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Infos du 27 novembre au 5 décembre 2021 - Bellême

dimanche 5 décembre 2021, par Jean-Noël

[|1er dimanche de l’Avent|]Samedi 27 novembre 2021
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 28 novembre 2021
10 h 30 messe à Bellême

Nous portons dans notre prière : les familles Vaseux-Sorreau, les personnes migrantes noyées en traversant la Manche.

14 h à la Maison des associations à Bellême, réunion des couples qui se préparent à célébrer leur mariage en 2022 dans notre Pôle missionnaire du Perche sud

Lundi 29 novembre 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
19 h au presbytère, rencontre de préparation de l’après-midi du 18 décembre

Mardi 30 novembre 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
16 h 45 catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 1er décembre 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Jeudi 2 décembre 2021
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents
18 h réunion de l’Équipe pastorale paroissiale

Vendredi 3 décembre 2021 - 1er vendredi du mois
11 h messe et adoration eucharistique à la chapelle des saints Louis et Zélie à La Croulerie à Chemilli

Samedi 4 décembre 2021
17 h à l’église de Pervenchères, La Pastorale des santons de Provence

[|2e dimanche de l’Avent|]Samedi 4 décembre 2021
17 h messe en l’honneur de sainte Barbe avec les sapeurs-pompiers

Dimanche 5 décembre 2021
10 h 30 messe à Bellême

Nous portons dans notre prière : Albert Bidault, Paulette et Placide Bruneau.

Se préparer avec sérénité à « paraître devant le Fils de l’homme »

Avec ce premier dimanche du temps de l’Avent, nous commençons une nouvelle année liturgique. Le temps de l’Avent nous invite non seulement à préparer notre cœur à célébrer la naissance du Fils de Dieu en notre monde à Noël, mais surtout à nous préparer à accueillir la venue du Seigneur à la fin des temps, à la fin de notre temps.

Des points d’attention pour ce temps de l’Avent

Connaissant nos faiblesses et nos velléités, Jésus invite à la vigilance et nous prodigue 3 consignes pour ce temps de l’Avent :

  • « Redressez-vous et relevez la tête. » Autrement dit : ne demeurons pas repliés sur nous-mêmes. Levons les yeux vers le Seigneur et regardons nos frères ;
  • « Que votre cœur ne s’alourdisse dans la débauche, l’ivrognerie et les soucis de la vie ». Autrement dit : que les distractions liées aux fêtes ne nous éloignent pas de l’essentiel qui est la venue de Dieu en notre histoire et en nos vies personnelles et communautaires ;
  • « Restez éveillés et priez en tout temps » : ainsi vous serez jugés dignes de paraître debout devant le Fils de l’homme ». Autrement dit : que par la prière et la vigilance, nous demeurions vraiment unis au Seigneur qui habite nos cœurs. Le Seigneur qui, sans cesse, frappe à la porte de notre cœur et nous demande l’autorisation de demeurer en nous. Le Seigneur qui nous promet de nous accueillir en sa demeure de paix lorsque, pour nous, l’heure sera venue.

Sentinelles de Dieu

Le temps de l’Avent nous rappelle que comme baptisés en Christ « nous sommes les sentinelles de Dieu pour notre monde », comme aimait le rappeler le saint pape Jean-Paul II.

Notre monde va mal. Il est en proie aux violences qui assaillent les hommes. Nos sociétés engendrent du « mal être » dont les symptômes sont, parmi d’autres, le développement des drogues, de l’individualisme et de l’agressivité. Nous sommes les témoins attristés et impuissants de ces personnes migrantes qui fuient leur pays et sont la proie de passeurs avides d’argent, cet argent qui les rend criminels. Au cœur de ce monde dans lequel nous avons été plantés, Jésus nous invite pourtant à enraciner l’espérance

Dans nos vies personnelles, dans nos associations, dans nos communautés chrétiennes, l’Évangile de Dieu ne nous invite-t-il pas à dépasser sans cesse les individualismes, les fermetures, les égoïsmes, l’indifférence, en vivant l’amour de Dieu dans les relations quotidiennes avec les autres ? Heureusement des antidotes existent, de beaux témoignages nous sont donnés : par exemple, sœur Anne-Marie Salomon que nous connaissons bien à Bellême et qui, du haut de ses 85 ans, ne pouvant plus être présente auprès de l’hôpital du désert qu’elle a fondé au Mali, poursuit ses consultations par téléphone. Marguerite et Olivier, un jeune couple du Pays d’Ouche, viennent d’arriver avec leurs quatre enfants à Madagascar pour se mettre au service de la population, leur offrant ainsi quelques années de leur vie. N’est-ce pas là une manifestation d’une vivante espérance ?

Regarder l’horizon où Dieu nous attend

Les trois lectures de ce dimanche orientent notre regard vers notre destinée. Jérémie l’indique : « Voici venir des jours où j’accomplirai ma promesse de bonheur […] Je ferai naître chez David un germe de justice ». En son temps, le prophète aspire à la réunification des deux royaumes, celui d’Israël au nord et celui de Juda au sud. Mais pour nous aujourd’hui, ce germe de justice est le Christ ressuscité lui-même, vie nouvelle et éternelle jaillie de la mort. Germe de justice appelé à grandir en nous et à réunifier nos amours éclatés. N’est-ce pas, en effet, Jésus qui nous ajuste à Dieu, son Père et notre Père, à son désir et à sa volonté ? N’est-ce pas, en effet, Jésus qui peut unifier en nous l’amour de Dieu, l’amour des autres et l’estime de soi-même ? Saint Paul nous invite précisément à mettre en œuvre dans notre vie ce désir de Dieu qui est que nous grandissions, jour après jour, dans l’amour et la sainteté : « Faites de nouveaux progrès ».

Laisser Dieu être Dieu en nous

Il ne s’agit pas de mettre en œuvre un volontarisme qui compterait sur ses seules forces humaines, il s’agit, au contraire de s’abandonner en toute confiance entre les mains de Dieu. Plus nous mettons Dieu au centre de nos vies personnelle et communautaire, plus nous devenons humains à la manière de Jésus, et plus nous trouvons la sérénité et la paix du cœur, fruits de l’humilité, au sein même des épreuves que nous pouvons traverser.

N’est-ce pas la grâce de ce temps de l’Avent que de nous inviter à la vigilance et à la reconnaissance de nos fragilités pour mettre notre espérance en Dieu seul en comptant aussi sur la présence, l’attention, la solidarité de nos frères en humanité ? Car Dieu et l’être humain ne sont pas des concurrents mais des partenaires en vue de faire grandir la fraternité en nos vies et dans le monde.
Jacques Roger