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Infos du 28 janvier au 5 février 2018 - Bellême

samedi 27 janvier 2018, par Jacques Roger

Nous portons dans notre prière les défunts de cette semaine : Suzanne Rottier, 87 ans, au Gué-de-la-Chaîne, Roger Chable, 69 ans, à Saint-Martin.

[|4e dimanche du Temps ordinaire B|]Samedi 27 janvier 2018
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 28 janvier 2018
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : Suzanne Rottier, Claude Roger et sa famille.

Mardi 30 janvier 2018
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 31 janvier 2018
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents
18 h 30 presbytère, préparation de la messe du dimanche de la santé

Jeudi 1er février 2018
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère, réunion de l’équipe pastorale paroissiale

Vendredi 2 février 2018 - Fête de la présentation de Jésus au Temple
17 h messe à la chapelle de l’hôpital et adoration du Saint Sacrement
19 h 30 soirée crêpes Être parents, une galère ? Une passion ?

[|5e dimanche du Temps ordinaire B|]Samedi 3 février
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 4 février 2018
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé
15 h rencontre des catéchumènes et des confirmands adultes

Lundi 5 février 2018
à l’église de Saint-Martin-du-Vieux-Bellême, prière avec Perche-Verrières-espérance

Il parlait en homme qui a autorité

D’où vient donc l’autorité de Jésus ? Elle vient de Dieu son Père et de son comportement ajusté à Dieu son Père. Comme en Dieu, en Jésus les paroles et les actes coïncident. Il n’y a pas d’écart entre les paroles et les actes. Il fait ce qu’il dit.
De même qu’aux premières pages de la Bible, lorsque Dieu crée, il dit et cela est, de même la parole de Jésus, en qui demeure toute la puissance de Dieu, est efficace : elle fait ce qu’elle dit.
À l’esprit impur qui tourmente cet homme qui crie, il dit : « Tais-toi ! Sors de cet homme ! » Et, de fait, il sortit de lui. Cela frappe la foule, témoin de l’événement qui s’écrie : « Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande aux esprits impurs, et ils lui obéissent. »
Quel est donc cet enseignement nouveau ? N’est-ce pas cette révélation en acte que les démons lui sont soumis et que nous pouvons laisser Jésus nous libérer de l’esprit mauvais qui peut nous habiter à certains moments ? Il n’y a pas de fatalité. Ils n’auront pas le dernier mot. Leur dernier mot est un cri parce qu’ils sont jetés dehors.
Curieusement, dans l’évangile de Marc, les démons eux-mêmes reconnaissent l’autorité de Jésus mais, comme aux premières pages de la Bible, ils portent le soupçon sur lui : « Es-tu venu pour nous perdre ? »
Curieusement, l’esprit impur sortant de cet homme tourmenté fait profession de foi : « Je sais qui tu es : tu es le saint de Dieu. » La vérité sort de sa bouche. Jésus est bien le saint, le fils de Dieu, Dieu lui-même. Mais Jésus veille à ce que son identité ne soit pas encore révélée à tous : « Tais-toi ! » Il n’est qu’au début de sa mission, celle-ci n’est pas encore accomplie. C’est face au Crucifié qui donne sa vie sans haine ni révolte qu’un soldat de l’armée romaine reconnaîtra devant tous : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! » C’est sur la croix que la véritable identité de Dieu nous est révélée. Il ne faut pas l’oublier, saint Paul l’affirme : la croix est un scandale pour les juifs et une folie pour les païens. Elle est également incompréhensible pour la plupart de nos contemporains et quelquefois même pour nous. Cependant, il ne faut pas oublier que sur la croix, Jésus donne sa vie avec amour et par amour pour nous et pour tous les hommes. La croix le nouvel arc-en-ciel, signe de l’Alliance qui relie le Ciel et la terre.
Jésus cloué sur la croix, le risque de se tromper sur le sens de la mission de Jésus est maintenant écarté :
—  il n’est pas venu avec les armes comme un soldat pour chasser l’occupant romain ;
—  il n’est pas venu avec la force comme un roi de ce monde venu prendre le pouvoir sur le peuple ;
—  il est venu désarmé, vulnérable et faible nous révélant un visage de Dieu différent de celui que nos imaginations peuvent parfois lui prêter.
Jésus est bien le prophète que Dieu annonçait à Moïse : « Je ferai se lever au milieu de leurs frères un prophète comme toi : je mettrai dans sa bouche mes paroles, et il leur dira tout ce que je lui prescrirai. »
Ainsi, toute la vie de Jésus, sa manière d’être et de vivre est la Parole que Dieu nous adresse. Son comportement nous dit qui est Dieu venu, non pas nous perdre mais nous sauver : « Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
N’est-il pas venu nous sauver de tous les démons qui nous enchaînent, des esprits mauvais qui nous tiennent prisonniers en nous empêchant d’être nous-mêmes.
Être nous-mêmes, n’est-ce pas recevoir notre identité de Lui, Jésus ? Fils, en Lui nous le sommes.
Habités par l’Esprit, nous le sommes.
Hommes, n’avons-nous pas à devenir à son image de plus en plus humain ? La parole de saint Pierre, lorsqu’il annonce que le crucifié a été ressuscité ne peut-elle pas être notre guide : « Partout où il passait, il faisait le bien, il guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du démon. Car Dieu était avec lui. » (Ac 10, 37-38).
Si nous ne sommes pas toujours avec Dieu, Dieu, lui, n’est-il pas toujours avec nous ?
La question : le laisserons-nous expulser de nous-mêmes les vieux démons qui nous habitent ?
Le démon de l’orgueil, de l’égoïsme, de la médisance, des fausses nouvelles que nous colportons de bouche à oreille ou sur les réseaux sociaux — véritable mal pour une vie sociale harmonieuse — et combien d’autres qui nous enchaînent, nous paralysent et nous empêchent de vivre en fils et en frères ? Laissons donc le Seigneur Jésus, le saint de Dieu, nous libérer de ces esprits mauvais, de ces esprits impurs qui nous empêchent vivre notre véritable vocation de baptisés, c’est-à-dire de grandir en sainteté.
Jacques Roger