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Infos du 1er au 8 octobre 2017 - Bellême

samedi 30 septembre 2017, par Jacques Roger

[|26e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 30 septembre 2017
18 h 30 messe à La Perrière

Dimanche 1er octobre 2017
10 h 30 à Bellême, messe de rentrée des catéchismes en famille et bénédiction des cartables
11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : les abbés Jean Bizet, Jacques Orgeval, Bernard Maillard, les familles Brossard-Esnault, Jean Bérard.

Lundi 2 octobre 2017
14 h 30 messe à la Maison de retraite Neyret à Ceton
18 h à l’église de Saint-Jean-la-Forêt, prière avec Verrière-Perche-espérance

Mardi 3 octobre 2017
8 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère de Bellême, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 4 octobre 2017
14 h au presbytère, rencontre des personnes qui vont suivre la formation diocésaine C.R.E.D.O. Chrétiens en Responsabilité Ecclésiale Dans l’Orne
17 h 15 messe à l’EHPAD La Rose des vents
18 h - 19 h 30 au presbytère, réunion de l’équipe pastorale de la paroisse.

Jeudi 5 octobre 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
18 h à Sées, réunion des membres des conseils économiques des paroisses

Vendredi 6 octobre 2017
16 h 30 réunion des responsables des services de la diaconie
17 h 45 adoration et messe à la chapelle de l’hôpital
20 h 30 à Berd’huis, conférence de Patrick Vincelet : Vivre en communauté religieuse

[|27e dimanche du Temps ordinaire
animé par la Conférence Saint-Vincent-de-Paul
|]Samedi 7 octobre 2017
18 h 30 messe à Bellavilliers

Dimanche 8 octobre 2017
10 h 30 à Sérigny (attention changement de lieu),
11 h à Igé
15 h 30 à Sées, ordination diaconale de Vianney Lecointre et Stanislas Kovasek

Nous portons dans notre prière : Irène Thépault, Antonia Marquès, les familles Allain-Quinet.

Un non qui devient oui vaut mieux qu’un oui qui est un non

Nous avons tous été enfant et nous le savons bien, quand maman lance un appel et demande : « Viens vite m’aider à mettre la table », alors qu’on est en train de lire un livre passionnant ou qu’on est pris par un jeu vidéo, on répond : « Ah ! non ! Encore moi. Non. » Et le temps passe, et puis tout d’un coup, pris d’un remords salutaire on se précipite : « Maman ! j’arrive ». Et on s’aperçoit que la préparation de la table est presque terminée. Mais maman est contente de nous voir arriver et elle invite : « Va donc cueillir un beau bouquet dans le jardin. Nous le mettrons sur la table ». Et on va bien vitre cueillir le bouquet.
Il peut arriver aussi qu’une autre fois, maman demande : « Viens m’aider à mettre la table », on lui répond alors : « Oui, oui, maman ! j’arrive. » Le temps passe et le livre ou l’ordinateur est tellement passionnant qu’on a oublié l’appel de maman. Et on mérite le reproche : « Ah ! Mon enfant, tu promets et tu ne fais pas. On ne peut pas compter sur toi. »
Jésus a fait cette douloureuse expérience avec les pharisiens et les grands prêtres du Temple : ils disent croire en Dieu mais ne vivent pas à la manière de vrais croyants.
On imagine bien : quand Jésus, s’adressant aux grands prêtres et aux anciens du peuple, leur indique que les publicains et les prostituées les précèdent dans le royaume des Cieux, la colère ne peut que grandir dans leurs rangs. Ils peuvent se reconnaître dans la parabole des deux fils dont l’un dit non mais finalement fait oui, l’autre dit oui et finalement fait non. L’enfant qui dit non à son père et s’exécute vaut mieux que celui qui dit oui mais n’obéit pas.
Saint Luc pourra rapporter les paroles de Jésus : « Il y a plus de joie au ciel pour un seul pécheur qui se convertit [qui passe du non au oui] que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui [pensent n’avoir] pas besoin de conversion. »
Face à l’appel du Seigneur, appel qui arrive par divers canaux, notre réponse peut être oui ou non. Elle peut être oui et faire non ; elle peut être non et finalement se transformer en oui. La foi n’est pas d’abord penser juste mais agir juste. Notre foi au Christ se manifeste davantage par des actes que par des paroles. Rappelons-nous le reproche fait aux pharisiens : « Ils disent et ne font pas.’ » Ce reproche ne peut-il pas nous être fait par ceux qui nous regardent vivre et qui attendent, finalement, beaucoup des disciples du Christ ?
À certains moments de notre vie, nous pouvons nous reconnaître dans l’un ou l’autre des fils. Ainsi, ne sommes-nous pas invités à une conversion permanente ? À passer du non au oui ou à passer du oui du bout des lèvres à un oui effectif ? Comme l’indique le prophète Ezéchiel, attention à ne pas nous détourner de notre ajustement à Dieu qui nous sauve mais tournons le dos à la méchanceté et revenons vers le Seigneur. Comme l’indique Moïse dans le Deutéronome : « Je mets devant toi, bonheur et malheur, vie et mort. Choisis donc la vie. »
Saint Paul, lui, nous invite à nous réconforter les uns les autres, à nous encourager pour poursuivre sur la route du bien et à demeurer en communion dans l’Esprit : « Que chacun de vous ne soit pas préoccupé par ses propres intérêts. Pensez aussi à ceux des autres. » Paul montre en exemple le Christ Jésus qui, de condition divine a voulu prendre notre humanité jusqu’en ses pires épreuves : la mort violente, injuste et infâme de la croix. Cet abaissement, par amour pour les hommes, lui a valu d’être relevé d’entre les morts par le Père et d’être accueilli dans sa gloire.
Jésus est « l’amen de Dieu », il n’a été que oui à son Père et a fait sa volonté. Il est bien notre modèle : regardons comment il vit sa relation au Père et comment il se comporte avec ceux qu’il rencontre. Nous pouvons l’imiter et le suivre car, vraiment pour nous, il est le chemin, la vérité et la vie.
Aujourd’hui 1er octobre, nous fêtons une grande sainte qui est née à Alençon en 1873, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Toute petite, elle a été émerveillée par le Seigneur et elle s’est abandonnée dans ses bras comme on s’abandonne dans les bras de ses parents. Elle nous enseigne la petite voie pour parvenir à Dieu : bien faire ce que nous avons à faire, garder un cœur simple, ouvert et accueillant, parler au Seigneur tout simplement et l’écouter. Quelques semaines avant de mourir de la tuberculose, le 30 septembre 1897, elle prononce ces paroles : « Je ne meurs pas, j’entre dans la vie. » Demandons au Seigneur, par l’intermédiaire de sainte Thérèse de répondre toujours oui au Seigneur et si parfois, nous lui disons non , de revenir bien vite lui dire : « Me voici Seigneur ».
Jacques Roger