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Infos du 11 au 19 août 2018 - Le Theil-sur-Huisne

dimanche 19 août 2018, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans nos prières Mesdames Jeanne Moreau et Armandine Robion (huitaine).

Samedi 11 août 2018
16 h 30 baptême de Léandro et Léanna Rousseau au Theil-sur-Huisne
18 h 00 messe à L’Hermitière

Dimanche 12 août 2018
10 h 30 messe à Ceton

Mardi 14 août 2018
18 h 00 messe au Theil-sur-Huisne

Mercredi 15 août 2018 - Assomption de la Vierge Marie
10 h 00 messe à Saint-Germain-de-la-Coudre

Jeudi 16 août 2018
18 h 00 messe au Theil-sur-Huisne

Vendredi 17 août 2018
18 h 00 messe au Theil-sur-Huisne
20 h 30 à Bellême, conférence du père Hénault-Morel sur Louis et Zélie Martin dans la société alençonnaise du XIXe siècle

Dimanche 19 août 2018
10 h 30 messe au Theil-sur-Huisne

[|XIXe dimanche du Temps ordinaire|]Le rêve de Dieu ne peut quitter les hommes et ce n’est pas par hasard si le Pain de vie est descendu jusqu’à nous. Que faisons-nous pour que, par Jésus Christ, notre vie personnelle, familiale, communautaire, remonte vers le Père ?

Lecture du premier livre des Rois (19, 4-8)

Parce qu’il a fui devant la colère de Jézabel, le prophète Élie se considère comme un lâche et attend la mort, épuisé. Quand on connaît la fougue de ce champion du Seigneur contre les dieux païens introduits par la reine, on ne peut s’empêcher de penser que Dieu met à profit l’expérience de la peur et du découragement d’Élie pour lui faire découvrir que Dieu triomphe dans la faiblesse des hommes, ses partenaires. Réconforté par l’assurance que le Seigneur veille sur lui et ne l’a pas abandonné, Élie, nourri du pain de Dieu, part en pèlerinage au Sinaï, encore appelé l’Horeb, la montagne où Moïse et son peuple avaient fait la rencontre du Dieu vivant.

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens (4, 30-5,2)

Il n’y a pas de morale chrétienne qui ne soit fondée sur la connaissance de Dieu et de son agir envers nous. Croire en Dieu-Trinité n’est pas seulement un dogme que l’Église affirmerait sans plus ; c’est un acte de foi qui détermine notre comportement chrétien. Parce que Dieu nous aime comme ses fils, parce que Jésus nous a aimés et s’est livré pour nous, parce que l’Esprit nous appelle à la délivrance de tout égoïsme dans le royaume d’amour, bref, parce que Dieu est ce qu’il est ce que nous affirmons : une Trinité de personnes intimement unie dans l’amour, nous ne pouvons pas ne pas nous aimer. Ce serait nier dans la vie ce que nous affirmons dans Je crois en Dieu.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (6, 41-51)

Les adversaires de Jésus que Jean appelle sans plus les Juifs, par opposition à la foule ou aux disciples butent sur le mystère de l’incarnation : comment cet homme, connu comme l’un des nôtres, peut-il se dire descendu du ciel ? Comment peut-il nous demander de croire en lui, de croire que sa parole est pain de vie, comme toute Parole qui sort de la bouche de Dieu ? Jésus n’élude pas la difficulté d’un tel acte de foi : seul celui que le Père attire, celui qui se laisse instruire par lui et ne se fie pas seulement à son propre raisonnement , peut venir à Jésus, c’est-à-dire croire en lui. Celui-là pourra comprendre que Jésus crucifié est le pain de vie quand il livre sa vie pour donner au monde la vie qui ne finit pas. Comme on le constate, Jean invite ses lecteurs chrétiens à comprendre le discours de Jésus comme un appel à la foi, tout en leur proposant d’y lire aussi l’annonce de l’Eucharistie, sacrement de la foi en Jésus, fils de Dieu fait homme, livré sur la croix pour donner la vie au monde.

Bon dimanche !
Père François