Accueil > rubrique de stockage > stockage Saint-Léonard-des-clairières > Infos du 26 octobre au 3 novembre 2019 - Bellême

Infos du 26 octobre au 3 novembre 2019 - Bellême

dimanche 3 novembre 2019, par Jean-Noël

Nous portons dans notre prière les défunts de cette semaine : Lucette Pilpay, 91 ans, à Bellême, Roger Dutertre, 87 ans, au Gué-de-la-Chaîne, Rolande Goux, 91 ans, à Dame-Marie, Dominique Maudet, 53 ans, à Bellême, Jean Coutard, 83 ans, à Bellême.

[|30e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 26 octobre 2019
18 h 30 messe à l’église de Saint-Martin-du-Vieux-Bellême

Dimanche 27 octobre 2019
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Claude Meurice, André Condet, Rolande Goux, Roger et Marie-Thérèse Dutertre, la famille Bérard.

Mardi 29 octobre 2019
18 h messe à l’oratoire du presbytère

Mercredi 30 octobre 2019
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 31 octobre 2019
11 h à midi confessions église Saint-Sauveur de Bellême

[|Messes de la Toussaint|]Jeudi 31 octobre 2019
18 h 30 à l’église de La Perrière

Vendredi 1er novembre 2019
10 h à Igé, 10 h 30 à l’église de Bellême, 11 h 30 à Pouvrai

Nous portons dans notre prière : Jean Bresteau, Thérèse et Philippe Bouvier, Roger et Marie-Thérèse Dutertre, la famille Bérard, Bernard Vaseux, la famille Sorro.

Samedi 2 novembre 2019
11 h à l’église de La Perrière : messe pour les défunts
16 h 45 à Bellême, baptême d’Elwyn Billard

[|31e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 2 novembre 2019
18 h 30 chapelle de l’hôpital de Bellême

Dimanche 3 novembre 2019 - Messe pour les défunts de l’année 2019
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Serge Robin.

« La prière du pauvre traverse les nuées »

Nous connaissons bien cette parabole du pharisien et du publicain que Jésus adresse à ceux qui sont convaincus d’être bien sous tous rapports et qui méprisent les autres. N’est-ce pas la tentation qui guette tout bon pratiquant : l’orgueil de se croire meilleur que les autres et de les mépriser ?

Pour nous aider à regarder notre vie, Jésus met en scène un pharisien qui pratique parfaitement la Loi et suit l’enseignement des prophètes et un publicain, collecteur des taxes, donc collaborateur et magouilleur.

Tous les deux sont en prière. La prière de l’un est bien ajustée à sa situation, il est en vérité devant Dieu : « Prends pitié du pécheur que je suis. »

La prière de l’autre est complètement décalée car remplie d’orgueil : « Je ne suis pas comme les autres, voleurs, injustes et adultères » et il dresse la liste de ce qu’il fait de bien et qui était obligatoire pour tout bon juif : jeûne et paiement de la dîme. Cette prière-là ne peut pas plaire à Dieu, car ceux qui méprisent les autres ne sont jamais des justes, même s’ils sont persuadés de l’être.

Ce personnage prend soin de son extérieur, il est tout entier dans le paraître tandis que l’autre est dans l’intériorité. Il se laisse guider par son intériorité, par sa conscience. Il est dans la vérité de son être.

Ainsi, parce qu’il a bien conscience de sa pauvreté et de son péché, la prière du collecteur des taxes, qui se tient à distance et se présente comme un pauvre, est agréable à Dieu : « Seigneur, montre-toi favorable au pécheur que je suis. » Cette prière, parce qu’elle est vraie et juste, peut être accueillie par Dieu.

Déjà, Ben Sira l’indiquait : « La prière du pauvre traverse les nuées. »

La prière de Paul est du même ordre : même s’il cite ses états de service — j’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la fo — Paul sait que cela est dû d’abord à la grâce du Seigneur qu’il a accueillie en lui.

Il a tout remis entre les mains du Père et il a bien conscience qu’il a été accompagné dans sa mission par l’Esprit saint et qu’il a tout reçu de Lui : « Tous m’ont abandonné, le Seigneur, lui, m’a assisté, il m’a rempli de force pour que, par moi, la proclamation de l’Évangile s’accomplisse jusqu’au bout. »

Paul est rempli d’action de grâce non pas d’abord pour ses œuvres mais pour tout ce que le Seigneur a fait en lui et à travers lui. Son seul mérite est de s’être laissé modeler, travaillé par la grâce de Dieu, de l’avoir accueillie et d’en avoir été le serviteur fidèle.

La justification, en effet, le salut ne repose pas sur nos bonnes œuvres mais tout à la fois sur la reconnaissance de nos limites et sur la grâce de Dieu. La véritable prière n’est-elle pas celle du centurion de l’armée romaine dont la confiance en Jésus est remarquable ? Prière que nous reprenons juste avant de venir recevoir l’Eucharistie : « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir mais dis seulement une parole et je serai guéri. »

Sans doute pouvons-nous nous interroger : n’y a-t-il pas en chacune de nos vies une part de pharisien et une part de publicain ? L’essentiel n’est-il pas de le reconnaître et d’ajuster notre prière à la vérité de ce que nous sommes : des pécheurs graciés par l’amour sauveur de Jésus sur la croix, des pécheurs avec un cœur de pauvres, c’est-à-dire toujours disponibles pour progresser en sainteté.

À quelques jours de la Toussaint, demandons à l’Esprit saint qu’il achève en nous ce qu’il a commencé au jour de notre baptême où Dieu a déposé en nos cœurs les semences de la sainteté.

Semences qu’il nous appartient d’arroser de Parole de Dieu, de fortifier en communiant au corps eucharistique du Seigneur et en leur permettant de croître en nous mettant au service des autres.

Tout cela avec la grâce de Dieu dont notre seul mérite est de chercher à lui correspondre.
Jacques Roger