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Infos du 22 au 29 janvier 2017 - Bellême

samedi 21 janvier 2017, par Jacques Roger

[|3e dimanche du temps ordinaire|]Samedi 21 janvier 2017
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 22 janvier 2017
10 h 30 messe à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : la famille Doniau, Germaine Guitton.

Lundi 23 janvier 2017
10 h à la chapelle de l’hôpital, inhumation de Germaine Guitton
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 24 janvier 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 25 janvier 2017
17 h 15 messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 26 janvier 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 27 janvier 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
20 h au presbytère, rencontre B’Abba : Les autres ont besoin de moi 

[|4e dimanche du temps ordinaire|]Samedi 28 janvier 2017
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 29 janvier 2017
10 h 30 messe à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : Josiane et Jean-Yves Lagneau, Jacqueline Lagneau, Michèle et Damien Beaumont.

Suivre Jésus, n’est-ce pas travailler à la communion entre les baptisés ?

Nous sommes au cœur de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Cette année est le 500e anniversaire de la publication des 95 thèses de Luther sur le mur de la chapelle du château de Wittenberg. Cette désunion demeure aujourd’hui encore une plaie ouverte dans le corps du Christ qui est l’Église. Les torts sans doute étaient partagés. Luther insistait sur le primat de la charité par rapport à toute autre pratique.
Notons au passage que le samedi 18 mars prochain à 20 h 30 à Longny, Marie-José Michel et Elisabeth Gautier-Desvaux donneront une conférence : Histoire d’une déchirure .
Au XVIe siècle, des chrétiens ont protesté, sans doute avec raison, contre les abus de la papauté et le vente des indulgences. On peut se demander : les uns et les autres n’avaient-ils pas entendu l’invitation Jésus à ses disciples à se mettre d’accord, « seuls à seuls ou devant deux ou trois témoins » ?
Déjà au XIe siècle, les chrétiens d’Orient et ceux d’Occident ont fait scission à propos d’une question touchant à la primauté et au pouvoir entre le patriarche de Constantinople et le pape de Rome.
Nous pouvons nous demander : n’avaient-ils pas entendu, les uns et les autres, ce que Jésus avait dit aux fils de Zébédée, Jacques et Jean : « Les chefs des nations païennes commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous il ne doit pas en être ainsi ; celui qui veut devenir grand sera votre serviteur ».
Au XVIIIe siècle, nos frères d’Angleterre n’ont pas admis la remontrance que le pape faisait à leur roi.
L’Église, sainte de par son fondement qu’est le Christ, est marquée par le péché de ses membres. Ce n’est pas d’aujourd’hui.
Déjà saint Paul s’offusquait devant l’attitude des chrétiens de Corinthe qui prenaient parti ou pour Pierre ou pour Paul ou pour Appollos. Certains mêmes prenaient parti pour le Christ mettant ainsi celui-ci sur le même plan que ses apôtres. « Le Christ est-il donc divisé ? Est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? »
Pourtant, nous le savons bien, c’est le Christ qui fait et qui fera l’unité de son Église à condition que nous en soyons les instruments.

La semaine dernière le journal La Croix publiait une enquête sur Le vrai visage des catholiques aujourd’hui en France. Elle montre la diversité des sensibilités de personnes partageant la même foi au Christ, qui sont appelées à vivre ensemble.
Nous sommes divers quant à nos attitudes : sociales, morales, politiques, liturgiques. Il y a un défi à relever : faire en sorte qu’au sein de cette vaste famille qu’est l’Église catholique, les uns et les autres nous puissions nous écouter, nous respecter dans nos différences et que nous apprenions à partager, en défendant nos convictions, certes, sans prétendre pourtant avoir raison sur tout.
L’unité, dans nos communautés chrétiennes, ne pourra donc se faire que si le Christ, sa parole, ses sacrements et sa charité ont la première place dans nos vies. Là est l’essentiel qui doit gouverner tout le reste. Le reste qui doit demeurer accessoire. Nous ne sommes que des serviteurs, importants, certes, et pourtant inutiles puisque c’est Dieu qui, par l’Esprit Saint, en définitive, fait tout le travail. Comme le souligne la préface de la messe pour l’unité des chrétiens : « Par le Christ, Père, tu nous conduis à la connaissance de la vérité, nous appelant à devenir son corps grâce à la même foi et par un seul baptême ; par lui, tu répands ton Esprit Saint sur tous les peuples du monde, l’Esprit qui met en œuvre ses dons les plus divers et qui réalise l’unité : il habite le cœur de tes fils, il remplit l’Église tout entière, il ne cesse de la guider. »

D’où l’appel de Jésus : « Convertissez-vous car le royaume de Dieu est tout proche ». Le Christ, en effet, s’est approché de nous et se rend tout proche de nous. Il nous invite : « Venez à ma suite ». N’est-ce pas cela la conversion ? Se retourner pour emboîter le pas du Christ Jésus.
Il ajoute pour les pêcheurs du lac de Tibériade : « Je ferai de vous des pêcheurs d’hommes. » Il y a peut-être quelques pêcheurs parmi nous qui savent la patience et le doigté nécessaires à la prise du poisson.
À travers cet appel des premiers disciples, pêcheurs nettoyant leurs filets, nous constatons que Jésus nous rejoint dans notre propre vie. Il se sert de nos qualités, de nos compétences, de nos aptitudes, de nos charismes pour le faire connaître et aimer de nos contemporains.

N’est-ce pas à chacun de repérer les dons que le Seigneur a déposés en lui pour cette œuvre d’annonce de la Bonne nouvelle et du service des autres ?
Il proclamait l’Évangile du Royaume ; il guérissait toute maladie et toute infirmité.
Demandons-nous :
—  de quelle maladie du cœur,
—  de quelle infirmité de l’âme,
le Seigneur peut-il nous guérir ?
Et laissons-le agir pour notre plus grand bonheur et celui de notre Église en marche vers l’unité de la foi et de la charité.
Jacques Roger