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Infos du 24 septembre au 1er octobre 2017 - Bellême

samedi 23 septembre 2017, par Jacques Roger

[|25e dimanche du Temps ordinaire - A|]Samedi 23 septembre 2017
18 h 30 messe à Appenai-sous-Bellême

Dimanche 24 septembre 2017
messe 10 h 30 à Bellême, à 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : Geneviève Arnauld.

Lundi 25 septembre 2017
8 h 45 messe à l’oratoire du presbytère
19 h - 20 h Prier en chantant à l’église de Bellavilliers

Mardi 26 septembre 2017
8 h 45 messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 27 septembre 2017
17 h 15 messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 28 septembre 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère (Monique et Pierre de Romanet)
18 h à Sérigny, préparation de la messe du 8 octobre

Vendredi 29 septembre 2017 - Fête de saint Michel
10 h 55 et 15 h 45 célébration de saint Michel à l’école.
11 h 30 messe oratoire du presbytère
20 h 30 presbytère, rencontre des catéchumènes.

Samedi 30 septembre 2017
15 h à Vaunoise, baptême de Louis de Caffarelli

[|26e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 30 septembre 2017
18 h 30 messe à La Perrière

Dimanche 1er octobre 2017
10 h 30 à Bellême, messe de rentrée des catéchismes en famille et bénédiction des cartables
11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : les abbés Jean Bizet, Jacques Orgeval, Bernard Maillard, les familles Brossard-Esnault.

Ajuster nos pensées aux pensées de Dieu

Nous pouvons nous poser la question : le maître qui embauche ses ouvriers à toute heure du jour et qui leur donne le même salaire est-il vraiment juste ? Peut-être répondrons-nous oui ou non selon la conception de la justice qui est la nôtre. Notre justice est souvent égalitariste. À chacun son dû et nous sommes quittes. À vues humaines, l’attitude du maître du domaine est injuste. Il est injuste que les premiers embauchés, qui ont enduré le poids du jour et de la chaleur, reçoivent même salaire que les derniers qui n’ont presque rien fait.
Mais, pour Jésus qui raconte cette parabole, le maître du domaine, c’est Dieu et la justice de Dieu n’est pas égalitariste car elle est éclairée par sa grâce et sa miséricorde. Par elles, il désire nous ajuster à Lui. « Mes pensées ne sont pas vos pensées et vos chemins ne sont pas mes chemins. »
D’ailleurs, vous l’avez remarqué, les premiers embauchés reçoivent le salaire convenu. Ils n’ont donc rien à revendiquer. Pour les autres, rien n’a été convenu. Le maître aurait pu leur donner un salaire moindre. Il leur a simplement dit : « Je vous donnerai ce qui est juste. » S’il leur donne même salaire qu’aux premiers, c’est tout simplement un effet de sa bonté.
Pour nous, c’est la grâce de Dieu qui s’opère alors que nous ne méritons rien ou que ce que nous faisons est dérisoire par rapport à ce que Dieu fait envers nous.
Ne pouvons-nous pas mériter parfois le reproche fait aux premiers embauchés : « Ton regard est-il mauvais alors que moi, je suis bon ? »
Dans cette parabole, nous percevons en filigrane la situation des premiers chrétiens issus du judaïsme qui revendiquent une sorte de privilège par rapport aux païens convertis de fraîche date.
Les chrétiens les plus anciens, qui ont tenté de demeurer fidèles malgré tout, peuvent être offusqués par des personnes qui reviennent vers le Christ et l’Église après s’en être éloignés. « C’est trop facile », pensons-nous quelquefois. Si chacun, embauché à toute heure du jour, reçoit même salaire, n’est-ce pas avant tout le salaire de l’amour de Dieu, de sa grâce, qui ne fait pas de différence entre les personnes ?
« Mes pensées ne sont pas vos pensées, vos chemins ne sont pas mes chemins », indique Dieu en Isaïe. Nous pouvons relire le livre de Jonas où ce dernier envoyé pour appeler les habitants de Ninive à la conversion, prend ombrage du pardon que Dieu leur accorde.
L’essentiel pour nous n’est-il pas de répondre à l’appel d’Isaïe : « Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver. Que le méchant abandonne sa conduite. Qu’il revienne vers le Seigneur qui est riche en pardon. » N’avons-nous pas à sans cesse revenir vers le Seigneur tant il nous arrive de nous en éloigner pour diverses raisons dont parfois nous n’avons pas pleinement conscience ?
La première prière eucharistique comporte cette très belle prière que le prêtre prononce en notre nom : « Et nous, pécheurs, qui mettons notre espérance en ta miséricorde inépuisable, admets-nous dans la communauté des bienheureux apôtres et martyrs et de tous les saints, sans nous juger sur le mérite mais en accordant ton pardon. »
Saint Paul a fait lui-même l’expérience du pardon de Dieu. Après avoir donné toute sa vie au Christ en annonçant l’Évangile du Salut, il peut dire en s’abandonnant au Seigneur : « Pour moi, vivre c’est le Christ » Mais il ajoute : « et mourir est un avantage. » Paul, peu à peu, se détache de ce monde et il aspire à faire la rencontre ultime et définitive avec le Seigneur. Mais cela ne dépend pas de lui.
Il pense aussi, vu l’ampleur de la mission, que le Seigneur a encore besoin de lui pour annoncer l’Évangile. Paul est tiraillé entre deux désirs :
« Je désire partir pour être avec le Christ, car c’est bien préférable ; mais à cause de vous [les chrétiens de Philippe], demeurer dans ce monde est encore plus nécessaire. »
Et Paul ajoute à notre adresse : « Quant à vous, ayez un comportement digne de l’Évangile du Christ. »
Jacques Roger