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Infos du 4 au 11 février 2018 - Bellême

samedi 3 février 2018, par Jacques Roger

Nous portons dans notre prière les défunts de cette semaine : Charles Petibon, 93 ans, à Bellême, Roland Duhaudt, 80 ans, à Igé.

[|5e dimanche du Temps ordinaire B|]Samedi 3 février 2018
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 4 février 2018
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé
15 h rencontre des catéchumènes et des confirmands adultes

Lundi 5 février 2018
11 h 15 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 à Bellême, inhumation de M. Charles Petibon
Attention ! pas de prière à Saint-Martin avec Perche-Verrières-espérance comme annoncé la semaine dernière

Mardi 6 février 2018
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
17 h - 18 h église, redécouverte du Notre Père enfants et adultes

Mercredi 7 février 2018
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 8 février 2018
9 h 30 à Sées formation sur Les sacrements pour les malades

Vendredi 9 février : 11 h 30 messe oratoire du presbytère
18 h au presbytère réunion intercalaire des personnes qui suivent la formation C.R.E.D.O.

[|6e dimanche du Temps ordinaire B|]Samedi 10 février 2018
18 h 30 messe à la hapelle de l’hôpital

Dimanche 11 février 2018
10 h 30 à Bellême, messe pour les malades et le personnel de santé
11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : les familles Loisnard-Chable.

Lundi 12 février 2018
19 h 30 Prier en chantant à l’église de Saint-Martin

L’Évangile de Dieu n’est-il pas Bonne Nouvelle au cœur de nos vies parfois difficiles ?

La plainte de Job n’est-elle pas la plainte de beaucoup de nos contemporains et parfois de nous-mêmes ? « La vie de l’homme sur terre est une corvée, il fait des journées de manœuvre. »
Combien de personnes sont en permanence sur le qui-vive, courant sans cesse à droite et à gauche, arrivant le soir éreintées, fiévreuses ou énervées ?
À l’inverse, combien d’autres, atteintes par la maladie, le grand âge ou le chômage se sentent isolées et meurent d’ennui ?
Chacun a son lot de difficultés, de mal-être ou d’épreuves. Certains, dépités, peuvent aller jusqu’à dire comme Job au Seigneur : « Ma vie n’est qu’un souffle, mes yeux ne verront plus le bonheur. »
Pourtant, c’est au cœur de nos existences parfois éprouvées que la Bonne nouvelle retentit : le Seigneur nous tend la main et nous fait nous lever comme il l’a fait pour la belle-mère de Pierre.
Saint Paul, appelé et envoyé par le Ressuscité, témoigne de son expérience : « Annoncer l’Évangile n’est pas pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose [intérieurement] à moi. C’est une mission qui m’est confiée. »
Paul, s’adressant à la communauté chrétienne de Corinthe qu’il a fondée et dont il prend soin, écrit : « Avec les faibles, j’ai été faible, pour gagner [au Christ] les faibles. Je me suis fait tout à tous afin d’en sauver à tout prix quelques-uns. Et tout cela, je le fais à cause de l’Évangile, pour y avoir part, moi aussi. »
Annoncer l’Évangile, en paroles quand cela nous est donné, mais surtout par nos actes et notre manière de vivre, en toutes circonstances, n’est-ce pas la mission confiée, au nom du Christ par l’Église à chaque baptisé ?
N’est-ce pas là un honneur que nous fait le Christ ressuscité ? Il nous confie cette mission. Il a besoin de nous pour faire de notre monde un monde fraternel, et pour faire connaître ce Père invisible, plein de tendresse et d’amour envers chacun d’entre nous.
Annoncer l’Évangile de Dieu à la manière de Jésus : regardons comment saint Marc présente une journée-type de Jésus.
Il commence par la prière communautaire à la synagogue. Puis, il rend visite à une famille, la famille de Pierre, un de ses plus proches collaborateurs. Là, il chasse la fièvre qui paralyse sa belle-mère. Puis, il guérit les malades qu’on lui amène et chasse les démons qui les tiennent en leur pouvoir. Après une nuit de repos, « bien avant l’aube », il sort, se rend dans un endroit désert pour prier.
La prière est au cœur de la vie de Jésus comme elle est au cœur de l’apôtre Paul, comme elle doit être au cœur de tout baptisé.
Prière personnelle, à l’écart de tout bruit, qui permet d’entretenir une relation vivante et amoureuse avec le Seigneur ; prière communautaire qui permet de rencontrer des frères et de se laisser intégrer par le Christ lui-même, grâce aux sacrements, dans son corps qui est l’Église.
Ainsi, comme Jésus, nous sommes invités à sortir pour annoncer l’Évangile par toute notre vie dans tous les lieux où nous allons. Jésus lui-même l’affirme : « c’est pour cela que je suis sorti ». Jésus est sorti non seulement de son village de Nazareth, non seulement de la maison de Pierre mais il est sorti du Père qui l’a envoyé jusqu’à nous pour nous faire connaître son vrai visage.
Avec Lui, ne sommes-nous pas invités à employer les remèdes, le remède de la prière et de la vie fraternelle pour faire baisser la fièvre qui agite nos sociétés ? Nos sociétés bien souvent grippées par le chacun pour soi, quelquefois même possédées par l’unique recherche des biens matériels.
Jacques Roger