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Infos du 16 au 24 novembre 2019 - Bellême

dimanche 24 novembre 2019, par Jean-Noël

Nous portons cette semaine dans notre prière : Marie-Claude Michard, 83 ans, à Bellême.

[|33e dimanche du Temps ordinaire - Journée mondiale des pauvres|]

Samedi 16 novembre 2019
18 h 30 chapelle de l’hôpital Bellême

Dimanche 17 novembre 2019
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Lucette Pilpay, Pierre-Yves Pitel, Geneviève Hervé.

Mardi 19 novembre 2019
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 20 novembre 2019
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 21 novembre 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 réunion du Mouvement Chrétien des Retraités

Vendredi 22 novembre 2019
11 h 15 messe à l’oratoire du presbytère
19 h - 22 h rencontre des jeunes qui se préparent à la confirmation

Samedi 23 novembre 2019
10 h au presbytère, catéchèse des jeunes de 6e

[|Fête du Christ roi de l’univers|]Samedi 23 novembre 2019
18 h 30 chapelle de l’hôpital Bellême

Dimanche 24 novembre 2019
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Madeleine et Adolphe de Bloteau.

15 h à la cathédrale, ordination diaconale de Joseph Lulek et Alain Beurnardeau

Persévérer dans la foi, l’espérance et l’amour

À la fin de chaque année liturgique, l’Église nous propose des textes d’un genre littéraire particulier : le genre apocalyptique. S’ils mettent en scènes des catastrophes de toutes sortes, c’est pour nous dire que nous n’avons rien à craindre puisque le Seigneur veille sur nous : « Il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas tout de suite la fin… Mais prenez garde de ne pas vous laisser égarer. »

Ce n’est donc pas l’annonce de la fin du monde, mais c’est peut-être une invitation à fermer la porte à un vieux monde où règne le mal pour nous ouvrir complètement au monde nouveau que Dieu propose et qui est pleinement réalisé en la personne de Jésus.

Guerres, cataclysmes, violences de toutes sortes, ne sont-ce pas là des réalités qui existent depuis que le monde est monde et que l’homme, sous l’emprise du Malin, s’est révolté contre Dieu et lui a tourné le dos ?

Ces textes ne sont-ils pas pour nous comme autant d’appels à la conversion du regard et du cœur ? « Ne soyez pas terrifiés ! » Cependant, quand nous regardons les informations télévisées, quand nous voyons autour de nous l’agressivité latente, n’y a-t-il pas de quoi s’inquiéter ? Sans doute. Humainement parlant, nous le pouvons. Mais comme disciples-missionnaires, nous savons que nous sommes entre de bonnes mains. Certes Dieu ne nous épargne pas la souffrance inhérente à notre condition humaine ; Jésus nous prévient même que nous pourrions souffrir à cause de son nom et de notre attachement à lui. Mais « Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. » Et il nous encourage à demeurer dans la confiance : « C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »

Le prophète Malachie compare notre vie à une gerbe de blé qui contient l’épi mais aussi la paille : tout ce qui est bon en nous est comme l’épi de blé appelé à être moulu en farine, celle-ci pétrie en pâte et cuite au four pour donner un pain appétissant à partager autour d’une bonne table.

Tout ce qui en nous est mauvais est comme de la paille qui n’a aucune consistance et qui est appelée à être brûlée. Belle image pour nous dire qu’il y a en nous à la fois du bon grain qui pèse lourd aux yeux de Dieu et de la paille qui n’a aucune consistance. Certes, le grain ne mûrit pas sans la paille, à nous donc de développer ce qui a promesse d’éternité.

En cette troisième Journée mondiale des pauvres et du Secours catholique, le pape François nous a envoyé un message dont vous avez pu lire des extraits dans les deux précédents « feuillets hebdomadaires ».

Ainsi, le pape nous exhorte : « à chercher, avec chaque personne pauvre que vous rencontrez, ce dont elle a vraiment besoin ; à ne pas vous arrêter à la première nécessité matérielle, mais à découvrir la bonté qui se cache dans leur cœur, en vous faisant attentifs à leur culture et à leurs façons de s’exprimer, pour pouvoir entamer un véritable dialogue fraternel. […] »

Le pape François poursuit : « Les pauvres [et chacun de nous a ses pauvretés] ont avant tout besoin de Dieu, de son amour rendu visible par des personnes saintes qui vivent au côté d’eux, lesquelles, par la simplicité de leur vie, expriment et font émerger la force de l’amour chrétien. Dieu se sert d’innombrables routes et instruments pour atteindre le cœur des personnes.
Bien sûr, les pauvres nous approchent aussi parce que nous leur distribuons de la nourriture, mais ce dont ils ont vraiment besoin va au-delà du plat chaud ou du sandwich que nous proposons. Les pauvres ont besoin de nos mains pour se relever, de nos cœurs pour ressentir à nouveau la chaleur de l’affection, de notre présence pour vaincre la solitude. Ils ont simplement besoin d’amour. […] Il faut parfois peu de choses pour redonner espérance : il suffit de s’arrêter, sourire, écouter. »

C’est bien dans cet esprit que les services de la Diaconie agissent. Nous pouvons bien sûr, les rejoindre selon nos disponibilités : Secours catholique, Conférence Saint-Vincent de Paul, Aumônerie de l’Ephad, Service de la communion aux malades, Accompagnement des familles de deuil… Pour bien accomplir cette mission, saint Paul nous invite à acquérir certaines attitudes : « Ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour. » N’est-ce pas là encore une fois un beau programme évangélique ?
Jacques Roger