Dialoguer dans l’Église et dans la société.

Pour travailler ces deux aspects, nous proposons deux dimanches « déployés » de 9 h à 10 h 45 avec la messe à 11 h ces jours-là.

Dimanche 14 novembre 2021 - Compagnons de voyage

Dimanche 12 décembre 2021 - Dialogue dans l’Église et dans la société

Confiance, lève-toi, il t’appelle !

Magnifique rencontre de Jésus avec Bar Timée, ce mendiant aveugle posté à l’écart de la ville de Jéricho qui crie désespérément sa souffrance et sa confiance. Exclu parce que mendiant, isolé parce qu’aveugle, Bar Timée n’existe pour personne. On l’ignore ou on le contourne. Il est comme mort mais il ne se résigne pas. S’il est aveugle, il n’est ni sourd ni muet.

Demandons à l’aveugle un morceau de lumière

Face au prophète de Nazareth dont il apprend la venue, face au brouhaha de la foule, il crie pour se faire entendre et son cri est un acte de foi envers celui qu’il considère comme le Messie promis par Dieu et attendu par le peuple : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! » Aveugle, il l’est, mais pas tant que cela et les gens qu’il côtoie, eux, sont sourds. D’une certaine manière, son cri est missionnaire : il témoigne de sa foi, de sa confiance en Jésus et il va permettre à ce dernier de retourner la foule aveugle et sourde à son appel : « Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : “Fils de David, prend pitié de moi !” ».

Une parole efficace qui transforme ceux qui l’entendent

Jésus, pourtant entouré par une foule en liesse, entend sa plainte. Son attitude et sa parole : « Appelez-le ! » va transformer celle des témoins de la scène qui font volte-face. Ceux qui voulaient lui clouer le bec lui disent : « Confiance, lève-toi, il t’appelle ! » Heureux retournement de situation : ainsi, la foule passe de l’hostilité envers le mendiant à la bienveillance. Elle faisait obstacle à la rencontre entre cet homme et Jésus ; maintenant, elle est un pont qui favorise cette rencontre. L’attitude et la parole de Jésus va transformer aussi le fils de Timée qui quitte sa position de mort pour une quasi résurrection : « L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus ». Il quitte le vieil homme marqué par l’aveuglement et la mort : son bondissement est une résurrection dans la lumière.

Le baptême comme appel et renaissance

Cette scène, racontée par saint Marc, évoque le baptême chrétien. Le cri de l’aveugle est un cri de naissance ou plutôt un cri de renaissance et de reconnaissance. Son cri trouve écho et réponse dans l’appel de Jésus : « Appelez-le ! » Le baptême chrétien est d’abord un appel de Dieu, c’est une vocation.

À l’appel de Jésus relayé par la foule, l’aveugle jette son manteau et bondit vers Jésus. L’aveugle se lève, l’appel de Jésus le ressuscite. Il passe de la position assise au bord de la route [à la marge] à la position debout où il suit Jésus sur la route. Il rejoint Jésus et la foule. Il intègre la communauté. Un dialogue s’instaure : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » – « Que je voie ! » – « Va ! Ta foi t’a sauvé ! » Aussitôt l’homme recouvre la vue. La confiance n’appelle-t-elle pas la confiance ? Celle de l’aveugle touche celle de Jésus : « Va ! Ta foi t’a sauvé ». Sans que Jésus lui demande, il le suit sur la route. Il se fait disciple.

Par la foi et le baptême, revêtus du Christ et porteurs de lumière

Au baptême, nous quittons symboliquement notre vieux vêtement, notre vie ancienne marquée par la non-connaissance de Dieu et la non-relation à Lui pour revêtir l’habit de lumière du Ressuscité. Nous devenons dans le Christ des êtres nouveaux. Le baptême chrétien est une illumination, la lumière est remise au baptisé. Désormais, le Christ éclaire notre vie et illumine notre existence : « Et il suivait Jésus sur la route ». Après le baptême, la vie baptismale se déploie dans une suite du Christ. Sa Parole n’est-elle pas la boussole du baptisé ? La vie du baptisé se conforme à la vie de Jésus. Suivre Jésus sur nos routes, n’est-ce pas emprunter un chemin qui conduit à la joie de la résurrection, dès ici-bas et dans le monde à venir indissociablement, en passant avec lui par la croix où se manifeste un amour qui va jusqu’au bout, jusqu’à sa plénitude. Bar Timée ne serait-il pas pour nous un modèle de foi, de confiance, de renaissance et de disciple-missionnaire ?

Quitter le vieux vêtement de nos habitudes pour mouiller à la grâce

« Confiance, lève-toi, il t’appelle ». Cette parole ne s’adresse-t-elle pas à chacun de nous, hommes et femmes aux courtes vues qui mendions bien souvent un peu d’amitié et réclamons, à juste titre, de l’attention ? La parole de Jésus nous fait-elle bondir de joie ? Ou ne sommes-nous pas des êtres trop habitués, que la nouveauté de l’Évangile ne bouleverse plus ? Quel vieux vêtement avons-nous à quitter pour nous laisser revêtir par la nouveauté du Christ ? Nos habitudes ? Nos routines ? Nos indifférences ? Nos égoïsmes ? Nos enfermements ? Le pire [qui puisse nous arriver], indique le poète Charles Péguy, c’est d’avoir une âme endurcie par l’habitude. Sur une âme habituée, la grâce ne peut rien. Elle glisse sur elle comme l’eau sur un tissu huileux…

« Seigneur, viens ouvrir mes yeux ! Fais que je voie les merveilles de ton amour et la générosité des êtres humains mes frères ! »
Jacques Roger