Infos du 11 au 19 décembre 2021 - Bellême

Nous portons dans notre prière : Marthe Guimard, 98 ans, à Igé, Colette Simon, 74 ans, à Bellême, Jacqueline Condet, 71 ans, à Bellême, Ginette Lunel, 75 ans, à Igé.

[|3e dimanche de l’Avent|]Samedi 11 décembre 2021
18 h 30 messe à l’église d’Igé pour le 1er anniversaire du décès de l’abbé René Detoc

Dimanche 12 décembre 2021
11 h messe à Bellême

Nous portons dans notre prière : Hélène et Baptiste Jean, Paulette et Bernard Jean, Thérèse Bédane-Métivier, Jean Bizet.

Mercredi 15 décembre 2021
18 h messe à l’oratoire du presbytère

Jeudi 16 décembre 2021
11 h messe à l’église de Bellavilliers avec des membres des équipes du Rosaire

Vendredi 17 décembre 2021
10 h célébration avec l’école Saint-Michel
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 à Igé, inhumation de Mme Ginette Lunel
16 h Conférence Saint-Vincent-de-Paul

Samedi 18 décembre 2021
10 h 30 Bellême, mariage de Priscille Noël et François-Xavier Loriot
11 h à Chemilli, bénédiction des fiancés Cécile de Basquiat et François-Xavier Carayon

[|4e dimanche de l’Avent|]Samedi 18 décembre 2021
18 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur

Dimanche 18 décembre 2021
10 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur

Nous portons dans notre prière : Jean Hamel, Bernard et Guy Chaillou.

La joie du partage

La joie est le leitmotiv de ce dimanche. Aux exilés libérés, le prophète Sophonie lance cette invitation : « Pousse des cris de joie, le roi d’Israël, le Seigneur est en toi. Tu n’as plus à craindre le malheur. Le Seigneur te renouvellera par son amour. » Saint Paul invite les chrétiens de la ville de Philippe : « Soyez toujours dans la joie du Seigneur… Le Seigneur est proche. En toutes circonstances, dans l’action de grâce priez et suppliez. Et la paix de Dieu, qui dépasse ce qu’on peut imaginer, gardera votre cœur et votre intelligence dans le Christ Jésus. »

La douce joie de ce temps d’Avent

À l’approche de Noël, Dieu nous invite à raviver en nous la joie : la joie profonde — qui peut être vécue au cœur même de l’épreuve — la joie d’être habité par l’Esprit saint. Il est en nous. Sans cesse, si nous le voulons bien et si nous le lui demandons, « il nous renouvelle par son amour ». On pourrait dire : il nous donne une nouvelle jeunesse, une jeunesse du cœur, d’un cœur rempli d’action de grâce.

Savoir cela, ou plutôt éprouver cela, n’instaure-t-il pas en nous la sérénité et la paix dont saint Paul lui-même a fait l’expérience dans toutes les circonstances de sa vie ? Cela ne nous met-il pas en marche comme les foules qui venaient vers Jean Baptiste reconnaissant en lui un grand prophète ? Elles se demandaient même s’il n’était pas le Messie promis par Dieu et dont elles pressentaient la venue toute proche.

Le temps de progresser dans vie chrétienne

En venant recevoir un baptême de purification et de conversion et en reconnaissant leurs péchés, les foules posaient la question : « Que devons-nous faire ? » En saint Matthieu, Jean Baptiste invite : « Produisez donc un fruit qui exprime votre conversion. » En saint Luc, plus concrètement, Jean s’adresse à chacune des catégories de personnes qui se présentent à lui.

• Aux collecteurs d’impôts, il demande : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »

• Aux soldats, il dit : « Ne faites ni violence, ni tort à personne et contentez-vous de votre solde. »

• À tous, il demande : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ».

Nous le voyons bien ici, le juif et le chrétien à sa suite est appelé à tenir ensemble la foi et la charité. L’une ne peut pas vivre sans l’autre.

« Que devons-nous faire ? »

N’est-ce pas également notre question ? La question que nous pouvons poser au Seigneur qui pourra nous inspirer une réponse ? Face aux situations dramatiques vécues par certains de nos contemporains, nous sommes bien souvent confrontés à notre impuissance. Pourtant, s’il ne nous est pas demandé l’impossible, nous sommes invités cependant à faire ce que nous pouvons.

• Dans nos sociétés marquées par la violence, ne nous est-il pas demandé de devenir des artisans de paix ? Mettre de l’huile dans les rouages et non de l’huile sur le feu.

• Face aux peurs parfois irraisonnées de nos contemporains devant l’avenir, ne nous est-il pas demandé de semer la confiance en Celui qui affirme : « Confiance ! C’est Moi ! N’ayez pas peur ! » et « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps ? et de prendre notre part à la sauvegarde de la Maison commune ?

• Devant l’individualisme où chacun semble se replier sur lui-même et sa tribu, ne sommes-nous pas invités à développer le sens du collectif, de la communauté, de la fraternité ?

Au fond, demandons-nous en conscience : face à la situation qui est la mienne aujourd’hui, que me répondrait Jean Baptiste, ou plutôt que me soufflerai l’Esprit Saint si je lui demandais : « Que dois-je faire ? »

Aurais-je alors le courage de mettre en œuvre concrètement la réponse qu’il m’inspire ? Que le Seigneur nous aide à discerner ce qu’il attend de nous à l’approche de Noël ? La joie nous sera donnée par surcroît.
Jacques Roger

Le Denier 2021 marque un recul certain sur l’année 2020 et, si la tendance se poursuit, il accusera en fin d’année un manque de 400 000 €. Parmi nos donateurs de l’an dernier, 15 % d’entre eux n’ont pas encore redonné cette année, dans un contexte en France où nous savons que seul un chrétien pratiquant sur deux donne au Denier.

Or c’est la seule ressource de l’Église diocésaine qui permet de donner un traitement aux personnes (salariés et prêtres). Et pour ceux qui sont assujettis à l’impôt sur le revenu, le gouvernement, suite à la crise sanitaire, accorde une déduction fiscale exceptionnelle de 75 % pour 2021 pour tout don fait avant le 31 décembre 2021. Merci pour votre soutien à la mission de l’Église diocésaine !
Mgr Bruno Feillet et le Conseil pour les affaires économiques du diocèse.