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Infos du 2 au 9 avril 2017 - Bellême

samedi 1er avril 2017, par Jacques Roger

[|5e dimanche de Carême
messe en famille avec les fiancés de l’année
offrande de Carême pour le comité Faim et développement|]

Samedi 1er avril 2017
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 2 avril 2017
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : Simone Chable, Émile et Dominique Eon, Jacqueline Cartier.

Lundi 3 avril 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 4 avril 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 réunion du Mouvement chrétien des retraités
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire
19 h à l’école Saint-Michel, Bol de riz avec Eustache Mbambi

Mercredi 5 avril 2017
14 h au presbytère, rencontre des catéchiste du primaire
17 h 15 messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 6 avril 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
9 h 45 - 15 h chemin de croix avec les élèves de l’école Saint-Michel
15 h réunion de la Conférence Saint-Vincent-de-Paul

Vendredi 7 avril 2017
18 h pèlerinage à Notre-Dame de Bray à Igé
20 h 30 rencontre avec des jeunes adultes qui demandent le baptême

[|Dimanche de la Passion et des Rameaux|]Samedi 8 avril 2017
bénédiction des rameaux et messe
18 h 30 au Gué-de-la-Chaîne

Dimanche 9 avril 2017
bénédiction des rameaux et messe
10 h à Igé, 10 h 30 à Bellême, 11 h 30 à Pouvrai, 12 h à La Perrière

Si tu avais été là…

Le cri de Marthe et de Marie est aussi notre cri lorsque nous nous trouvons désemparés face à une épreuve. À travers ce récit de la rencontre de Jésus avec une famille amie éprouvée, saint Jean entend bien placer la foi là où elle doit être avec ce que cela suppose de confiance mais aussi de patience et de reconnaissance.

« Si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort… » À travers cet événement douloureux auquel il compatit en versant des larmes, Jésus annonce, non seulement la résurrection au dernier jour, selon la foi d’Israël, la foi que professe Marthe, mais il annonce qu’il est lui-même « la résurrection et la vie ».
Il annonce que par notre relation avec Lui, signifiée par le baptême et par la volonté de mettre notre vie en conformité avec l’Évangile, nous sommes déjà ressuscités avec le Christ, comme l’exprimera l’apôtre Paul.
Déjà ressuscité, parce que déjà mort avec Lui, par la mort à nous-mêmes, à nos égoïsmes, à nos enfermements.
De cela, ne faisons-nous pas l’expérience dans l’ordinaire de nos jours ? Quand, par exemple, nous devons renoncer à certains projets, à certains désirs, à certains rêves en tenant compte de la réalité, une réalité limitée, en tenant compte de notre finitude.
Déjà, en renonçant à l’impossible, nous vivons la réalité de la mort en nous, mais en accueillant la réalité, qui parfois nous contrarie, ne vivons-nous pas aussi une certaine résurrection qui est un plus de vie ou un vivre autrement, plus pleinement ?
Ne pouvons-nous pas vivre cela, à la fois comme un don de Dieu, une grâce reçue de Lui et un travail à faire sur nous-mêmes ?
Le réveil de Lazare et sa sortie du tombeau est le signe avant-coureur de notre propre résurrection par la volonté du Père et l’action de Jésus qui est résurrection et vie.
Sans doute faut-il distinguer la première mort, la mort biologique qui est inscrite dans nos gênes et dans notre nature et qui, normalement, ne dépend pas de nous, et la seconde mort, la mort spirituelle, qui dépend de nous, de nos choix, de nos décisions, de nos refus d’aimer.
C’est cette mort-là que nous devons craindre car elle est séparation mortelle d’avec Dieu et d’avec les autres. Elle est enfer[mement] sur nous-mêmes.
C’est pourquoi, le réveil de Lazare n’est pas à proprement parler une véritable résurrection puisqu’il mourra de nouveau.

Son réveil de la mort est donné par Jésus comme un signe qu’avec Lui, Jésus, nous sommes promis non à la mort définitive mais à la vie éternelle en Dieu.
Et, si nous avons été suscités par lui, comme un être créé pour une vie limitée dans le temps et dans l’espace, nous serons ressuscités par lui pour une vie éternelle non plus limitée par le temps et l’espace.
Face au tombeau de Lazare, Jésus prononce quatre paroles :
—  l’une est adressée à Dieu son Père « Je te rends grâce parce que tu m’as exaucé ». La volonté du Père c’est que l’être humain sorte de la mort qui l’emprisonne ;
—  une autre parole est adressée aux témoins de l’événement : « Enlevez la pierre » ;
—  une troisième parole est adressée au mort : « Lazare, viens dehors. » ;
—  une quatrième parole est adressée encore aux témoins : « Déliez-le ».

Ainsi, Dieu nous choisit comme coopérateurs de la vie qu’il nous offre. La résurrection, la sortie de la mort est un acte de Dieu qui suppose notre coopération.
Nous sommes invités à être avec le Christ, dès aujourd’hui, acteurs de résurrection :
—  pour nous-mêmes (comme Lazare appelé à sortir de son tombeau), nous sommes appelés à sortir de nos enfermements, du tombeau dans lequel parfois nous nous enfermons ;
—  pour les autres, (comme les témoins invités à rouler la pierre pour ouvrir le tombeau d’un ami et à enlever les liens qui retiennent le mort prisonnier), nous sommes invités à être là, présents aux situations de détresse. Être là… « Si tu avais été là… », tu aurais pu faire quelque chose. Nous pouvons toujours faire quelque chose : écouter, compatir, consoler, encourager.

Déjà le prophète Ezéchiel l’annonçait de la part de Dieu au peuple enfermé dans l’Exil à Babylone : « Je vais ouvrir vos tombeaux et vous en ferai sortir, ô mon peuple, et je vous ramènerai sur la terre d’Israël. Je mettrai en vous mon Esprit et vous vivrez ».
Et saint Paul confirme : « Si le Christ est en vous, le corps, il est vrai, reste marqué par la mort à cause du péché… mais Celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. »

En cette fin de Carême, à l’approche de la Semaine sainte et de Pâques, laissons-nous conduire par l’Esprit de Dieu.
Jacques Roger