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Infos du 2 au 9 juillet 2017 - Bellême

samedi 1er juillet 2017, par Jacques Roger

Nous portons dans notre prière : Christiane Dellière, 74 ans, à Bellême.

[|13e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 1er juillet 2017
18 h 30 messe à l’église de Pouvrai

Dimanche 2 juillet 2017
10 h 30 messe à l’église de Bellême
14 h à la salle des fêtes de Préaux, rencontre avec des missionnaires originaires de l’Orne en présence de Mgr Habert

Nous portons dans notre prière : les familles Danest-Giroux, Irène Thépault, la famille Barth.

Lundi 3 juillet 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 à Bellême, inhumation de Mme Christiane Dellière

Mardi 4 juillet 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mercredi 5 juillet 2017
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 6 juillet 2017
17 h au presbytère, réunion de l’équipe pastorale

Vendredi 7 juillet 2017
17 h 45 messe et adoration du Saint-Sacrement à la chapelle de l’hôpital

Samedi 8 juillet 2017
11 h 30 à Bellême, baptême de Timéo Rigot
16 h 45 à Bellême, baptême de Rose Pichereau

[|14e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 8 juillet 2017
18 h 30 messe à l’église de Sérigny

Dimanche 9 juillet 2017
10 h 30 messe à l’église de Bellême
baptême de Basile Guyardeau

Nous portons dans notre prière : Suzanne Gosnet.

Un amour préférentiel

L’Évangile est rempli de paradoxes. Tout simplement parce que Jésus nous invite à vivre avec Lui le mystère pascal de mort et de résurrection. Toute notre vie humaine n’est-elle pas marquée par des petites morts et des avant-goûts de résurrections qui nous préparent à vivre, quand l’heure sera venue, notre propre mort dans l’espérance d’une résurrection à une vie en plénitude avec le Christ ressuscité et son Père dans l’Esprit Saint ?
À première vue, ce passage de l’évangile selon saint Matthieu est rude à entendre. Pourtant le message et toute la vie de Jésus étant basé sur l’amour, Jésus ne nous demande pas de ne pas aimer nos parents, nos enfants, nos frères et sœurs… Bien au contraire. Mais ce qu’il demande, c’est que cet amour ne soit pas un amour captatif, un amour exclusif qui nous ferait oublier Dieu de qui nous tenons tout. Il nous demande de lui donner la préférence en sachant très bien que cet amour de Dieu nous renverra d’emblée vers les autres : nos parents, nos enfants, nos frères et sœurs et jusqu’à nos ennemis.
Essayer d’aimer nos ennemis, comme Jésus l’a fait, n’est-ce pas prendre sa croix sur nos épaules, crucifier en nous ce qui peut y avoir d’égoïsme, parfois de haine, de péché ? N’est-ce pas perdre une part d’autonomie mais trouver un guide fiable sur la rude montée qu’est notre vie chrétienne ?
S’adressant aux apôtres qu’il envoie en mission, Jésus ne leur cache pas les difficultés qu’ils connaîtront et les persécutions dont ils pourront être l’objet.
Saint Paul nous montre que, par le baptême qui nous unit au Christ, nous vivons déjà, symboliquement, cette mort au péché avec lui, nous vivons déjà avec lui cette résurrection à une vie d’enfant de Dieu.
Jésus s’identifie à la personne accueillie à qui l’on donne ne serait-ce qu’un verre d’eau. Il affirme que tout don ne restera pas sans récompense. N’est-ce pas une invitation pour nous à ajuster notre regard au regard bienveillant de Jésus envers toute personne ?
Action de grâce et conversion du regard et du cœur ne vont-ils pas de pair ? En cette fin d’année scolaire et pastorale, il est bon de rendre grâce au Seigneur pour les beaux moments vécus au cours desquels nous avons senti la présence du Seigneur. Il est bon aussi de lui demander qu’il convertisse notre regard et notre cœur pour que nous devenions toujours plus, à l’image de Jésus, des hommes et des femmes de bienveillance et de bénédiction dans un monde trop souvent marqué par la malveillance et la médisance.
Le baptême, si nous le prenons au sérieux comme un acte du Christ, nous fait vivre unis à lui comme des hommes et des femmes libres. Libres, parce que libérés par le Christ : libres, ou plutôt en voie de libération devant les mondanités, les futilités et les apparences dont nos sociétés médiatiques sont friandes. Libres pour aimer. Aimer mieux, aimer plus juste, aimer plus vrai. Aimer à la manière de Jésus. Tout un programme ! Demandons pour le mettre en œuvre l’aide de l’Esprit Saint.
Jacques Roger