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Infos du 25 mai au 2 juin 2019 - Bellême

dimanche 2 juin 2019, par Jean-Noël, webmestre

Cette semaine, nous portons dans notre prière : Jean Laborde-Tuya, 83 ans, à Bellême, Jacky Bourdin, 66 ans, à Bellême, Gaston Lubineau, 91 ans, à La Perrière.

[|6e dimanche de Pâques|]Samedi 25 mai 2019
18 h 30 Vaunoise

Dimanche 26 mai 2019
10 h 30 Bellême (profession de foi), 11 h Igé
12 h Bellême, baptême de Félicie Gonsard

Mardi 28 mai 2019
9 h 30 La Perrière, inhumation de Gaston Lubineau
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mercredi 29 mai 2019
14 h réunion Conférence Saint-Vincent-de-Paul
17 h messe à l’EHPAD « La rose des vents »[|Fête de l’Ascension|]18 h 30 messe à La Chapelle-Souëf

Jeudi 30 mai 2019
10 h 30 Bellême, 11 h Igé
12 h baptême de Marie Perrut

Vendredi 31 mai 2019 - Fête de la Visitation
18 h messe à la chapelle Notre-Dame-du-vieux-Château à Saint-Santin

Samedi 1er juin 2019
14 h 30 Bellême, mariage de Farnaz Madjfar et Kevin Jenvrin

[|7e dimanche de Pâques|]Samedi 1er juin 2019
18 h 30 Origny-le-Butin

Dimanche 2 juin 2019
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : René Besse, la famille Berger-Lemaître.

La paix et la joie données à ceux qui aiment Jésus et s’appuient sur sa Parole

En ce 6e dimanche de Pâques, nous sommes invités à prier en communion avec nos frères et sœurs chrétiens d’Orient. Prier pour la paix en communion avec des centaines de communautés en Orient, persécutées à cause de leur foi au Christ. Le père Pascal Gollnisch, responsable de L’œuvre d’Orient raconte que la question qui lui est posée très souvent par les chrétiens d’Orient est celle-ci « Y a-t-il encore des chrétiens en France ? » Vu de loin, notre pays apparaît très sécularisé et la foi ne semble plus imprégner la culture. N’est-ce pas un appel pour nous à laisser l’Esprit saint raviver notre foi, notre espérance et notre charité ?

Nous entendons ce dimanche la suite du testament spirituel de Jésus, ses recommandations à ses disciples : « On vous reconnaîtra comme mes disciples à l’amour que vous aurez les uns pour les autres. » N’est-ce pas là pour nous un chemin « montant, sablonneux, malaisé », comme le dit La Fontaine, chemin rude à gravir sur lequel nous risquons de manquer de souffle et de nous arrêter en route ? Mais Jésus promet un autre souffle, bien plus puissant que le nôtre, le souffle qu’est l’Esprit saint. L’Esprit, envoyé par le Père, nous fera souvenir de tout ce que Jésus a dit et fait lors de son passage sur cette terre.

Il s’agit donc de poursuivre son œuvre et de laisser le Père faire son œuvre en nous. Jésus, visage du Père, nous a montré l’exemple. À nous maintenant de faire « comme » il a fait, de faire à sa manière. S’il nous quitte pour rejoindre le Père, il ne nous abandonne pas puisqu’il promet de demeurer en nous. Il nous fait le don de la paix et de la joie. La paix et la joie sont les fruits de l’amour. Ils sont aussi parmi les fruits de l’Esprit dont parle saint Paul. Mais attention : « Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne ». Le monde qui cherche la tranquillité et le bien-être.

La paix et la joie de Jésus ne sont pas superficielles comme peuvent l’être la quiétude et le plaisir. La paix et la joie de Jésus nous sont données parfois même au cœur d’une épreuve que nous traversons. La paix et la joie de Jésus sont le fruit de l’amour que nous lui portons : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous ferons notre demeure. » La paix et la joie de Jésus sont les signes tangibles de l’amour qu’il nous porte. Ce n’est pas la tranquillité ou l’absence de conflit, ce n’est pas non plus le plaisir passager ou la satisfaction immédiate. La paix et la joie sont finalement la perception dans la foi que le Christ ressuscité habite au plus profond de moi-même.

Les premiers apôtres avec la première Église ont connu des conflits entre chrétiens d’origine juive et chrétiens d’origine païenne. Il y a eu débat et, peu à peu, ils se sont organisés pour que les volontés du Seigneur puissent être mises en œuvre. Ces difficultés, inhérentes à tout groupe humain, ils les ont surmontées parce qu’ils se sont placés sous le souffle de Dieu qu’est l’Esprit saint et, qu’après avoir prié, ils se sont mis d’accord en vue d’une décision qui serait conforme à la ligne de Jésus et de l’Évangile : « L’Esprit saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas faire peser sur vous d’autres obligations que celles qui s’imposent. » La formule est magnifique parce que, tout en mettant en œuvre leur responsabilité propre, les apôtres reconnaissent, après avoir prié, que l’Esprit saint est l’acteur principal de la vie ecclésiale mais, si Celui-ci les inspire, il ne les dispense pas de décider et d’agir.

Le passage du livre de l’Apocalypse nous montre l’horizon vers lequel nous pouvons diriger notre regard : la Jérusalem céleste, la cité du Ciel de Dieu. L’auteur indique : ‹« Je n’ai pas vu de sanctuaire car son sanctuaire c’est le Seigneur Dieu. La ville n’a pas besoin du soleil ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’illumine : son luminaire, c’est l’Agneau. » Oui, nous sommes destinés à partager en plénitude la demeure lumineuse de Dieu. Mais déjà, par la foi, il nous invite à demeurer en lui comme il demeure en nous et sa Parole n’est-elle pas lumière sur nos routes ?
Jacques Roger