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Infos du 19 au 26 mars 2017 - Bellême

samedi 18 mars 2017, par Jacques Roger

Cette semaine, nous portons dans notre prière : Michel Grüneissen, 97 ans à Bellavilliers, Joseph Bansard, 94 ans, à Bellême.

[|3e dimanche de Carême|] Samedi 18 mars 2017
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 19 mars 2017
10 h 30 à Bellême, messe avec les Anciens d’Afrique du Nord
11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : Éric Michel, Bernard Renou, Claude Boblet, Jeanne Desjouis, Geneviève Arnault.

Lundi 20 mars 2017 - Saint Joseph
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 à Bellême, inhumation de M. Joseph Bansard

Mardi 21 mars 2017
9 h messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 22 mars 2017
17 h 15 messe à l’EHPAD La Rose des vents
20 h 30 au presbytère, retransmission de la conférence de Notre-Dame d’Alençon

Jeudi 23 mars 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
20 h 30 à l’église, concert des Petits Chanteurs à la croix de bois

Vendredi 24 mars 2017
entre 17 h 30 et 21 h, à l’église Saint-Sauveur, Chemin de miséricorde avec les saints. Venez faire ce parcours

Samedi 25 mars 2017 - Fête de l’Annonciation
10 h 30 messe à la chapelle Saint-Santin

[|4e dimanche de Carême|] Samedi 25 mars 2017
18 h 30 messe à Bellavilliers et bénédiction d’une icône offerte pour l’église

Dimanche 26 mars 2017
10 h 30 messe à Bellême, 11 h à Igé.

Nous portons dans notre prière : l’abbé Bernard Maillard (3e anniversaire du décès), les familles Dapres-Loisnard.

Soif et soupçon - Épreuve et querelle !

Lorsque nous subissons une épreuve, lorsque s’abat sur nous une difficulté, la tentation est grande de chercher un coupable. Dans le désert, face à la soif, les Hébreux s’en prennent à Moïse, leur chef. Ils portent le soupçon sur ses véritables intentions : « Pourquoi nous as-tu fait sortir d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir de soif ? » Pour des croyants, il est tentant de porter le soupçon sur Dieu comme le fait le serpent dans le livre de la Genèse : Est-il vraiment bon ? Veut-il vraiment notre bonheur ? Comme les Hébreux dans le désert, nous nous portons le soupçon : « Le Seigneur est-il au milieu de nous, oui ou non ? » .
Traverser une épreuve, traverser l’épreuve de la vie met au défi notre foi. Jésus lui-même a repris, au moment où il est éprouvé dans sa chair, le cri du psaume 21 : « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ? » Avant de terminer par ces paroles de confiance : « Tu m’as répondu. Et je proclame ton nom devant mes frères. » Le Seigneur, en effet, ne cesse de nous faire cette promesse : « Je suis avec toi. »

Nous avons soif. Nous portons en nous de multiples soifs. Et parfois, nous mourons de soif auprès d’une source. Notre corps a soif et la Samaritaine vient avec sa cruche puiser l’eau dont elle a besoin. Sa rencontre avec Jésus va lui révéler qu’elle n’a pas seulement soif de l’eau du puits. Comme chacun d’entre nous, elle a soif d’être aimée, d’être reconnue pour ce qu’elle est vraiment et pas seulement pour ce qu’elle paraît être.
Jésus, lui aussi, a soif : « Donne-moi à boire. » Jésus a soif de l’eau du puits, bien sûr, il est fatigué sous la chaleur de midi. Il a marché tout la matinée avec ses disciples. Il s’arrête près du puits. Mais surtout, il a soif de vérité. Il va aider cette femme à faire la vérité sur sa vie : elle cherche le grand amour mais, en allant d’amourette en amourette, elle se trompe de chemin. En l’aidant à reconnaître cette faille, Jésus la libère du poids de culpabilité qui pèse sur elle par le regard méprisant des autres.

Au cœur de ce Carême, nous vivrons vendredi prochain entre 17 h 30 et 21 h dans l’église Saint-Sauveur de Bellême un Chemin de miséricorde. L’an dernier, nous l’avons vécu du baptistère à la croix en passant par la parole de Dieu. Cette année, nous le vivrons avec des saints qui nous montrent un chemin de vie, des saints qui portent attention à des personnes : saint Jean Bosco et le monde des jeunes, saints Louis et Zélie Martin et les familles, le bienheureux Charles de Foucault et tous ceux qui, à travers un chemin plus ou moins chaotique, cherchent un sens à leur vie, saint Jean-Paul II et l’annonce paisible de l’Évangile à tous, saint Teresa de Calcutta et la dignité de toute personne humaine. Chacun ira à son rythme, viendra et repartira quand il le voudra. Il y aura du silence et l’adoration du Saint-Sacrement de l’eucharistie.
Les personnes qui le voudront pourront se confesser à l’un des cinq prêtres présents.
À quoi bon se confesser ? La confession fait peur ou énerve beaucoup de monde. A-t-elle encore sa raison d’être ?
À la fin de la messe, vous pourrez prendre un tract qui répond avec humour à cette question. C’est un dialogue entre Lili Sans-Gêne et un prêtre. À l’heure des psys et du développement personnel, posons-nous la question : la confession, qui inclut, à la fois, la reconnaissance de l’amour de Dieu et l’aveu de ses péchés, n’est-elle pas, par le pardon de Dieu qui est donné, une véritable guérison de l’âme et une libération pour mieux vivre ?
 Pourquoi est-ce que je me confesserais ?, demande Lili Sans-Gêne, je n’ai rien à me reprocher.

Si tu ne connais pas ton péché, demande à ta famille, à tes amis. Eux ils le connaissent bien ton péché !

Vous pourrez lire ce dialogue plein d’humour et de vérité

Alors que tout les sépare et que le récit commence par un dialogue de sourds, grâce à cette conversation en vérité, nous assistons à la transformation de cette femme et à la révélation de Jésus. Elle attend le Messie, il lui révèle : « Moi qui te parle je le suis ». Jésus reprend ici les mots mêmes de la révélation de Dieu à Moïse « Je suis ».
Et la femme, venue puiser à l’heure où tout le monde fait la sieste pour ne pas être vue, abandonne sa cruche et s’en va annoncer la nouvelle à ses compatriotes : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? » La réponse des Samaritains est magnifique : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »
Dans ce récit, nous est montré un chemin de foi avec ses étapes : une rencontre, un dialogue qui peut être difficile, une interrogation qui peut remettre en cause notre manière d’être et de vivre, l’accueil d’une révélation et la joie de faire partager ce bonheur.
Peu à peu cette femme grandit dans la connaissance de cet inconnu qui lui tend la main : un juif, un prophète, porte-parole de Dieu, le Messie, l’envoyé de Dieu et finalement, la confession des Samaritains : le Sauveur du monde. Jésus a pu dire à cette femme : « Lève les yeux, les champs sont mûrs pour la moisson. » Saint Paul pourra dire à propos de Jésus : « Accepter de mourir pour un homme juste, c’est difficile, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs. »
Nous avons soif d’aimer et d’être aimé, soif de reconnaissance et de respect, soif de dignité et de bienveillance. Allons à la source qu’est le Christ et indiquons, comme un service à leur rendre, cette source à tous ceux marchent espérant trouver une fontaine.
Jacques Roger