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Infos du 13 au 20 août 2017 - Bellême

samedi 12 août 2017, par Jacques Roger

Nous portons dans notre prière les défunts de cette semaine : Léontine Charon, 90 ans, à Bellême.

[|19e dimanche du Temps ordinaire - A|]Samedi 12 août 2017
18 h 30 messe au Gué-de-la-Chaîne

Dimanche 13 août 2017
10 h 30 à Bellême, à 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : Jeannine Berger, Lucile Menant-Hareau, l’abbé Jacques Orgeval, Marivette Riéra.

Lundi 14 août 2017
11 h à midi confessions à l’église de Bellême
15 h à Bellême, inhumation de Mme Juliette Charon

[|Fête de l’Assomption de Marie|]Lundi 14 août 2017
18 h 30 à La Perrière, messe présidée par Mgr Jacques Habert

Mardi 15 août 2017
10 h 30 messe à Dame-Marie
11 h à Igé
12 h à Bellême, baptême de Serge Perrut
21 h veillée mariale et procession aux flambeaux à l’église de Marcilly

Nous portons dans notre prière : Marie Legrand, Marguerite Beaumont, l’abbé Jacques Orgeval.

Mercredi 16 août 2017
8 h - 12 h 30 don du sang à la salle Philippe de Chennevières
17 h 15 messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 17 août 2017
11 h 30 messe oratoire du presbytère

Vendredi 18 août 2017
11 h 30 messe oratoire du presbytère

Samedi 19 août 2017
16 h 45 à Bellême, baptême de Lola et Mya Bonjour

[|20e dimanche du Temps ordinaire - A|]Samedi 19 août 2017
18 h 30 messe à Bellavilliers

Dimanche 20 août 2017
10 h 30 messe à Bellême (entrée en catéchuménat de plusieurs jeunes adultes)
11 h messe à Igé

Nous portons dans notre prière : Antonia Marquès, Alice Gaillard, Marguerite Beaumont, Bernard Vaseux et sa famille.

La confiance malgré tout

Nos vies ne sont pas de longs fleuves tranquilles ; elles sont parfois battues par les vagues et les vents contraires. Ce récit évangélique vient éclairer nos existences et nous inviter à la confiance quoi qu’il puisse nous arriver. Ce récit indique que le Christ ressuscité a vaincu les forces du mal et de la mort, symbolisées ici par la mer sur laquelle il marche. Il ne cesse de s’approcher de nous et de nous tendre la main pour nous maintenir à flot et nous sauver du mal et de la mort éternelle.
Jésus a renvoyé la barque où se trouvent ses disciples. Comme il envoie aujourd’hui cette barque qu’est l’Église voguer sur les eaux du monde. Elle est ballotée par les vagues et les vents contraires comme l’a été la barque des apôtres.
Mais le Christ ressuscité, fidèle à ses promesses, n’abandonne ni son Église, ni chacun d’entre nous : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps ». Il nous rejoint au cœur même de nos épreuves et de nos détresses.
Comme les disciples, nous pouvons douter. Nous pouvons penser qu’il est un fantôme sans consistance. Il a beau nous dire : « Confiance, c’est moi, n’ayez pas peur », nous pouvons nous méfier de nous-mêmes, penser qu’il s’agit d’une illusion et le mettre au défi : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »
Jésus ne cesse de nous inviter : « Viens. Viens me rejoindre sur les eaux ». Viens me rejoindre dans la situation qui est la tienne, avec ta fragilité, tes doutes, tes peurs. Comme pour Pierre, la peur, en effet, peut nous envahir. Nous préférons toujours la terre ferme et sécurisante à la mer mouvante et instable.
Malgré tout, nous nous lançons dans la foi mais la peur peut être parfois plus forte et elle nous fait couler.
Cependant, la main de Jésus est là. Nous pouvons la saisir. Il ne nous laissera pas nous noyer.
Comme les apôtres, face à cette main tendue qui nous sauve, nous pouvons nous prosterner devant lui, lui dire notre émerveillement devant tant d’amour et donner, à nouveau notre confiance à celui qui, par sa vie donnée, a vaincu toutes les forces du mal et de mort qui tentent de nous faire tomber dans leur abîme : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ».
Quelques siècles avant les apôtres, Élie, le grand prophète de la Première Alliance, a fait, lui aussi, cette expérience du salut alors qu’il est pourchassé par le roi Achaz et la reine Jézabel. Il s’enfuit au désert et s’enferme dans une caverne pour y passer la nuit car il fait sombre dans son cœur.
Là, il fait l’expérience de la douceur de Dieu à son égard. Il va comprendre que Dieu se révèle, non dans l’extraordinaire — l’ouragan, le tremblement de terre ou le feu dévorant — mais dans l’incognito, le murmure d’une brise légère presqu’invisible et inaudible, face à laquelle il faut prêter l’oreille pour l’entendre.
Quant à Paul, lui aussi marche sur les eaux d’une mer houleuse. Affronté à ses frères juifs qu’il aime par-dessus tout mais qui ne reconnaissent pas le Christ comme le Messie de Dieu, il garde au cœur une grande tristesse, une douleur incessante.

Embarqués dans le bateau qu’est l’Église de Dieu qui vogue sur les eaux du monde balloté par les tempêtes, ne faisons-nous pas, à notre tour et à certains moments de nos vies, l’expérience qu’ont faite Élie, Paul, Pierre et les disciples ?
Malgré la parole de Jésus ressuscité qui ne cesse de nous dire : « Confiance, c’est moi, n’ayez pas peur », nous pouvons avoir le vertige devant le mal que nous rencontrons et qui semble parfois le plus fort, le mal qui parfois est en nous. Osons, alors, crier vers Jésus Sauve nous ! et prendre la main qu’il nous tend.
Jacques Roger