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Infos du 14 au 21 mai 2017 - Bellême

dimanche 14 mai 2017, par Jacques Roger

[|5e dimanche de Pâques|]Samedi 13 mai 2017
18 h 30 messe à Dame-Marie

Dimanche 14 mai 2017
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : la famille Chesnel.

Mardi 16 mai 2017
14 h au presbytère, rencontre des accompagnateurs des jeunes du Pôle missionnaire du Perche sud
17 h catéchèse des enfants du primaire avec Sœur Anne-Marie Salomon
20 h 30 à la salle Philippe de Chennevières, rencontre avec Sœur Anne-Marie Salomon et film L’hôpital du Sahara

Mercredi 17 mai 2017
17 h 15 messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 18 mai 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 19 mai 2017
18 h messe à l’oratoire du presbytère (G.Arnauld, A. Rouvière)
19 h 30 au presbytère rencontre B’Abba Jésus Christ, pourquoi lui ?

Samedi 20 mai 2017
10 h à Rémalard temps fort préparatoire à la 1re des communion pour les enfants du Perche sud
16 h à Courthious, inauguration des travaux intérieur de l’église et concert

[|6e dimanche de Pâques|]Samedi 20 mai 2017
18 h 30 messe à Appenai-sous-Bellême

Dimanche 21 mai 2017
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé
16 h à l’église d’Appenai-sous-Bellême, conférences-témoignage sur la vie du village

Nous portons dans notre prière : Hélène Noël et sa mère Anne Thomas.

Un peuple qui appartient à Dieu

La parole de Dieu de ce dimanche ravive en nous le bonheur de faire partie du peuple porteur du nom de Dieu, l’Église qui, avec l’Esprit de Dieu, nous tire vers le haut. Et, en même temps, dès les premiers pas de l’Église, celle-ci doit compter avec notre humanité souvent blessée qui, si n’y faisons pas attention, nous tire vers le bas.
Jésus a surpris ses contemporains et étonné ses disciples lorsqu’il s’identifie à Dieu, son Père et notre Père : « Celui qui me voit, voit le Père. » Notre époque contemporaine est sensible à la dimension spirituelle de tout être humain, pas forcément à sa dimension religieuse.
Pourtant religion veut dire à la fois relire et relier. Relire sa vie, son histoire à la lumière des Écritures en y discernant les signes de la présence de Dieu à nos vies et relier à Dieu et aux autres. Plutôt que diviser la religion est faite pour unir dans la communion des personnes diverses par leur culture et leurs modes de vie.
Parce que chrétiens, nous croyons en Jésus qui est le plus court chemin pour aller vers Dieu. Sa manière d’être et de vivre, ses actes et ses paroles qu’il signe de son sang versé sur la croix manifestent la vérité de Dieu : le Père fait corps avec Jésus. Nous ne pouvons pas les séparer ; nous ne pouvons pas non plus les confondre.
Jésus manifeste également la vérité de l’homme, la vérité de l’être humain appelé à vivre en harmonie avec son Créateur : la manière d’être, de vivre et de mourir de Jésus montre la beauté, la grandeur et la dignité de l’être humain créé par Dieu par et avec amour, appelé à la ressemblance avec Dieu.

Selon l’apôtre Pierre, comme chrétiens, nous sommes les pierres vivantes appuyées sur le Christ, la pierre d’angle. Nous sommes appelés à manifester l’Église comme l’édifice familial accueillant où chacun doit pouvoir trouver sa place.
Ce n’est pas toujours facile : dès les premiers temps, lorsque les Grecs accueillent l’Évangile, ils récriminent auprès des apôtres car ils ont l’impression que les plus fragiles d’entre eux — les veuves — sont délaissés. Les apôtres renvoient la question à la communauté et on s’organise pour que la charité de Dieu puisse être vécue et que personne ne soit abandonné.
Aujourd’hui, nous pouvons nous poser la question : quelle place faisons-nous dans nos assemblées dominicales aux personnes qui passent, aux personnes qui viennent voir, aux personnes qui frappent à notre porte discrètement, demandant le baptême ou un sacrement ? Notre attitude, notre façon de leur dire bonjour, de rentrer en relation avec eux, sans prosélytisme est importante : elle peut être perçue comme une porte, ouverte ou fermée.

À chaque période de l’histoire et aujourd’hui encore, l’Église, nos Églises diocésaines et nos communautés paroissiales sont confrontées aux mêmes questions :
—  pourquoi et comment annoncer l’Évangile à nos contemporains comme une Bonne nouvelle, sans prosélytisme mais avec la joie de celui qui veut faire partager un trésor ?
—  de quoi ont besoin les personnes les plus fragiles, en situation précaire, en difficulté de santé, en addiction… et comment s’y prendre pour faire non seulement pour elles mais avec elles ?
—  comment aider nos contemporains à prendre conscience de la dimension spirituelle de toute personne et de rendre grâce à l’Auteur de toute vie ?

Accueillons les titres que Saint Pierre donne aux baptisés : race choisie par Dieu pour être porteur de son nom, sacerdoce royal pour nous offrir à Dieu et pour servir les hommes, nation sainte qui indique le chemin du Ciel. Nous avons la belle mission d’annoncer les merveilles de celui qui nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.
Hier, le pape François était à Fatima, au Portugal, pour fêter le centième anniversaire des apparitions de Marie à trois petits bergers : Lucie, Jacinthe et François. En pleine guerre européenne, le 13 mai 1917, Marie est venue rappeler le message de l’Évangile de la paix et de la conversion des cœurs. Les enfants ont rapporté un message qui demeure actuel : la vision de la guerre et du mal qui déferle en Europe en ce début du XXe siècle et la vision de l’enfer indique que nous avons la liberté de choix entre faire le bien et faire le mal. À notre mort, nos actes prennent valeur d’éternité et nous jugent. Avec la question qui demeure à propos de la mort : finissons-nous dans un trou noir où se perdent notre vie, nos efforts, nos rêves ? Ou bien sommes-nous attendus par une lumière éternelle qui ne baisse pas et qui valorise ce que nous avons été et tout le bien que nous avons fait au cours de notre existence terrestre ?
Prière, conversion, invitation à tenir la main de Dieu et à devenir des artisans de paix, d’amour et de miséricorde. Tel est le message de Marie qui nous répète que la vie chrétienne est toujours à la fois une bonne nouvelle qui réjouit notre cœur, une relation d’amour avec Dieu et un combat à mener souvent contre soi-même ou tout au moins contre le mal avec lequel nous pouvons pactiser.
Le pape François nous invite : « Regardez Marie et laissez-vous regarder par elle, parce qu’elle est votre mère et elle vous aime beaucoup : laissez-vous regarder par elle pour apprendre à être plus humbles et aussi plus courageux pour suivre la parole de Dieu. En outre, la dévotion envers Marie nous aide à avoir un bon rapport avec l’Église : elles sont mères toutes les deux. Et, en tant que mères, il faut les écouter. »
Jacques Roger