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Infos du 7 au 14 janvier 2018 - Bellême

jeudi 4 janvier 2018, par Jacques Roger

Nous portons dans notre prière les défunts de cette semaine : Marguerite Boisramé, 95 ans, à Bellême, Simone Prouteau, 87 ans, à Bellême, Vicoria Millet, 93 ans, à Bellême, Roger Juré, 78 ans, à Bellême.

[|Fête de l’Épiphanie du Seigneur|]Samedi 6 janvier 2018
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 7 janvier 2018
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : Jacques Puyo, Juliette Vavasseur, Janine Blatrix, Daniel Brouard, Marie-Louise Debordeau, Claude Roger.

Lundi 8 janvier 2018
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 9 janvier 2018
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 à Bellême, inhumation de M. Roger Juré
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 10 janvier 2018
10 h à Rémalard, Équipe pastorale du Perche sud
14 h 30 au presbytère, préparation de la prière pour l’unité des chrétiens
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 11 janvier 2018
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 12 janvier 2018
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
20 h 30 à La Ferté-Bernard, rencontre agriculteurs-consommateurs

Samedi 13 janvier 2018
10 h au presbytère, catéchèse des jeunes de 6e

[|2e dimanche du Temps ordinaire - B|]Samedi 13 janvier 2018
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 14 janvier 2018
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé
14 h - 17 h au presbytère, rencontre des jeunes qui se préparent à célébrer leur mariage

Nous portons dans notre prière : Pierre-Jean Pytel, Geneviève Hervé.

Universalité du salut par la foi et les œuvres

Cette fête de l’Épiphanie [ou Manifestation] du Seigneur annonce la Bonne nouvelle du Salut offert à tous les hommes. Saint Paul en donne le sens : « Par révélation, Dieu m’a fait connaître le mystère du Christ. Ce mystère [de l’Épiphanie], c’est que toutes les nations sont associées au même héritage [que le peuple d’Israël], au même corps [du Christ qui est l’Église], et au partage de la même promesse [du salut en et par le Christ]. » À vrai dire, cette révélation du Salut universel était déjà annoncée dans le Premier testament : dans les psaumes et dans le livre de Jonas mais aussi en Isaïe.
Dans sa constitution sur L’Église dans le monde de ce temps, le concile Vatican II parle du salut de ceux qui, ne connaissant pas le Christ-Sauveur, pourront cependant être sauvés par Lui. Certes, Dieu a remis à son Église les sacrements de notre salut mais, en reconnaissant que « Dieu est plus grand que notre cœur et qu’il connaît toute chose », il sait comment associer tous les hommes au mystère pascal de son Fils : « Puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’être associé au mystère pascal. » (GS 22,5).
Le Salut est donc offert à tous mais tous ne l’accueille pas : les mages symbolisent les nations qui cherchent et accueillent le Salut. Mus par la foi, ils s’inclinent devant le berceau du Sauveur et offrent leurs présents à Celui qui s’offrira lui-même pour le salut de tous. En lui offrant l’or, ils reconnaissent le roi de l’univers, en lui présentant l’encens, ils confessent sa divinité et en lui offrant la myrrhe, ils honorent son humanité. Par contre, Hérode représente ceux qui ont le cœur endurci, les yeux aveuglés et les oreilles fermées : seul leur moi compte et la peur les envahit.
Les mages, astrologues, se sont mis en route à la vue d’une étoile qu’ils ne connaissaient pas mais il leur a fallu recourir aux Écritures juives pour trouver le lieu où ils verront Celui qu’ils cherchent. Ainsi, pour nous les hommes : nous pouvons nous mettre en route et chercher le salut à partir des éléments de nos cultures et en premier lieu de l’étonnante merveille qu’est la Création de Dieu au sommet de laquelle a été placé l’être humain. Mais pour trouver le Sauveur, il nous faut recourir aux Écritures et, pour nous chrétiens, regarder comment parle et agit la personne même de Jésus, Parole vivante que le Père nous envoie. C’est le Christ qui est l’Étoile radieuse du matin qui s’est levée sur le monde. Il est « l’Astre d’En-haut qui vient nous visiter ».
Après avoir vu le Sauveur, les mages repartent par un autre chemin. La route par Jérusalem est barrée par la peur, la méchanceté et la violence d’Hérode comme, à l’origine, la route directe entre la créature et son Créateur a été barrée par le mystérieux serpent. Jérusalem, malgré les annonces prophétiques, n’a pas accueilli la Lumière. Sur elle plane déjà les ténèbres de la mort, celle des enfants innocents et celle de Jésus, le juste condamné.
Ainsi, nous sommes invités à nous détourner de tous les chemins de mort qui entourent et quelquefois fascinent nos existences et à choisir d’emprunter les chemins qui mènent à la vie. Chrétiens dans le monde, ne sommes-nous pas invités à choisir d’autres chemins que les chemins du monde ? Chemins de croix, certes, mais chemins de joie et de lumière.
Jacques Roger