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Infos du 20 au 27 août 2017 - Bellême

vendredi 18 août 2017, par Jacques Roger

Nous portons dans notre prière les défunts de cette semaine : Léontine Charon, 90 ans, à Bellême.

[|20e dimanche du Temps ordinaire - A|]Samedi 19 août 2017
18 h 30 messe à Bellavilliers

Dimanche 20 août 2017
10 h 30 à Bellême, à 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : les adultes qui cheminent vers le baptême, les pèlerins du diocèse qui partent pour Lourdes (5 de notre paroisse), Antonia Marquès, Alice Gaillard, Marguerite Beaumont, Bernard Vaseux et sa famille.

Lundi 21 août 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 22 août 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mercredi 23 août 2017
17 h 15 messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 24 août 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 25 août 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Samedi 26 août 2017
14 h 30 à La Perrière, mariage de Séverine Ferrières et Nicolas Barrow
16 h à La Perrière, mariage d’Audrey Dauplait et Vincent Raillet

[|21e dimanche du Temps ordinaire - A|]Samedi 26 août 2017
18 h 30 messe à Appenai-sous-Bellême

Dimanche 27 août 2017
10 h 30 messe à Bellême, baptême d’Arthur Brunet,
11 h messe à Igé
12 h à La Perrière, baptême de Louise Barrow.

Quand l’audace d’une femme fait des miracles

Avec ce récit évangélique, Jésus vit un tournant dans sa mission. Il s’est aventuré, incognito, en territoire païen et là, une femme, une Cananéenne, le reconnaît et fait appel à lui : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ».
Jésus et ses apôtres sont sortis du monde juif, et au départ, les apôtres eux-mêmes lui conseillent de renvoyer cette femme, qui ne fait pas partie de leur clan et qui leur casse les oreilles.
Nous assistons à un dialogue musclé : finalement, Jésus rend les armes. Il cède, non pas aux pressions de cette femme, mais il ne résiste pas devant sa grande foi.
Jésus indique à cette femme qu’il est venu pour les brebis perdues d’Israël et non pour les Cananéens idolâtres qu’on qualifie de chiens. Jésus est gentil qui parle, lui, de petits chiens.

La réponse de la femme ne se fait pas attendre. Elle est magnifique. Elle ne demande pas à être reçue à la table, elle a conscience de n’être pas digne d’être parmi les convives. Elle ne revendique pas un droit, elle souhaite seulement qu’on lui permette de manger les miettes qui tombent de la table de cet homme de Dieu comme le font les petits chiens à la table de leur maître.
Autrement dit, reconnaissant en Jésus l’Envoyé de Dieu à Israël « Jésus, fils de David », elle souhaite qu’il accède et elle croit qu’il peut accéder à sa demande, qu’il libère sa fille enchaînée par un démon.
Jésus est touché par l’attitude confiante et insistante de cette femme : « Ta foi est grande, que tout se passe pour toi comme tu le veux. »
Désormais, grâce à cette Cananéenne, et sans doute aussi à cause de la souffrance de Jésus éprouvé par la cécité et la surdité du peuple d’Israël à qui il ne cesse d’annoncer la Bonne nouvelle, Jésus va se tourner vers les païens, les non-juifs.

Par son attitude envers cette païenne en quête d’amour pour sa fille, Jésus manifeste que le salut est offert à tous quel que soit la race, la culture, la religion.
La même question demeure aujourd’hui dans notre monde marqué par la pluralité des opinions et des religions. Le concile Vatican II a répondu admirablement à nos questions sur le salut de nos frères et sœurs non chrétiens : « Puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’être associé au mystère pascal. » (GS 22, 5). Associé au mystère pascal de Jésus, mystère où il nous sauve par ses souffrances d’amour.
Déjà Isaïe annonçait cela d’une manière prophétique lorsqu’il rapportait les paroles de Dieu lui-même : « Ma maison s’appellera Maison de prière pour tous les peuples. »
Bien sûr, chaque religion a ses maisons de prière en pierre ou en bois mais la vraie Maison de prière du Seigneur de l’univers, n’est-elle pas la Création elle-même au cœur de laquelle l’être humain créé par Dieu loue son Créateur ?
La création, don de Dieu, et l’être humain, image de Dieu, ne sont-ils pas invités à être eux-mêmes maison de prière où chaque être humain a sa place à la louange du Créateur ? « Le vrai Temple où Dieu habite, c’est vous » dira l’apôtre Paul.
Saint Paul lui-même, après avoir annoncé la Bonne nouvelle dans les synagogues des juifs, s’est tourné vers les nations païennes. Il a constaté l’action du Seigneur dans le cœur de ces personnes qui sont en recherche : « Les dons gratuits de Dieu, et son appel sont sans repentance. »
Aujourd’hui, le Seigneur fait une grâce à notre paroisse par la présence de jeunes adultes qui demandent à être baptisés. Accueillons-les avec joie comme un signe et un appel de Dieu à vivre plus intensément encore notre foi en Église.
Nous sommes invités au repas du Seigneur. N’ayons pas peur de venir nous nourrir à la table de Sa parole et de l’Eucharistie.

N’ayons pas peur d’accueillir avec joie celles et ceux qui crient vers le Seigneur sans avoir reçu les marques du chrétien que sont les sacrements. Non seulement il saura répondre à leur appel à leur donner les miettes de son amour. Il leur donnera vraiment tout son amour.
Jacques Roger