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Infos du 23 février au 3 mars 2019 - Bellême

dimanche 3 mars 2019, par Jean-Noël, webmestre

Cette semaine, nous portons dans notre prière : Marguerite Vallée, 99 ans, au Gué-de-la-Chaîne, Michel Dumas, 91 ans, à Bellême.

[|7e dimanche du Temps ordinaire - C|]Samedi 23 février 2019
18 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Dimanche 24 février 2019
10 h 30 messe à Bellême, 11 h à Igé
baptême de Dylan Jenvrin

Nous portons dans notre prière : Denise Mignard, Serge Merle, Thérèse Bédane, Paulette Bruneau, l’abbé Jean Bizet.

Lundi 25 février 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 26 février 2019
11 h 30 messe à la chapelle Louis-et-Zélie à Chemilli
14 h 30 à Bellême, inhumation de M. Michel Dumas
14 h 30 au Gué-de-la-Chaîne, inhumation de Mme Marguerite Vallée

Mercredi 27 février 2019
14 h 30 au presbytère, après-midi crêpes avec les collégiens
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents
20 h 30 au presbytère, rencontre des parents dont les enfants célèbreront la 1re des communions et qui n’ont pas pu venir en janvier

Jeudi 28 février 2019
9 h 30 - 11 h 15 travail sur les vitraux de l’église avec l’école Saint-Michel
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 1er mars 2019
17 h messe et adoration du Saint-Sacrement à l’oratoire du presbytère
20 h au presbytère, rencontre avec les parents qui demandent le baptême pour leur enfant (1re étape)

[|8e dimanche du Temps ordinaire - C|]Samedi 2 mars 2019
18 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Dimanche 3 mars 2019
10 h 30 messe à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : Renée Brouard, Suzanne Berger, la famille Berger-Lemaître, Paulette Bruneau.

Des disciples qui se démarquent du « monde »

Nous le constatons en écoutant la Parole de Dieu : la vie chrétienne n’est pas de tout repos mais, bien vécue avec le Christ et en lien avec une communauté de foi, ne contribue-t-elle pas fortement à nous rendre plus humains et par le fait même ne participe-t-elle pas à l’humanisation de nos sociétés ?

La règle d’or citée par Jésus l’indique : non pas négativement, « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’il te fasse », mais positivement : « Fais aux autres ce que tu voudrais qu’ils fassent pour toi. » Et encore : « Faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. »

En écoutant le message de Jésus, nous pouvons avoir l’impression qu’il s’adresse à des héros parvenus déjà à la sainteté. Nous pouvons penser que cette invitation n’est pas pour nous tant nous avons conscience de nos faiblesses : la marche peut nous sembler trop haute. Pour autant, il ne faudrait pas que cela soit prétexte à nous endormir, à nous reposer sur nos lauriers, et à nous contenter d’une vie chrétienne a minima, pour ne pas dire « douillette ».

Nous voyons bien qu’en sa personne Jésus vit et accomplit ce message ; et en cela il est en parfaite harmonie avec le Père « car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants. » Ainsi, il nous invite : « Ne jugez pas, ne condamnez pas, pardonnez, donnez. » Jésus ajoute : « Car la mesure dont vous vous servez pour les autres, servira aussi pour vous. »

Nous voyons bien que Jésus souhaite instaurer des communautés de disciples qui se démarquent du reste du monde par le bien qu’elles essaient de répandre autour d’elles. Bien sûr, il nous faut rester dans l’humilité comme le publicain et ne pas nous enorgueillir comme le pharisien qui pense que ses bonnes actions sont uniquement le fruit de ses efforts. Comme le publicain, nous sommes conscients à la fois de nos faiblesses et nous pouvons être émerveillés de ce que la grâce de Dieu peut produire en nous.

Déjà David, contraint à se défendre face à la jalousie de Saül qui cherche à le faire périr, ne désire pas la revanche. La scène est belle : prenant la lance de Saül pendant son sommeil, David aurait pu suivre le conseil d’Abishaï et le clouer à terre : l’esprit de vengeance n’est-il pas au cœur de la nature humaine blessée par le péché ? Or, David refuse de porter la main sur « celui qui a reçu l’onction du Seigneur. » En effet, Saül est le roi légitime d’Israël même si, par son attitude, il se détourne de Dieu et ne fait pas le bien de son peuple. Belle leçon d’humanité : « Aujourd’hui, le Seigneur t’avait livré [toi Saül] entre mes mains, mais je n’ai pas voulu porter la main sur le messie du Seigneur. »

Le psaume 102 nous montre le visage humain de Dieu tel que Jésus le révèlera au grand jour : « Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour… Il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse. » Là, est le modèle que nous sommes invités à imiter.

Saint Paul, méditant sur la mort et la résurrection du Christ, nous montre que, par le premier Adam, nous sommes de la terre et que par le nouvel Adam, le Christ, nous sommes promis à être du ciel. Le Ciel de Dieu n’est-il pas l’horizon vers lequel nous sommes invités à regarder et vers lequel nous devons tendre ?

En regardant vers le Ciel qui nous est promis, nous ne nous détournons pas de la terre, bien au contraire : Jésus, qui est à la fois de la terre et du Ciel, nous renvoie vers cette terre à aimer, à protéger, à développer, à prendre soin ; il nous renvoie vers les hommes, nos frères à aimer, à bénir, à porter dans notre prière même si ceux-ci ne nous portent pas dans leur cœur : « Vous êtes les fils du Très-Haut ; soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. » Ne sommes-nous pas invités à laisser notre cœur s’ouvrir et grandir ? Peut-être, par nos efforts conjugués à la grâce de Dieu, notre cœur s’ajustera-t-il aux dimensions immenses du cœur de notre Dieu ?
Jacques Roger