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Infos du 19 au 26 février 2017 - Bellême

samedi 18 février 2017, par Jacques Roger

Nous portons dans notre prière les défunts de la semaine : Monique Biard, 79 ans, à La Perrière, Claude Marlot, 74 ans, à Vaunoise.

[|7e dimanche du temps ordinaire|]Samedi 18 février 2017
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 19 février 2017
10 h 30 messe à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : l’abbé Jean Bizet, Marie-Louise Raoul.

Lundi 20 février 2017
13 h 30 rendez-vous au presbytère pour co-voiturage Sur les pas de la famille Martin à Alençon ; messe au sanctuaire la famille Martin

Mardi 21 février 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mercredi 22 février 2017
10 h 30 à Vaunoise, inhumation de M. Claude Marlot
17 h 15 messe à l’EHPAD La Rose des vents
20 h au presbytère, réunion association Habitat et Humanisme

Jeudi 23 février 2017
10 à 12 h permanence du Secours catholique 9, rue Ville close à Bellême
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
18 h à Rémalard, réunion de l’équipe pastorale du Pôle missionnaire

Vendredi 24 février 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

[|8e dimanche du temps ordinaire|]Samedi 25 février 2017
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 26 février 2017
10 h 30 messe à Bellême, 11 h à Igé

La différence chrétienne

Le sermon sur la montagne que nous écoutons tous ces dimanches n’est pas d’abord un code de bonne conduite ou une leçon de morale sociale. C’est avant tout un art de vivre en chrétien à la manière de Jésus. L’horizon vers lequel nous devons tendre se trouve dans la petite phrase du livre des Lévites : « Soyez saints, car moi, le Seigneur, je suis saint. »
Être saint, ce n’est pas être moralement parfait, même si nous devons y tendre. Être saint, c’est être unis à Dieu, le saint par excellence, être en communion avec Dieu qui n’est qu’amour et qui nous invite à aimer comme Lui, à faire preuve de miséricorde envers nos frères puisque lui-même nous fait miséricorde.
Jésus est le chemin : sa manière d’être, de parler, d’agir, de vivre et de mourir montre explicitement la manière d’être du Père.
La différence chrétienne se trouve ici : être dans le monde sans appartenir au monde. Ici, nous sommes en tensions : invités effectivement à aimer les êtres humains, nos contemporains quel qu’ils soient, mais ne pas nous laisser formater par le monde et ses modes.
Garder une juste distance avec tout ce qui nous est proposé sur le marché des réseaux sociaux permet un discernement pour raisonner nos choix et nos décisions avec la liberté intérieure inspirée par l’Évangile.
« Vous avez été appelés à la liberté » ne cesse de répéter saint Paul. Une liberté qui n’est pas faire n’importe quoi mais chercher le bien, discerner ce qui nous fait grandir humainement et chrétiennement. Est vraiment libre celui qui ne calcule pas mais cherche à faire ce qui est le meilleur. Saint Paul nous donne un principe de discernement : « Vous êtes un sanctuaire de Dieu car l’Esprit de Dieu habite en vous. » Sommes-nous convaincus que nous sommes un sanctuaire de Dieu ?
Dans la joie de l’évangile, le pape François écrit cette phrase très forte : « Dans une civilisation paradoxalement blessée par l’anonymat et, en même temps obsédée par les détails de la vie des autres, malade de curiosité morbide, l’Église a besoin d’un regard de proximité pour contempler, s’émouvoir et s’arrêter devant l’autre chaque fois que cela est nécessaire. En ce monde, les chrétiens peuvent rendre manifeste le parfum de la présence de Jésus et son regard personnel. L’Église devra initier à cet  art de l’accompagnement, pour tous apprennent toujours à ôter leurs sandales devant la terre sacrée de l’autre. » (nº 169).
À ce titre-là, nous pouvons accueillir la parole de saint Paul « tout vous appartient, le monde, la vie, la mort, le présent, l’avenir ». « Mais [par le baptême] vous êtes au Christ [vous ne pouvez donc pas vivre comme tout le monde, faire n’importe quoi] et le Christ est à Dieu [il accomplit la volonté du Père et il vous invite à l’accomplir vous aussi].
Jésus porte à la perfection de l’amour la Loi de Moïse : « On vous a dit… moi je vous dis. » La manière d’être du monde, c’est « œil pour œil, dent pour dent », (et cela était déjà un progrès de civilisation), la manière d’être des disciples de Jésus, c’est : ne pas riposter.
Quand nous avons été agressés, le réflexe naturel n’est-il pas de nous défendre en montrant les dents, de rendre la monnaie de la pièce, de nous montrer le plus fort… Ce n’est pas la façon de faire de Dieu qui nous invite à inverser le processus.
Il ne s’agit pas, bien sûr, de rester passif devant certaines situations injustes ni de laisser tout faire, mais de ne pas employer les mêmes moyens que ceux de l’adversaire, d’opposer des gestes de bonté à des gestes de malveillance. Il s’agit de provoquer l’autre… à faire le bien !
Aimer, ce n’est pas d’abord l’attrait affectueux : celui-ci est quasiment impossible à l’égard de ceux qui nous font du mal.
Aimer, c’est veiller malgré tout à respecter l’autre quel qu’il soit. Aimer, c’est tenter d’entretenir une volonté de bienveillance. Cet amour est exigeant puisqu’il doit aller jusqu’à ne pas hésiter à réprimander son compagnon, à prier pour ceux qui vous persécutent.
La prière, en effet, nous situe sur ce chemin où Jésus nous invite à le suivre. Sans elle nous n’aurons sans doute pas la force de gravir ce chemin escarpé et difficile qu’est le chemin du véritable amour. D’où l’importance de tenir toujours ensemble la prière et l’action, l’adoration de Dieu et le service du frère. S’ils sont vécus en vérité, l’une nous conduit vers l’autre et l’autre nous conduire vers l’une. Dans la prière Dieu nous renvoie vers nos frères et le service du frère nous conduit à l’action de grâce et à l’intercession.
Jacques Roger