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Infos du 7 au 14 mai 2017 - Bellême

samedi 6 mai 2017, par Jacques Roger

[|4e dimanche de Pâques - Journée de prière pour les vocations|]Samedi 6 mai 2017
18 h 30 messe à La Perrière, baptême de Célia Bazoge

Dimanche 7 mai 2017
10 h 30 messe à Bellême, baptême d’Hugo Vallée
11 h messe à Igé

Nous portons dans notre prière : Thérèse Bouvier, les familles Lechat-Kenner.

Lundi 8 mai 2017 - Armistice de la guerre 1939-1945
9 h 45 à l’église Saint-Sauveur à Bellême, messe pour la paix

Mardi 9 mai 2017
10 h à Rémalard, équipe pastorale du Pôle missionnaire
14 h 30 réunion du Mouvement chrétien des retraités
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 10 mai 2017
17 h 15 messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 11 mai 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère, réunion de l’équipe pastorale paroissiale

Vendredi 12 mai 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
20 h réunion des parents qui se préparent à célébrer le baptême de leur enfant (2e étape)

Samedi 13 mai 2017
10 h répétition avec les jeunes de la profession de foi
12 h à La Perrière rencontre de l’équipe de préparation au mariage

[|5e dimanche de Pâques|]Samedi 13 mai 2017
18 h 30 messe à Dame-Marie

Dimanche 14 mai 2017
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

La porte vers le Ciel est grande ouverte

Ce dimanche, tous les catholiques du monde prient pour que Dieu donne à son Église les prêtres et les religieux(ses) dont elle a besoin pour annoncer au monde la Bonne nouvelle d’un Dieu qui a vaincu le mal et la mort éternelle et qui prend soin de nous en nous donnant la vie et en nous invitant à faire le bien à la manière de Jésus.
Nous avons de nombreux motifs de rendre grâce à Dieu pour l’Église, le corps dont le Christ est la tête et dont nous sommes les membres : membres vivants, de la vie même de Dieu si nous demeurons greffés sur le Christ, sa Parole et ses sacrements, membres boiteux ou à demi paralysés si notre vie chrétienne et ecclésiale est tiède ou repliée sur nous-mêmes.
Un slogan disait naguère : Nous avons les prêtres que nous méritons. Des jeunes, en effet, répondront à l’appel au ministère presbytéral ou à la vie religieuse s’ils voient des communautés chrétiennes fraternelles, ouvertes et attentives aux autres d’ici et d’ailleurs, des communautés attachées à Jésus, à sa Parole, joyeuses de porter le nom de chrétien. Comme le dit une prière de la Bible, « Prends pitié, Seigneur, du peuple porteur de ton nom. » Ou une autre prière de la liturgie : « Donne à tous ceux qui portent le nom de chrétien de rejeter ce qui est indigne de ce nom et de rechercher ce qui lui fait honneur. »
Pour rechercher ce qui fait honneur au beau nom de chrétien qui nous est remis comme un cadeau le jour de notre baptême, il nous faut passer par Jésus et imiter Jésus. Jésus se présente comme la porte par laquelle nous entrons dans le cœur de Dieu le Père et, en même temps, il frappe discrètement et avec précaution à la porte de notre cœur nous demandant la permission de venir y demeurer. Entendons-nous sa voix comme les brebis reconnaissent la voix du berger qui prend soin d’elles ?
Comme l’apôtre Pierre le jour de la Pentecôte, nous sommes invités à laisser l’Esprit Saint nous animer et nous donner l’audace d’annoncer que dans une relation intime et profonde avec le Christ, sa parole et ses sacrements se trouve le véritable bonheur auquel aspirent nos contemporains.
À la question : « Que devons-nous faire ? », Pierre répond : « Tournez-vous vers le Christ, recevez le baptême en son nom pour le pardon de vos péchés qui, jusqu’à présent, ont empêché la vie de Dieu d’irriguer votre vie. Vous serez alors remplis d’Esprit Saint.
Que devons-nous faire ? Beaucoup d’entre nous se posent la question au moment où nous sommes appelés à nous prononcer dans un vote qui va orienter, d’une manière ou d’une autre, la vie de notre pays. Que devons-nous faire ?
D’abord accomplir notre devoir d’être humain et de citoyen : aller voter. Voter est un droit et c’est aussi un devoir. Nous avons la chance de vivre dans une démocratie qui depuis 70 ans connaît en Europe la paix. Il convient de conserver et même de faire grandir ces relations de coopération européenne qui, certes, sont à améliorer mais pas à détruire.
Au mois de juin dernier, les évêques de France ont fait paraître un petit livre : Dans un monde qui change, retrouver le sens du politique.
Nos évêques donnent quelques critères de discernement tirés de l’Évangile : vie en société et recherche du bien commun ; défense de la dignité et de la vie humaine du début à la fin, protection de l’étranger, souci des plus pauvres, solidarité, justice, recherche de la paix… Tous ces critères sont à tenir ensemble. Nous ne pouvons pas choisir l’un contre les autres.

Aux chrétiens, saint Paul ne promet pas la tranquillité car vivre à la manière de Jésus dans l’amour inconditionnel passe nécessairement par une mort à soi-même qui, de temps en temps, peut faire mal. Saint Paul invite à regarder Jésus sur la croix qui « insulté, ne rendait pas l’insulte. » Isaïe l’annonçait déjà : « Par ses blessures, nous sommes guéris. » Comme Jésus le dit lui-même : « Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. » Non seulement la vie biologique mais la vie divine et la vie commune en construisant, avec courage et persévérance, la fraternité.
Au moment où, par le baptême Célia, Hugo rentre dans la famille de Dieu, rendons grâce à Dieu pour ces merveilles qu’il nous offre et demandons-lui son Esprit pour les mettre en œuvre dans nos vies.
Jacques Roger