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Infos du 15 au 22 janvier 2017 - Bellême

samedi 14 janvier 2017, par Jacques Roger

[|2e dimanche du temps ordinaire|]Samedi 14 janvier 2017
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 15 janvier 2017
10 h 30 messe à Bellême, 11 h à Igé
14 h au presbytère de Bellême, rencontre des couples qui se préparent à célébrer leur mariage cette année

Nous portons dans notre prière : Denise Guyral, Eliane Pilatte, Roger-Marc Antonio, Arlette Leprince, la famille de Romanet.

Lundi 16 janvier 2017
19 h Prier en chantant à l’église Saint-Sauveur
20 h 30 à l’église Notre-Dame de Mortagne, prière pour l’unité des chrétiens

Mardi 17 janvier 2017
9 h messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère, catéchèse des primaires

Mercredi 18 janvier 2017
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 19 janvier 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
16 h à Rémalard, réunion de l’équipe pastorale du Pôle missionnaire

Vendredi 20 janvier 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

[|3e dimanche du temps ordinaire|]Samedi 21 janvier 2017
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 22 janvier 2017
10 h 30 messe à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : la famille Doniau.

Communion dans la diversité

C’est aujourd’hui la 103e Journée mondiale du migrant et du réfugié instituée en 1914 par le pape Benoît XV pour soutenir les émigrés italiens. Les migrations, aujourd’hui particulièrement, sont une réalité complexe, difficile à gérer, qui ne laisse personne indifférent. Sans doute, à ce sujet, convient-il de nous rappeler la parole de sainte Teresa de Calcutta qui devrait inspirer notre vie quotidienne : « L’heure n’est pas à la polémique, elle est à la charité. »
Chaque heure de nos journées ne devraient jamais être à la polémique mais toujours à la charité, même si, parfois, des discutions et des débats sont légitimes et peuvent avoir lieu. Mais dans un certain climat animé par la charité. N’est-ce pas ce climat que le monde attend de nous chrétiens ?
À l’occasion de cette journée mondiale du migrant et du réfugié, le pape François écrit : « Personne n’est étranger dans la communauté chrétienne qui embrasse toutes nations, tribus, peuples et langues (Ap 7, 9). Chacun est précieux, les personnes sont plus importantes que les choses et la valeur de chaque institution se mesure à la façon dont elle traite la vie et la dignité de l’être humain, surtout en condition de vulnérabilité, comme dans le cadre des mineurs migrants. En outre, il faut viser la protection, l’intégration et des solutions durables. »
La parole de Dieu de ce dimanche vient éclairer ces situations : Isaïe d’abord, puis Jésus, le Christ, vient nous ouvrir à l’universel. D’abord, Isaïe trace le portrait d’un mystérieux serviteur dans lequel Dieu promet de manifester sa splendeur. S’étant laissé façonné, dès avant sa naissance, par Dieu lui-même, il reçoit également de Lui sa force, ce beau titre et cette mission : « Je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. »
Les premiers chrétiens reconnaîtront dans ce portrait, tracé comme en filigrane, celui de Jésus, le Christ, serviteur de Dieu et des hommes, suivant ainsi l’intuition de Jean, le baptiseur : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. » Nous reprenons cette phrase à chaque eucharistie.
Dans la bible, l’agneau est équivalent au serviteur et aussi au fils : c’est celui qui se laisse conduire. Il est à la fois victime de violence et rempli de compassion. C’est le doux que Jésus déclare bienheureux : un être pacifié, en totale adéquation avec lui-même parce qu’en parfaite harmonie avec Dieu. Là est bien le portait de Jésus, le Christ. Ce portrait est encore sans doute un peu défiguré en nous. Laissons le Christ nous reconfigurer à lui.
Dans la Bible, l’Agneau, c’est l’agneau qui prend la place d’Isaac pour le sacrifice, c’est l’agneau mangé en toute hâte par les Hébreux avant de passer la mer, c’est l’agneau pascal mis à mort et offert en sacrifice, c’est l’agneau vainqueur dont le livre de l’Apocalypse nous dit que cet Agneau est notre Pasteur.
Cet Agneau prend sur ses épaules, ce serviteur porte, ce Fils enlève, non pas les mais le péché du monde. Les péchés sont de notre responsabilité. Le péché du monde nous précède et nous en subissons les séquelles.
Quel est donc ce péché du monde qui opprime l’humanité et que Jésus vient ôter ? N’est-ce pas l’ignorance du vrai, du réel visage de Dieu, qui est Amour et Père de miséricorde ? Ce péché n’est-il pas associé à des caricatures épouvantables de Dieu, de l’Église, du bonheur ? Ce péché du monde ne détourne-t-il pas les êtres humains de la vérité et de Dieu et de l’homme ? Si Dieu est notre Père, alors nous sommes ses enfants, nous sommes une seule famille humaine, nous sommes frères. Et cela change tout ! L’Église est alors invitée à être dans le monde le signe et la semence de l’humanité renouvelée, de l’humanité rachetée par le Christ. Elle se reconnaît être la famille de Dieu et est appelée à vivre la communion dans la diversité.
Jean, le baptiste, avoue : « Je ne le connaissais pas… Mais j’ai vu et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. » Jean Baptiste passe d’une connaissance extérieure qui dit peu de chose de la personne à une connaissance intérieure qui est une véritable renaissance avec la personne. N’est-ce pas à cela que nous sommes appelés ? Et c’est l’affaire de toute une vie : nous sommes invités à co-naître le Christ, à naître avec Lui à la vie de fils de Dieu.
N’est-ce pas à cela que saint Paul nous invite également lorsqu’il s’adresse à « l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés dans le Christ Jésus et ceux qui sont appelés à être saints avec tous ceux qui, en tout lieu, invoquent le nom de Jésus, leur Seigneur et le nôtre » ?
Et le pape François ne dit pas autre chose lorsqu’il écrit : « Ne vous lassez pas de vivre avec courage le bon témoignage de l’évangile, qui vous appelle à reconnaître et à accueillir le Seigneur Jésus présents dans les plus petits et les plus vulnérables. »
Toujours mieux connaître Jésus pour renaître avec Lui.
Jacques Roger