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Infos du 27 octobre au 4 novembre 2018 - Bellême

dimanche 4 novembre 2018, par Jean-Noël, webmestre

Nous prions pour les défunts de cette semaine : Pierre Leroux, 79 ans, à Bellême.

Samedi 27 octobre 2018
de 11 h à midi à l’église de Bellême, confessions
16 h 45 à l’église de Bellême, baptême de Clément Ruault

[|30e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 27 octobre 2018
18 h 30 messe à l’église de Saint-Martin-du-Vieux-Bellême

Dimanche 28 octobre 2018
10 h 30 messe à Bellême, 11 h messe à Igé

Nous portons dans notre prière : la famille Lechat, la famille Condet, Thérèse Bouvier, Philippe Bouvier.

Mardi 30 octobre 2018
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mercredi 31 octobre 2018
15 h à 19 h place de l’Europe, Don du sang
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents
[|Fête de la Toussaint|]18 h 30 messe à l’église de La Perrière

Jeudi 1er novembre 2018
10 h 30 messe à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : Jean Bresteau, la famille Bérard, les familles Mabire-Chevet, les familles Chapron-Roche, Bernard Vaseux, la famille Soreau.

Vendredi 2 novembre 2018 - Commémoration des fidèles défunts
16 h 30 adoration du Saint-Sacrement
17 h messe pour les défunts

Samedi 3 novembre 2018
15 h 30 place au Blé, dévoilement des plaques Simone Veil et Abbé Marcel Poulain, puis à 17 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur

[|31e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 3 novembre 2018
17 h 30 église Saint-Sauveur (attention horaire)

Dimanche 4 novembre 2018 - Messe pour les défunts de l’année
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

La clairvoyance de l’aveugle

Avec ses disciples, Jésus monte vers Jérusalem. Il a annoncé sa mise à mort prochaine et traverse la dernière ville avant Jérusalem, la ville de Jéricho. Un aveugle mendie au bord du chemin à la sortie de la ville. Sa situation l’exclue de toute vie sociale. Mais s’il est aveugle, il n’est pas sourd, le fils de Timée. Il a entendu la rumeur de la foule qui accompagne un personnage important dont il a entendu parler ! Jésus de Nazareth, fils [descendant] de David, un homme de Dieu qui partout où il passe fait le bien. C’est pourquoi, il n’hésite pas à l’interpeller fortement au grand étonnement de la foule qui veut le faire taire : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »

La réponse ne se fait pas attendre : « Appelez-le ! » Cette injonction semble avoir transformé cette foule qui voulait museler ce mendiant aveugle. Voilà qu’elle est, elle aussi, retournée à 180° par la parole de Jésus. Cette foule hostile, voilà qu’elle est maintenant médiatrice de l’appel de Jésus : « Confiance, lève-toi, il t’appelle ! » Jetant son manteau, sur lequel les passants déposaient leur obole et qui représente sa situation de mendiant, il bondit et court vers Jésus. Pas de doute, il fait là le saut de la confiance. Quelque chose devrait se passer.

La question de Jésus, au premier abord, est étonnante : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Sans doute a-t-elle pour but de permettre à Bartimée d’exprimer lui-même son désir profond : « Que je voie. » La réponse de Jésus, « Va ! Ta foi t’a sauvé », indique que la guérison de l’ancien aveugle est le fruit d’une coopération entre son désir profond et sa foi en Jésus, le Maître de l’impossible. Et voilà Bartimée, guéri, sauvé, debout et en marche. Il devient disciple : « Aussitôt, l’homme retrouva la vue et il suivait Jésus sur le chemin. »

L’histoire de Bartimée n’est-elle pas une belle parabole de nos cheminements dans la foi ? Nous avons dans cette page d’évangile une belle catéchèse baptismale :

—  Bartimée, l’aveugle mendiant n’est-il pas la figure de ce que nous sommes : des mendiants d’amitié, souvent arrêtés au bord du chemin, ne voyant pas toujours très clair dans nos vies, attendant le passage éventuel d’un guide et d’un sauveur ?

—  Bartimée, l’aveugle guéri, le mendiant devenu disciple, ne devient-il pas également la figure de ce que nous sommes appelés à devenir : des hommes et des femmes confiants que Dieu ne nous abandonne pas mais qu’il répond à nos appels à la mesure de notre foi ?

—  finalement, ne sommes-nous pas tantôt l’aveugle sur le chemin, habité d’un désir inassouvi d’une vie meilleure, et tantôt le disciple conscient d’être sauvé par grâce ? Ne sommes-nous pas parfois aussi cette foule qui, entourant Jésus, ferme son accès à qui est au bord du chemin ? Comme elle, nous pouvons nous laisser retourner par la parole de Jésus qui veut nous associer à sa mission : « Appelez-le » et ainsi, nous pouvons devenir des disciples-missionnaires.

—  au baptême, comme Bartimée, nous avons quitté nos manteaux de misère pour revêtir le Christ. Notre manière d’être et nos choix de vie le manifestent-ils ? Notre habit reflète-t-il la lumière du Christ ? Éclaire-t-il nos contemporains dans leur quête de vérité et de salut ?

Déjà, annonçant le retour des exilés, Dieu le révélait par Jérémie : « Je suis un père pour Israël, Éphraïm est mon fils aîné. » Notre Dieu prend soin de tous et particulièrement des plus fragiles : « l’aveugle et le boiteux, la femme enceinte et la jeune accouchée. » Nous pouvons lui renouveler notre confiance.

Et l’auteur de la lettre aux Hébreux, poursuivant sa réflexion sur le sacerdoce du Christ par rapport au sacerdoce du Temple, indique que le Christ a reçu de Dieu la grâce de se donner tout entier pour le salut des hommes. Ainsi, comme le chante une préface de la liturgie, il est à lui seul l’Autel, le Prêtre et la Victime : il est, en effet, le Prêtre qui offre le sacrifice [en s’offrant lui-même], l’Autel, la pierre sur lequel est offert le sacrifice et la Victime offerte gracieusement pour le salut de l’humanité.

Ainsi, nous sommes chargés de dire à ceux dont le cœur est parfois devenu aveugle, à ceux qui sont aveuglés par la course effrénée à l’argent ou par la recherche avide du pouvoir, quand ils s’aperçoivent qu’ils ne savent plus où ils en sont : « Confiance, lève-toi, il t’appelle ! »
Jacques Roger