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Infos du 26 mars au 2 avril 2017 - Bellême

samedi 25 mars 2017, par Jacques Roger

Cette semaine, nous portons dans notre prière : Joseph Bansard, 94 ans, à Bellême, Jacqueline Darné, 90 ans, à Bellême, Marie, Anna, Amélie Pothin, 91 ans, décédé à La Réunion, Joseph Karolak, 83 ans, décédé en Pologne.

[|4e dimanche de Carême|]Samedi 25 mars 2017
18 h 30 messe à Bellavilliers et bénédiction d’une icône offerte pour l’église

Dimanche 26 mars 2017
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé.

Nous portons dans notre prière : l’abbé Bernard Maillard (3e anniversaire du décès), Michel Grüneissen, les familles Dapres-Loisnard.

Lundi 27 mars 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 28 mars 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mercredi 29 mars 2017
14 h 30 au presbytère, réunion des animateurs de jeunes du Pôle missionnaire du Perche sud
17 h 15 messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 30 mars 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère, réunion de l’équipe pastorale

Vendredi 31 mars 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
19 h 30 au presbytère, B’Abba Quel est le sens de ma vie ?

Samedi 1er avril 2017
10 h au presbytère, catéchèse des 6e
10 h au presbytère, préparation du baptême des enfants en âge scolaire

[|5e dimanche de Carême
messe en famille avec les fiancés de l’année
offrande de Carême pour le comité Faim et développement|]

Samedi 1er avril 2017
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 2 avril 2017
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé.

Nous portons dans notre prière : Simone Chable, Émile et Dominique Eon.

Dieu ne regarde pas comme les hommes

Heureusement pour nous, Dieu ne regarde pas comme les hommes. « Les hommes regardent l’apparence mais le Seigneur, lui, regarde le cœur. »
Nous l’avons déjà vu dimanche dernier avec le récit des récriminations du peuple de Dieu dans le désert alors qu’ils subissent l’épreuve de la faim et de la soif. Quand il nous arrive un malheur, quand une épreuve tombe sur nous, notre réaction première n’est-elle pas de chercher un coupable ? C’est ce que font les disciples face à l’aveugle de naissance : qui a péché, lui ou ses parents ? Il faut le reconnaître, s’il peut arriver que, par notre faute, nous soyons responsables de ce qui nous arrive, il existe aussi ce que l’on peut appeler un malheur innocent pour lequel nous n’y sommes pour rien et n’avons aucune explication.
Jésus répond qu’il n’y a pas de lien de cause à effet entre la cécité qui handicape fortement la personne qui en est atteinte et le péché qui, lui aussi, est un fameux handicap à une bonne relation les uns avec les autres et avec Dieu. Il est comme un aveuglement où notre regard est déformé.
Le récit de saint Jean montre que, finalement, par sa foi, par sa confiance, et par l’acte de Jésus, par la grâce de Dieu, l’aveugle guéri voit clair.
En revanche, les autres personnages sont aveuglés : les uns par leurs préjugés, les autres par leur indifférence, les troisièmes par leur mauvaise foi.
Seul l’aveugle guéri voit clair : il affirme à ses voisins : « Oui, c’est bien moi l’ancien aveugle-mendiant ».
Il répond aux pharisiens à propos de Jésus : « C’est un prophète. S’il n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. »
Il répond à Jésus qui lui pose la question de confiance : « Je crois, Seigneur. »
Comme l’aveugle, nous sommes invités à faire ce chemin de foi en reconnaissant que le Seigneur, peut-être un jour, nous a guéri (de notre cécité, de notre aveuglement,…), en reconnaissant qu’il est un prophète et plus qu’un prophète, il est la Parole que Dieu nous adresse, il est la main que Dieu tend aux pécheurs que nous sommes.
En faisant de la boue qu’il applique sur les yeux de l’aveugle, Jésus reprend le geste de Dieu créant l’être humain avec la glaise du sol. En l’envoyant se laver à la piscine de Siloé et en lui ouvrant les yeux, Jésus fonde le baptême chrétien qui est à la fois purification et illumination.
Dans ce récit, nous sommes en pleine crise : la crise, dans la Bible, c’est l’heure du discernement. Face à Jésus, chacun se détermine pour ou contre. La lumière de Jésus éclaire ceux dont le cœur est ouvert à la confiance, elle aveugle ceux dont le cœur est tortueux et font preuve de mauvaise foi.
« Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, le Seigneur regarde le cœur. » indique le livre de Samuel.
Ce n’est ni le plus grand, ni le plus fort que, par l’intermédiaire de Samuel, le Seigneur choisit le roi d’Israël parmi les sept fils de Jessé, mais le plus jeune et le plus beau, de la beauté du cœur. Même si, plus tard, le roi David commettra un crime et un adultère. Ce qui nous vaudra ce beau psaume 50 « Pitié pour moi, mon Dieu, en ton amour, dans ta grande miséricorde efface mon péché. Car mon péché, moi, je le connais, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. » Cet aveu est son salut.
Ce n’est pas pour rien qu’au commencement, le Créateur a posé l’interdit fondateur de la vraie liberté et de la responsabilité.
Le Prince du mensonge, lui, a dévoyé cet interdit fondateur de liberté et de responsabilité, qui rejoint l’injonction de saint Paul : « Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt. » « Conduisez-vous comme des enfants de lumière », suggère encore saint Paul.
Accueillons cette parole qui, au cœur du mal donné et du mal subi, nous enveloppe déjà du parfum de Pâques.
Le parfum de Pâques, issu de la grâce de Dieu produite par la mort et la résurrection du Christ où il donne sa vie pour notre salut et celui de tous les hommes, vient recouvrir l’odeur de mort produite par nos péchés qui, bien souvent, anesthésient notre conscience et nous rendent aveugles face à nos choix. Accueillons cette parole d’un hymne ancien repris par saint Paul : « Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera ! »
Jacques Roger