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Infos du 21 au 29 décembre 2019 - Bellême

dimanche 29 décembre 2019, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons cette semaine dans notre prière : Bernard Gordien, 90 ans, au Gué-de-la-Chaîne, Éva Fahrenholz, 60 ans, à Chemilli, Pierre Guillin, 85 ans, à Nivelle (45). Pierre a été très engagé dans la paroisse Saint-Léonard-des-Clairières pendant une vingtaine d’années.

[|4e dimanche de l’Avent|]Samedi 21 décembre 2019
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 22 décembre 2019
10 h 30 Bellême, 11 h Igé
baptême de Lucas Bertrand

Nous portons dans notre prière : Claude Roger et sa famille.

Lundi 23 décembre 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 24 décembre 2019
11 h à midi confessions à l’église Saint-Sauveur[|Nuit de Noël|]18 h Igé, 19 h Bellême avec les enfants et leurs familles
22 h Appenai-sous-Bellême avec la chorale du Rosaire dans le cadre de la crèche percheronne

Mercredi 25 décembre 2019 - Jour de Noël
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Azélie Gouin, René Gouin, Lucienne et Charles Amiraux.

Jeudi 26 décembre 2019
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Vendredi 27 décembre 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Samedi 28 décembre 2019
18 h 30 chapelle de l’hôpital

Dimanche 29 décembre 2019 - Fête de la Sainte Famille
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Thierry Vasseaux, Pierre Pilloux, la famille Contet, Bernard Chevallier.

Des êtres ajustés au désir de Dieu

À quelques heures de Noël, les textes des Écritures saintes nous invitent à regarder la figure de Joseph, le grand silencieux qui recevra la mission de donner son nom à Celui qui sera la Parole vivante de Dieu, le Verbe fait chair.

Les textes des Écritures proclamés en ce 4e dimanche de l’Avent ne nous invitent-ils pas à ajuster notre volonté au désir de Dieu, à l’image de Joseph ? Sur ce plan, il y a contraste entre le roi Achaz et Marie et Joseph. Acaz, ne veut écouter que lui alors que Marie est toute entière à l’écoute du Seigneur et que Joseph est entièrement dans la confiance en Dieu et en Marie, sa promise.

Acaz, roi de Juda au 8e siècle avant J.-C, est empêtré dans des conflits qu’il n’a pas su gérer avec le roi de Damas et le roi d’Israël-Samarie et Isaïe voudrait lui donner quelques conseils de la part de Dieu. Mais Acaz s’entête, il n’écoute pas le prophète et ne veut compter que sur lui seul. Il a déjà pris sa décision de s’allier avec l’Assyrie, il ne veut pas en démordre. Isaïe a beau lui dire que ce serait une catastrophe, il a beau l’inviter : « Tourne-toi vers le Seigneur. Demande pour toi un signe venant du Seigneur ton Dieu », Acaz refuse : « Je n’en demanderai pas. Je ne mettrai pas le Seigneur à l’épreuve. »

Ne pas vouloir mettre le Seigneur à l’épreuve, c’est plutôt bien. Sauf qu’Acaz ne veut pas écouter les conseils du porte-parole de Dieu. Déjà, pour conjurer le sort, il avait sacrifié son fils premier-né aux idoles. Alors, Isaïe se fâche : « Il ne vous suffit pas de fatiguer les hommes, il faut encore que vous fatiguiez mon Dieu ! »

Au fond, indique Isaïe, ce qui fatigue Dieu, c’est de le laisser de côté, de ne vouloir compter que sur soi-même et sur ses seules forces pour régler ses affaires. Mais malgré tout, par la voix d’Isaïe, le Seigneur donne un signe, un signe d’espérance pour le peuple : la jeune reine est enceinte, elle attend le descendant d’Acaz, le futur Ezéchias, qu’Isaïe appelle Dieu avec nous », montrant ainsi que Dieu n’abandonne pas son peuple malgré les errements de ses dirigeants, malgré Acaz, le roi idolâtre, malgré son manque de confiance.

Matthieu et Luc ont relu cet oracle d’Isaïe comme la promesse et l’annonce du messie. Promesse réalisée en la personne de Jésus grâce à la volonté et à la disponibilité de Marie, grâce à la confiance et à la droiture de Joseph, le juste.

Par Joseph, Jésus sera descendant du roi David et Joseph sera chargé de donner son nom à l’enfant, nom choisi par l’Ange du Seigneur : Jésus = le Seigneur sauve et, en rappelant l’oracle d’Isaïe, Matthieu montre que le Messie promis par Dieu et attendu par Israël est Emmanuel = Dieu avec nous.

Matthieu, d’ailleurs, termine son évangile avec l’envoi en mission des disciples et la promesse de Jésus ressuscité : « Et moi, je suis avec vous [Emmanuel] tous les jours jusqu’à la fin des temps. » Nous pouvons compter sur lui. Il est avec nous. Il est tout près de nous. Il est en nous. Il ne nous abandonne pas mais il suscite toujours notre responsabilité pour qu’avec son Esprit nous fassions œuvre de discernement quant à nos choix et nos décisions.

Saint Paul, dans sa lettre aux chrétiens de Rome médite sur cet événement de l’incarnation du Christ, à la fois homme et Dieu : « selon la chair, il est né de la descendance de David et selon l’Esprit de sainteté, il a été établi dans sa puissance de Fils de Dieu par sa résurrection d’entre les morts. »

C’est bien, en effet, dans la lumière de la mort et de la résurrection du Christ que nous sommes amenés comprendre les récits de l’enfance de Jésus : ils ne sont pas une biographie de Jésus mais ils révèlent sa véritable identité.

Nous pouvons également relire les versets du psaume 23 avec comme en filigrane les figures de Marie et de Joseph et aussi ce que nous sommes appelés à être devant Dieu :[|« Qui peut gravir la montagne du Seigneur et se tenir dans le lieu saint ?
L’homme au cœur pur, aux mains innocentes, qui ne livre pas son âme aux idoles.
Il obtient du Seigneur la bénédiction et de Dieu son Sauveur, la justice. »|]Jacques Roger