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Infos du 18 au 26 décembre 2021 - Bellême

dimanche 26 décembre 2021, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière : Ginette Lunel, 75 ans, à Igé.

[|4e dimanche de l’Avent|]Samedi 18 décembre 2021
18 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur

Dimanche 18 décembre 2021
10 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur

Nous portons dans notre prière : François-Xavier Seyriex, les familles Cotreuil-Saint Rome, Colette Simon.

Lundi 20 décembre 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 21 décembre 2021
9 h grand ménage de l’église. Venez nombreux !
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mercredi 22 décembre 2021
10 h messe à l’oratoire du presbytère

Jeudi 23 décembre 2021
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Vendredi 24 décembre 2021
10 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
de 11 h à midi confessions à l’église Saint-Sauveur

[|Fête de Noël|]Vendredi 24 décembre 2021 - Nuit de Noël
17 h messe à Igé
19 h messe à l’église Saint-Sauveur Bellême

Samedi 25 décembre 2021 - Jour de Noël
10 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

[|Fête de la Sainte Famille|]Samedi 25 décembre 2021
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 26 décembre 2021
10 h 30 église Saint-Sauveur Bellême

[|Fête de Marie, mère de Dieu et entrée dans l’année nouvelle|]Samedi 1er janvier 2021
10 h 30 messe à Bellême

[|Fête de l’Épiphanie du Seigneur|]Samedi 1er janvier 2021
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 2 janvier 2021
10 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Dans la douce lumière de Noël

En ce 4e dimanche de l’Avent, nous baignons déjà dans la douce lumière de Noël. Deux femmes se rencontrent. Elles vont donner naissance à deux enfants qui marqueront l’histoire humaine : Jean et Jésus. On peut dire que le ministère de Jean commence dans le ventre de sa mère : lorsque Marie, portant Jésus, salue Élisabeth, le petit Jean tressaille de joie et sa maman s’écrie sous l’action de l’Esprit Saint : « Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni. » Élisabeth s’étonne : « D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? »

Du petit reste d’Israël jaillit la Lumière

La vieille Élisabeth et la jeune Marie, toutes les deux habitées par l’Esprit saint, ne sont-elles pas comme la charnière qui relie la première et la nouvelle Alliance ? Jean désignera Jésus comme l’Envoyé du Père accomplissant la promesse de Dieu. Il est venu en notre monde pour témoigner, par toute sa vie, de l’Amour de Dieu envers chaque être humain.

Par Marie s’accomplit la prophétie de Michée : le petit naîtra, en effet, dans cette obscure bourgade de Bethléem, berceau du grand roi David. Il sera issu de ce « petit reste d’Israël », dont Marie est la figure parfaitement achevée. Fidèle à l’Alliance, ce reste d’Israël attend activement la réalisation de la promesse. Et Marie accepte de donner son humanité au Fils de Dieu.

Ce petit reste, préfiguration de l’Église

Comme son ancêtre, David, l’Envoyé du Père sera berger : son troupeau sera composé non de moutons bêlant à la recherche d’un gourou mais d’hommes et de femmes qu’il appellera à la liberté et à la responsabilité. Sa mission sera de prendre soin et de protéger son peuple, non seulement Israël mais toutes les nations. « Lui-même sera la paix », la paix en personne, indique Michée. Ce petit reste d’Israël n’est-il pas la préfiguration de ce qu’est notre Église aujourd’hui ? Ce petit peuple, « ce petit reste » de croyants qui essaie, tant bien que mal et plutôt bien que mal, nous l’espérons, d’être fidèle à l’Alliance.

Avec Marie, l’Église porte en elle le Sauveur pour la vie du monde

Marie n’est-elle pas le modèle des communautés ecclésiales qui s’abandonnent à la volonté de Dieu, mettent toute leur confiance en Lui et savent que « rien n’est impossible à Dieu » ? Élisabeth n’est-elle pas le modèle de nos communautés ecclésiales vieillissantes, parfois prêtes à désespérer ou à prendre leur parti de leur stérilité ?

Élisabeth et Zacharie nous disent que de nos stérilités actuelles — manque de confiance, peurs, routines, « à quoi bon », passivités — Dieu peut engendrer de nouveaux enfants pour l’annonce paisible et enthousiaste de la Bonne nouvelle.

Ne sommes-nous pas ce « petit reste » qui venons chaque dimanche renouveler cette alliance scellée une fois pour toutes par le Christ versant son sang sur la croix ? L’Eucharistie n’est-elle pas la rencontre entre le Ciel et la terre, entre le Christ et l’Église ? L’Action de grâce, l’Eucharistie n’est-elle pas l’unique sacrifice qui plaît à Dieu puisque le don de sa vie qu’il a fait une fois pour toutes sur la croix, est rendu présent ici et maintenant à chaque eucharistie ? Comme l’indique l’auteur de la lettre aux Hébreux, le véritable sacrifice qui plaît à Dieu n’est-il pas de s’offrir soi-même en consentant à devenir un instrument entre les mains de Dieu pour, avec le Christ, pouvoir dire : « Je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté » ?

Dans quelques jours, nous allons célébrer Celui qui a pris corps en Marie pour faire la volonté du Père : il est venu nous sauver.

Nous sauver de quoi ? N’est-ce pas nous sauver de tout ce qui nous tient éloignés de Dieu et des autres ? Nous sauver de la haine par l’amour, de la violence par la paix, de la méfiance et du doute par la confiance et la foi, du désespoir par l’espérance.

Entrons déjà avec Marie et Élisabeth, avec Zacharie et Joseph, avec Jean-Baptiste et Jésus, dans la douce joie de Noël !
Jacques Roger