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Infos du 9 au 17 mars 2019 - Bellême

dimanche 17 mars 2019, par Jean-Noël, webmestre

Cette semaine, nous portons dans notre prière : Jacques Vaudron, 86 ans, à Bellême ; Marcel Gouin, 89 ans, à Bellême.

[|Ier dimanche de Carême - C|]Samedi 9 mars 2019
18 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Dimanche 10 mars 2019
10 h 30 messe à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : Simone Moreau, Paulette Bruneau.

Lundi 11 mars 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
16 h 45 à l’école Saint-Michel, préparation de la semaine Découverte de la vie chrétienne

Mardi 12 mars 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 13 mars 2019
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 14 mars 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
20 h 15 au presbytère, réunion du Comité de pilotage de la visite pastorale de Mgr Habert dans le Perche sud, le 26 mars prochain

Vendredi 15 mars 2019
18 h messe à l’oratoire du presbytère

[|2e dimanche de Carême C|]Samedi 16 mars 2019
18 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Dimanche 17 mars 2019
10 h 30 messe à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : l’abbé Bernard Maillard (5e anniversaire de son entrée dans la Vie), Marcel Gouin, Paulette Bruneau.

Parcours d’obstacles…

Après son baptême où, enveloppé par l’Esprit, il reçoit confirmation qu’il est le Fils bien-aimé du Père, Jésus va être confronté à un véritable parcours d’obstacles. Il va revivre l’expérience du peuple de Dieu dans l’aridité du désert après sa libération de l’Égypte. Comme lui, chacun de nous n’est-il pas confronté, d’une manière ou d’une autre, à certains moments de notre vie, à mener le combat contre trois tentations fondamentales qui, si nous y succombons, nous détournent de notre condition d’enfants de Dieu et nous rendent esclaves de nous-mêmes : la faim de posséder, le rêve du pouvoir et le désir de se faire valoir.

Jésus, comme chacun de nous, est mis devant des choix par le diable, le diviseur qui veut le détourner de son Père. Que va-t-il choisir ? Va-t-il se comporter devant son Père et notre Père comme un Fils ou va-t-il le regarder comme un rival en cherchant à prendre son indépendance ? Ni dieu, ni maitre !

Le diviseur est astucieux : il commence par confesser la véritable identité de Jésus, tout en portant sur elle le soupçon : « Si tu es Fils de Dieu… » Alors, montre-le par des prodiges, fais ce que ne peut faire aucun être humain : change cette pierre en pain, prosterne-toi devant moi, jette-toi en bas. Par là, le « maître du soupçon » voudrait pousser Jésus à nier son humanité avec les limites et les contraintes auxquelles tout être humain est soumis.

De plus, le père du mensonge déforme le véritable visage de Dieu tel que Jésus vient le révéler : non un magicien, non un tyran, non un superman mais un Père de qui ses enfants reçoivent l’autonomie mais pas l’indépendance.

Jésus mène donc le combat qui est aussi le nôtre contre l’appétit de la possession, contre l’envie de courtiser l’autre pour se faire bien voir de lui et contre le besoin de se valoriser soi-même en se mettant en vedette ou en se prenant pour un héros.

Demeurant parfaitement uni au Père de qui il reçoit sa condition divine, Jésus accepte de vivre pleinement sa condition d’être humain fragile et mortel. Il sort victorieux du combat.

Mais l’Adversaire ne désarme pas, il n’a pas dit son dernier mot : saint Luc affirme qu’il reviendra « au moment fixé ». Ce moment sera le temps de l’épreuve suprême : à Gethsémani où Jésus sera tenté de demander au Père qu’il lui épargne cette mort violente à laquelle il va être conduit. « Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe. » Mais il ne succombera pas à cette tentation de refuser sa condition d’être humain mortel et vulnérable. L’apôtre Paul l’exprimera ainsi : « De condition divine, Jésus n’a pas revendiqué d’être traité à l’égal de Dieu : il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur, il s’est abaissé jusqu’à mourir sur une croix. »

Par sa manière d’être et de vivre, Jésus prend place dans la lignée des croyants du Premier testament, comme nous sommes invités à nous situer nous aussi : offrir au Père ce que nous recevons de Lui, reconnaître notre condition de nomades, de pèlerins sur cette terre, demeurer dans la confiance, quoiqu’il puise nous arriver. N’est-ce pas le but de chaque eucharistie ? Nous offrons au Père avec Jésus, le Fils, ce que nous recevons de Lui.

Saint Paul l’affirme : « quiconque met en lui sa foi ne connaîtra pas la honte. » Peut-être sera-t-il humilié par les hommes comme l’a été Jésus mais pas par Dieu « qui est généreux envers tous ceux qui l’invoquent. »

La honte, notre Église la connaît aujourd’hui où des scandales inimaginables éclatent au grand jour. N’est-ce pas pour notre Église et pour nous-même une traversée du désert, un temps de confession de nos péchés. Peut-être, comme le peuple hébreu dans le désert sommes-nous tentés de récriminer contre les uns ou contre les autres. Ne récriminons pas, accueillons ces événements douloureux comme un appel de Dieu à une purification de son Église pour qu’elle parvienne, et que nous parvenions avec elle, à la Terre promise par Dieu, une vie en harmonie avec l’Évangile du Christ.

Ce temps du Carême n’est-il pas le temps favorable pour mener le combat contre les forces malsaines et mortifères qui peuvent se présenter à nous comme agréables mais, qui, si nous n’y prenons garde, nous asservissent ?

La véritable liberté n’est-elle pas dans la reconnaissance que nous tenons tout du Père de toute bénédiction ? La véritable liberté n’est-elle pas de répondre à son invitation : prendre nous-mêmes et montrer à nos contemporains les vrais chemins de liberté qui conduisent à la Vie : le respect, le service et l’amour ?
Jacques Roger