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Infos du 5 au 12 février 2017 - Bellême

samedi 4 février 2017, par Jacques Roger

[|5e dimanche du temps ordinaire - Bienheureux Marcel Denis|]Samedi 4 février 2017
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 5 février 2017
10 h 30 messe à Bellême, 11 h à Igé
18 h 30 sur KTO : messe en l’honneur du bienheureux Marcel Denis d’Alençon, retransmise de Notre-Dame de Paris avec le cardinal Vingt-Trois et Mgr Habert

Nous portons dans notre prière : Thérèse Bouvier, Yvonne Moreau, Claudine Gervais, Patrick Boulogne.

Lundi 6 février 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
19 h au presbytère, réunion de l’équipe accueil des Petits Chanteurs

Mardi 7 février 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 réunion du Mouvement chrétien des retraités
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire
19 h au presbytère préparation de la messe du Dimanche de la santé

Mercredi 8 février 2017
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents
20 h au presbytère, réunion d’information Habitat et Humanisme

Jeudi 9 février 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
15 h réunion de la Conférence Saint-Vincent-de-Paul

Vendredi 10 février 2017
18 h 15 messe à l’oratoire du presbytère
20 h 30 au presbytère, retransmission en direct d’Alençon ouvert à tous d’une conférence de M. Philippe Barras Que signifie Initier à la foi quand il s’agit d’adultes ? - Pourquoi et comment initier à la foi

Samedi 11 février 2017 - Fête de Notre-Dame de Lourdes
11 h messe à l’oratoire du presbytère
18 h 30 prière Douce lumière à La Chapelle-Montligeon

[|6e dimanche du temps ordinaire - Dimanche de la santé|]Samedi 11 février 2017
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 12 février 2017
10 h 30 messe à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : les familles Martigny-Magnier, la famille Roche.

Lundi 13 et mardi 14 février 2017
les jeunes de 6e participent au rassemblement diocésain à Giel avec Chantal et Monique

Le bon goût de la foi et la saveur de l’évangile

Dans la suite des Béatitudes, dans ce sermon sur la montagne où Jésus promulgue la Loi nouvelle de l’amour inconditionnel, il nous donne deux noms qui sont aussi deux missions. Il nous donne de porter son nom et de participer à sa mission car c’est bien lui, Jésus, le sel de la terre et la lumière du monde. Alors, il nous dit : « Vous êtes le sel de la terre. Vous êtes la lumière du monde ». Quelles belles et exigeantes missions ! Puisque c’est d’abord la mission de Jésus pour laquelle le Père l’a envoyé. On pourrait dire que sel et lumière sont l’ADN de Jésus et aussi l’ADN des chrétiens, des disciples de Christ. C’est inscrit en nous. C’est à cela qu’on devrait nous reconnaître. Être le sel qui donne du goût à la vie, le sel qui conserve ce trésor qu’est la vie, le sel qui donne du piquant à l’existence. Être la lumière, non pas le phare qui éblouit ou en met plein la vue mais la lumière qui donne du relief et qui met en valeur ce qui est beau.
Une pincée de sel dans un potage, c’est presque rien mais cela change tout. Une étincelle de lumière dans la nuit, c’est presque rien mais cela rassure. Il s’agit donc de donner du goût et de la saveur à notre monde. Nous accomplirons cette mission si nous ne nous affadissons pas nous-mêmes, si nous gardons le piquant de l’évangile. Il s’agit aussi d’éclairer les chemins des hommes, avec humilité, sans les éblouir, en donnant priorité à l’être sur le paraître.
Nous sommes invités à garder au cœur le sel de la Bonne nouvelle d’un Dieu venu habiter chez les hommes par amour pour nous et qui vient éclairer, mettre en valeur, donner du relief à notre vie passée, présente et future.
Dans un monde occidental fatigué qui doute de lui-même et semble ne vivre que de petits espoirs humains, nous sommes invités à être par notre style de vie les petites pincées du sel d’espérance que le Christ a mis en nos cœurs. Cette espérance qui nous invite à lever les yeux vers le Ciel, là où est notre véritable destinée : « Demeurez dans mon amour ».
Dans un monde occidental qui cherche comme à tâtons un sens à sa vie, nous sommes invités à être, par notre style de vie, l’étincelle qui, dans la nuit de la violence et du mal sous toutes ses formes, indique une direction pour trouver le salut : non dans un repliement sur soi motivé par la peur mais dans une vie donnée et ouverte à Dieu et aux autres à la suite de Jésus dans la confiance.
Déjà le prophète Isaïe interpellait les croyants et nous interpelle aujourd’hui : partage ton pain, accueille chez toi, offre des vêtements,  ne te dérobe pas à ton semblable, fais disparaître le geste accusateur et la parole malveillante.
Ainsi Isaïe montre que le jeûne ou le sacrifice qui plaît à Dieu, ce sont des choses toutes simples vécues dans l’ordinaire des jours : c’est d’abord la justice et le respect de l’autre. Si tu fais cela, indique le Seigneur, ton cœur sera dans la lumière qui dissipera les obscurités de ton âme, ta vie éclairera aussi celle de tes frères.
Qui est ce sel ? Quelle est cette lumière ? Saint Paul l’annonce : « c’est Jésus Christ, ce Messie crucifié. »
Sur la croix, n’est-il pas la lumière de l’amour et du pardon qui dissipent des ténèbres du mal ?
Sur la croix, n’est-il pas le sel de l’espérance qui, grâce au pardon, redonne goût à la vie ?
Ainsi, Jésus donne le goût de vivre à ceux qui le suivent et il redonne une raison d’espérer à ceux qui marchent dans les ténèbres.
À la suite de saint Paul, ne faisons-nous pas la même expérience ? Dans la faiblesse, craintif et tout tremblant, nous annonçons que le crucifié est le Sauveur du monde.
Notre foi ne repose pas sur une sagesse et un bien-être (même s’il est sage et raisonnable de croire et si la foi apporte une certaine sérénité). Notre foi repose sur une personne qui donne sa vie avec et par amour où le moi crucifié ouvre une place aux autres. Certes, il est difficile de présenter au monde un crucifié comme sauveur quand c’est la puissance et la performance qui sont objets de toutes les convoitises.
Mission impossible, dit encore saint Paul, si nous ne comptons que sur la force de nos convictions. Mais rien n’est impossible si nous laissons l’Esprit de Dieu nous habiter et gouverner nos vies.
Notre monde n’attend-il pas de nous que nous vivions pour ce qui compte vraiment et ne passera pas, pour ce qui a valeur et promesse d’éternité ?
L’eucharistie ne nous donne-t-elle pas déjà un avant-goût de ce monde d’amour éternel et n’est-ce pas pour cela que nous lui sommes fidèles ? Pour apprendre à le vivre dans l’ordinaire de nos jours ?
Jacques Roger