Infos du 12 au 19 août 2018 - Bellême

Nous prions pour les défunts de cette semaine : Huguette Brouard, 78 ans, à La Chapelle-Souëf, Serge Robin, 85 ans, à Bellême.

[|19e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 11 août 2018
18 h 30 messe à Sérigny

Dimanche 12 août 2018
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : la famille Lechat, la famille Berger.

Lundi 13 août 2018
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 14 août 2018
11 h confessions à l’église de Bellême
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

[|Fête de l’Assomption de Marie|]

Mardi 14 août 2018
23 h messe aux chandelles à Origny-le-Butin

Mercredi 15 août 2018
10 h 30 à Dame-Marie, 11 h à Igé
21 h à l’église de Marcilly, veillée mariale

Nous portons dans notre prière : Marie-Léone Brouard, Marie-Louise, Louis et Solange Pourriel.

Jeudi 16 août 2018
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 17 août 2018
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
20 h 30 à l’église de Bellême, conférence du père Hénault-Morel sur Louis et Zélie Martin dans la société alençonnaise du XIXe siècle

Samedi 18 août 2018
16 h à Bellême, mariage de Mélodie Denis et Vivien Bonjour

[|20e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 18 août 2018
18 h 30 messe à l’église de Bellavilliers

Dimanche 19 août 2018
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : les familles Martin, Rebourg, Langlois, les pèlerins du diocèse réunis à Lourdes.

Le Pain venu du ciel de Dieu

Pour certains de ses auditeurs, elle est difficile à avaler cette parole de Jésus : « Je suis le pain descendu du ciel. » Ses contemporains, qui l’ont vu grandir dans le village de Nazareth, n’en croient pas leurs oreilles : « Nous connaissons bien son père et sa mère. Comment peut-il dire maintenant : “je suis descendu du ciel ?” »
La révélation de l’incarnation de Dieu en cet homme, Jésus de Nazareth, n’est-elle pas, aujourd’hui encore, la pierre d’achoppement de beaucoup de nos contemporains ? On veut bien, à la rigueur, penser qu’il y a quelque chose au-dessus de nous, et peut-être même on va dire qu’il y a quelqu’un au-dessus de nous dont, finalement, on ne sait pas grand-chose.
Mais que ce quelqu’un, communément appelé Dieu, ait pris corps et visage humain en cette personne née de Marie et de l’Esprit… c’est trop fort ! C’est normal si on ne connaît pas la révélation biblique, c’est normal si on n’a jamais lu et essayé de comprendre le message biblique.
Jésus le sait qui affirme : « Personne ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’attire. » N’en faisons-nous pas parfois l’expérience ?
Quand nous raisonnons trop, ne nous arrive-t-il pas de douter que le prophète Jésus est vraiment Dieu ?
Quand nous nous laissons guider par l’Esprit, comme nous y invite saint Paul, alors nous lui donnons notre confiance et dans la joie nous reconnaissons la bonté du Père manifestée en son Fils. Et jaillit de notre cœur cette interrogation émerveillée : « Qui est donc cet homme ? »
Parole vivante du Père, Jésus se donne à nous aujourd’hui dans le Pain eucharistique comme il s’est donné hier, jour après jour, à ses contemporains, et pour tous les hommes une fois pour toutes sur la croix.
Chaque fois que nous célébrons l’eucharistie, c’est le Christ ressuscité qui s’approche de nous et se donne à nous. Il est le Pain pour la route qui met en nous les germes de vie éternelle.
Dans les moments de joie et aussi dans les moments de déprime, comme ceux qu’a connus le prophète Élie, Dieu ne nous abandonne pas. Il nous invite : « Lève-toi et mange. » Lève-toi, c’est-à-dire prends ta vie en main, ne reste pas couché, fais quelque chose. Et mange, c’est-à-dire viens recevoir le Pain que je mets à ta disposition — le Pain eucharistique — car « il est long, le chemin qui te reste. »
Le mystère de l’incarnation du Fils de Dieu en Marie et le mystère de l’eucharistie sont liés : tous les deux sont la pierre d’achoppement à tous nos comment cela se peut-il ?. Tous les deux aussi suscitent notre confiance, notre lâcher prise car rien n’est impossible à Dieu.
Comme nous y invite saint Paul dans sa lettre aux chrétiens d’Éphèse : « N’attristez pas [par vos doutes et récriminations] le Saint Esprit de Dieu, qui vous a marqués de son sceau en vue du jour de votre délivrance [le jour où vous serez pleinement habité par Dieu lui-même]. Vivez dans l’amour, comme le Christ nous a aimés et s’est livré pour nous, s’offrant en sacrifice à Dieu, comme un parfum d’agréable odeur. »
Vivre notre existence terrestre sous le signe de la générosité, de la tendresse, du don de soi et du pardon n’est-ce pas en effet, la meilleure façon de rendre à Dieu la grâce qu’il nous fait, le don gracieux de sa vie ?
Jacques Roger